Les routes nationales sont globalement en bon état

Ein Stau auf der Autobahn A1 vor Wallisellen in Richtung Zuerich, aufgenommen waehrend des Abendverkehrs am Dienstag, 6. Februar 2024 in Wallisellen. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

Comme le montre la dernière édition du rapport sur l’état du réseau des routes nationales publié par l’Office fédéral des routes (OFROU), ledit réseau reste en bon état. En 2023, l’OFROU a investi environ 1,2 milliard de francs dans l’entretien des routes nationales.

Les routes nationales revêtent une importance majeure pour l’ensemble du réseau de transport : alors qu’elles représentent environ 3 % de la longueur totale du réseau routier, elles absorbent plus de 45 % de l’ensemble du trafic routier suisse. Elles sont également primordiales pour le trafic routier de marchandises : plus de 70 % de celui-ci transite par les routes nationales. La valeur de remplacement du réseau des routes nationales s’élève à 141 milliards de francs. L’OFROU a investi l’an dernier près de 1,2 milliard de francs dans l’entretien de ces infrastructures afin qu’elles demeurent en bon état.

97 % des chaussées sont en bon état

Les routes nationales sont entretenues régulièrement et en bon état dans l’ensemble, comme l’indiquent les chiffres de 2023 que l’OFROU a publiés dans son rapport sur l’état du réseau des routes nationales. Environ 88 % de l’ensemble des installations sont dans un état réputé bon ou acceptable (classes d’état 1 et 2 sur un total de cinq classes). S’agissant des chaussées et des revêtements, 97 % se trouvent dans un état jugé bon ou moyen (classes d’état 1 et 2) et quelque 3 % dans un état satisfaisant (classe d’état 3).

En ce qui concerne les ouvrages d’art (par ex. ponts, passages à faune, galeries), 91 % sont dans un état considéré comme bon ou acceptable. Près de 9 % d’entre eux présentent des dommages de gravité moyenne (classe d’état 3), qui n’ont toutefois aucune incidence sur la sécurité structurale ou sur la sécurité routière. Quelque 0,7 % des ouvrages sont en mauvais état (classe d’état 4). Ceux-ci devront faire l’objet d’une réfection ou d’un remplacement au cours des prochaines années, mais la sécurité structurale et la sécurité routière restent garanties.

La sécurité est garantie

78 % des tunnels inspectés sont dans un état jugé bon ou acceptable (classes d’état 1 et 2). 19 % présentent des dommages de gravité moyenne et doivent donc faire l’objet d’une surveillance renforcée (classe d’état 3). Six ouvrages sont en mauvais état et devront donc être rénovés à moyen terme. Aucun tunnel ne se trouve dans un état alarmant, autrement dit dans un état qui ne permette plus son exploitation.

Les équipements d’exploitation et de sécurité (EES), tels que les câbles, les dispositifs d’éclairage ou la signalisation, sont pour la plupart bien conservés : 85 % d’entre eux sont dans un état jugé bon ou acceptable (classes d’état 1 et 2). 14 % des installations présentent des dommages de gravité moyenne. Dans 5 % des tunnels, les EES sont en mauvais état et devront être rénovés dans les prochaines années. Fin 2023, les EES des tunnels de Neuenhof et du Baregg (A1, AG) se trouvaient dans un état alarmant. Ils font actuellement l’objet d’une réfection complète dans ces deux tunnels.

Relevé de l’état des routes nationales

Tous les cinq ans, les ouvrages font l’objet d’une inspection et d’une évaluation complètes, qui consistent à examiner non seulement leurs divers éléments et installations, mais aussi leur aspect général. Les résultats ainsi obtenus servent de base à la planification des travaux d’entretien sur le réseau des routes nationales.

Le nouveau rapport sur l’état du réseau présente la situation à fin 2023. Il ne tient donc pas compte des travaux de réfection lancés ou réalisés en 2024.

La sécurité n’est pas remise en question dans le cas des ouvrages catégorisés dans les classes d’état 1 à 4. Selon la situation, ceux de la classe 4 peuvent nécessiter des mesures à moyen terme. Pour les ouvrages relevant de la classe 5, des mesures à plus court terme s’imposent, comme le remplacement d’éléments individuels, le montage de supports provisoires ou l’introduction d’une limitation de poids sur les ponts.

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