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Femmes
Le syndicat Unia demande plus d’engagement de la part des femmes albanaises en Suisse
Un séminaire sur deux jours a eu lieu le weekend dernier à Berne avec pour sujet les droits des migrants dans le secteur économique, la protection et l’amélioration de leurs droits dans la société suisse et en particulier la formation professionnelle de la femme albanaise. Le séminaire s’est tenu en langue albanaise et avec une représentation satisfaisante de femmes albanaises, d’après les organisateurs. Le meeting du syndicat Unia a en particulier traité le sujet du droit politique, la participation dans la société et au syndicat. Une place importante dans les débats a occupé le sujet « du contrat type de travail national ». Il a été demandé aux activistes d’Unia de pouvoir participer de façon plus active aux discussions sur l’avenir de ce contrat. « Unia ne s’engage pas seulement pour de meilleures conditions de travail et pour des salaires correctes, mais aussi pour la protection et l’amélioration des droits des migrants dans notre société » a déclaré le secrétaire syndical de la migration, Osman Osmani. Hilmi Gashi : les Albanais n’imposent pas assez leurs idées et les demandes qui leur permettraient d’obtenir plus de représentants au sein du syndicat Le syndicaliste, Hilmi Gashi a décrit le séminaire comme un lieu de rencontres où l’on peut échanger des avis, approfondir sa compréhension de la politique syndicaliste et travailler à une meilleure protection des contrats de travail. Selon M. Gashi, les membres du syndicat sont en général préoccupés par les conditions de travail et leur évolution ainsi que par leur position d’albanais interne au syndicat. A la question d’albinfo.ch de savoir s’il existe une discrimination à l’intérieur du syndicat, M. Gashi a répondu « Non, il n’y a pas de discrimination. Cela fait des années que les Albanais font partie du syndicat, mais leur représentation au sein du syndicat ne correspond pas au nombre de personnes qu’ils représentent. Cela n’a rien à voir avec de la discrimination, mais plutôt avec un manque d’organisation et d’habitue à formuler des demandes au travers de structures ». Violeta Xhemajli attend des femmes albanaises qu’elles aient plus confiance en elles La secrétaire syndicale d’Unia, Violeta Xhemajli, a rapporté que s’était la première fois qu’il y avait eu autant de femmes albanaises présentes au séminaire. Selon elle, l’intérêt des migrants pour les activités d’Unia est en train de s’accroître, mais il reste encore beaucoup à faire. « Nous accueillons avec enthousiasme les contributions des femmes qui exigent des droits et une participation égalitaires dans les organisations. En plus de leur engagement au sein du syndicat, nous attendons qu’elles deviennent actives dans les débats éducatifs, dans la société, à l’école et avec les enfants ». Le temps de parole qui a été accordé par les organisateurs à l’adjoint des socialistes de Saint- Gall, Arbër Bullakaj, était important. Il est considéré comme un candidat sérieux et il pourrait remporter les élections nationales qui auront lieu en octobre. Il s’est exprimé sur la contribution des migrants albanais à la construction du pays. Bullakaj : notre représentation en Suisse est de 0%. « Nos parents ont travaillé ici comme saisonniers, souvent dans des conditions très difficiles. Nos mères se sont occupées toutes seules de nous. Pour cette raison nous ne devons pas oublier que seul le Parti socialiste et le syndicat se sont engagés pour la réunification de nos familles. Ce sont eux à nouveau qui ont demandé qu’après une intégration réussie, le droit de vote nous soit accordé. L’Office fédéral des Statistiques a dévoilé que 25% des habitants de Suisse ne possèdent pas la nationalité suisse. Ces personnes assurent 33% du travail et sont plus productifs que les autres. Ensuite il y a les migrants qui ont le passeport suisse et qui constituent 45 à 60% du nombre de résidents issus de l’immigration. Tout cela montre que nous effectuons la plupart du travail mais que politiquement nous ne sommes pas du tout représentés. Nous sommes partiellement responsables car nous sommes mal organisés et cela a pour résultat que nos demandes ne sont pas assez écoutées. Mais à part cela, je vois que ces derniers temps il y a du changement, et avec votre soutien très vite nous aurons nos représentants à Berne. Ce serait un bon pas pour contrer les courants politiques qui se mettent en confrontation avec les citoyens issus de l’immigration » a conclu M. Bullakaj. Durant ce séminaire s’est aussi exprimé Liri Lushi, représentante de l’organisation sociale culturelle « Aleksandër Moisiu ». Elle s’est surtout focalisée sur les cours d’éducations mise en place par la ville de Zurich et soutenus par le syndicat du travail. « Les parents doivent profiter de cette offre pour avoir une éducation adéquate, une harmonie et des bases sociales fortes », a-t-elle souligné.
