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Un accord a été trouvé. Ramush Haradinaj, premier ministre

Les trois partis politiques classés après le PDK durant les élections du 8 juin, la Ligue Démocratique du Kosovo, l’Alliance pour le Futur du Kosovo, ainsi que Nisma (l’Initiative pour le Kosovo) ont trouvé un accord pour une coalition, selon laquelle Ramush Haradinaj sera premier ministre.

L’accord dit que AAK sera en charge du poste de premier Ministre, LDK de la présidence et de la tête du parlement, alors que « Nisma për Kosovën » (l’initiative pour le Kosovo) prendra l’un des postes de vice premier Ministre. Avec cet accord, les leaders politiques du Kosovo ont placé en opposition le parti vainqueur des élections, le PDK de Hashim Thaçi.

“La ligue démocratique du Kosovo (LDK), l’Alliance pour le futur du Kosovo (AAK), et NISMA, se sont réunies et on décidé d’offrir au pays un gouvernement du retour de l’espoir. Le gouvernement du retour de l’espoir sera concentré sur le développement économique, la création d’emplois, et de la lutte sans compromis contre la corruption et le crime organisé. Le gouvernement devra travailler intensivement pour l’adhérence du pays dans l’OTAN et l’UE », indique la déclaration commune.  

Il est également dit qu’il a été décidé que Ramush Haradinaj serait le nominé pour le poste de premier ministre.

“La tête du parlement ainsi que le poste de président du pays appartiennent à la LDK, tout cela en accord avec la constitution. Nisma sera représenté par un vice-premier ministre. Toutes les autres responsabilités politiques et institutionnelles seront partagées de façon proportionnelle selon le pouvoir politique dans le parlement. Nous continuerons a consulter les partis de l’opposition ainsi que les partis communautaires »

Immédiatement après ces déclarations, le vice-président du parti démocratique du Kosovo a déclaré que l’accord de l’opposition est une sorte de pression afin d’essayer de marchander les différents postes gouvernementaux. « Je pense qu’ils devraient lire la constitution, ils ont de bons juristes, eux. La volonté des citoyens ne peut pas être changée à l’aide d’un accord anticonstitutionnel. » a précisé Kuqi.