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Manque de place au QKUK pour les migrants nécessitant une dialyse

Shpresa Sllamniku-Syla, cheffe du département d’hémodialyse à Prishtina, a déclaré pour Zëri que de nombreux compatriotes de la diaspora ont besoin de bénéficier de dialyses de sang pendant leur séjour au Kosovo.

« Pour s’assurer d’avoir une place, les citoyens kosovars membres de la diaspora nécessitant de bénéficier de dialyses de sang pendant leur séjour doivent obligatoirement avoir fixé rendez-vous à l’avance à la clinique de néphrologie, car la clinique n’a pas la capacité de traiter plusieurs patients en même temps. Le patient n’est autorisé à effectuer des hémodialyses que pendant trois semaines consécutives au maximum », a-t-elle expliqué.

Elle a dévoilé que le principal problème est le manque de personnel procédant aux hémodialyses, rendant ainsi nécessaire une planification stricte.

« Nos compatriotes viennent en été, et c’est aussi la période où notre personnel se trouve en vacances », a-t-elle ajouté.

La directrice de la clinique de néphrologie, Venera Hasanxhekaj, a déclaré que les réservations pour effectuer des dialyses de la part de patients membres de la diaspora planifiant une visite au pays ont commencé cette année en mai.

« En mars, nous avons eu 2 cas de recours à nos services, et en avril et en mai cinq cas », a-t-elle déclaré.

Elle a réaffirmé le problème lié à l’arrivée d’un grand nombre de migrants pendant les mois d’été, lorsque le personnel du QKUK est en vacances.

  1. N. qui vit depuis plusieurs années en France ne peut pas planifier ses vacances au Kosovo quand cela l’arrange mais doit s’arranger pour y aller quand le centre de dialyse QKUK le lui permet.

L’homme de 57 ans, originaire de Skënderaj, a déclaré qu’à chaque fois que lui et sa famille doivent se rendre au Kosovo, il n’est pas sûr d’obtenir une place pour ses dialyses. « Sans avoir un rendez-vous certain, je ne pars pas en vacances. C’est ma vie qui est en danger », dit-il.

Le migrant kosovar a dévoilé que son assurance paye 120 euros par séance de dialyse. « Malgré cela, nous ne pouvons pas rester au Kosovo aussi longtemps que nous le voudrions, ni planifier les sessions quand cela nous convient », ajoute-t-il.