Un séminaire sur deux jours a eu lieu le weekend dernier à Berne avec pour sujet les droits des migrants dans le secteur économique, la protection et l’amélioration de leurs droits dans la société suisse et en particulier la formation professionnelle de la femme albanaise.
Le séminaire s’est tenu en langue albanaise et avec une représentation satisfaisante de femmes albanaises, d’après les organisateurs. Le meeting du syndicat Unia a en particulier traité le sujet du droit politique, la participation dans la société et au syndicat. Une place importante dans les débats a occupé le sujet « du contrat type de travail national ». Il a été demandé aux activistes d’Unia de pouvoir participer de façon plus active aux discussions sur l’avenir de ce contrat.
« Unia ne s’engage pas seulement pour de meilleures conditions de travail et pour des salaires correctes, mais aussi pour la protection et l’amélioration des droits des migrants dans notre société » a déclaré le secrétaire syndical de la migration, Osman Osmani.
Hilmi Gashi : les Albanais n’imposent pas assez leurs idées et les demandes qui leur permettraient d’obtenir plus de représentants au sein du syndicat
Le syndicaliste, Hilmi Gashi a décrit le séminaire comme un lieu de rencontres où l’on peut échanger des avis, approfondir sa compréhension de la politique syndicaliste et travailler à une meilleure protection des contrats de travail. Selon M. Gashi, les membres du syndicat sont en général préoccupés par les conditions de travail et leur évolution ainsi que par leur position d’albanais interne au syndicat. A la question d’albinfo.ch de savoir s’il existe une discrimination à l’intérieur du syndicat, M. Gashi a répondu « Non, il n’y a pas de discrimination. Cela fait des années que les Albanais font partie du syndicat, mais leur représentation au sein du syndicat ne correspond pas au nombre de personnes qu’ils représentent. Cela n’a rien à voir avec de la discrimination, mais plutôt avec un manque d’organisation et d’habitue à formuler des demandes au travers de structures ».
Violeta Xhemajli attend des femmes albanaises qu’elles aient plus confiance en elles
La secrétaire syndicale d’Unia, Violeta Xhemajli, a rapporté que s’était la première fois qu’il y avait eu autant de femmes albanaises présentes au séminaire. Selon elle, l’intérêt des migrants pour les activités d’Unia est en train de s’accroître, mais il reste encore beaucoup à faire. « Nous accueillons avec enthousiasme les contributions des femmes qui exigent des droits et une participation égalitaires dans les organisations. En plus de leur engagement au sein du syndicat, nous attendons qu’elles deviennent actives dans les débats éducatifs, dans la société, à l’école et avec les enfants ».
Le temps de parole qui a été accordé par les organisateurs à l’adjoint des socialistes de Saint- Gall, Arbër Bullakaj, était important. Il est considéré comme un candidat sérieux et il pourrait remporter les élections nationales qui auront lieu en octobre. Il s’est exprimé sur la contribution des migrants albanais à la construction du pays.
Bullakaj : notre représentation en Suisse est de 0%. « Nos parents ont travaillé ici comme saisonniers, souvent dans des conditions très difficiles. Nos mères se sont occupées toutes seules de nous. Pour cette raison nous ne devons pas oublier que seul le Parti socialiste et le syndicat se sont engagés pour la réunification de nos familles. Ce sont eux à nouveau qui ont demandé qu’après une intégration réussie, le droit de vote nous soit accordé. L’Office fédéral des Statistiques a dévoilé que 25% des habitants de Suisse ne possèdent pas la nationalité suisse. Ces personnes assurent 33% du travail et sont plus productifs que les autres. Ensuite il y a les migrants qui ont le passeport suisse et qui constituent 45 à 60% du nombre de résidents issus de l’immigration. Tout cela montre que nous effectuons la plupart du travail mais que politiquement nous ne sommes pas du tout représentés. Nous sommes partiellement responsables car nous sommes mal organisés et cela a pour résultat que nos demandes ne sont pas assez écoutées. Mais à part cela, je vois que ces derniers temps il y a du changement, et avec votre soutien très vite nous aurons nos représentants à Berne. Ce serait un bon pas pour contrer les courants politiques qui se mettent en confrontation avec les citoyens issus de l’immigration » a conclu M. Bullakaj.
Durant ce séminaire s’est aussi exprimé Liri Lushi, représentante de l’organisation sociale culturelle « Aleksandër Moisiu ». Elle s’est surtout focalisée sur les cours d’éducations mise en place par la ville de Zurich et soutenus par le syndicat du travail. « Les parents doivent profiter de cette offre pour avoir une éducation adéquate, une harmonie et des bases sociales fortes », a-t-elle souligné.
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