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Les experts internationaux : la démarcation avec le Monténégro est correcte
Le comité composé de trois experts internationaux a reconfirmé ce que la Commission précédente avait déclaré par rapport à la démarcation de la frontière entre le Kosovo et le Monténégro.
Les experts internationaux qui ont été nommés par la présidente du Kosovo Atifete Jahjaga ont déclaré que l’accord sur la démarcation avec le Monténégro est en ordre et qu’il n’y a pas de violations.
« Du côté juridique et technique, les experts internationaux n’ont pas constaté des violations et ont noté que le processus a été mené conformément au droit. La Commission a estimé que le processus de démarcation aurait dû être plus transparent et qu’il aurait été judicieux de familiariser le public avec les cartes et l’arpentage », a déclaré la Présidente Jahjaga.
Mais même après cette nouvelle évaluation, les trois partis d’opposition, le Vetëvendosje, l’AAK et le Nisma, s’y opposent et estiment que la commission est politique. L’opposition a exprimé son scepticisme « parce que le comité ne contenait aucun expert local et d’autre part elle avait déterminé que la méthode de travail devait être la même que celle de la commission précédente ».
« L’opposition estime que les conclusions de l’équipe internationale évaluant le travail de la Commission d’État du Kosovo concernant la démarcation de la frontière avec le Monténégro sont des évaluations qui sont faites pour les besoins de la présidente Jahjaga », peut-on lire dans la réponse de l’opposition.
Les frontières du Kosovo, selon l’opposition, ne peuvent être décidées que par une commission crédible du Kosovo qui utilisera une méthodologie adaptée de travail et des données scientifiques, mais pas par un groupe de trois personnes dont un seul est un expert dans le domaine alors que les deux autres sont des diplomates.
Le gouvernement du Kosovo quant à lui se félicite des conclusions de la Commission sur la démarcation, car elles sont compatibles avec les constatations antérieures du Département d’État américain.
Burton Fletcher, membre de la Commission internationale, a déclaré que le processus avait une base juridique solide et que le travail de la commission d’État du Kosovo est légitime.
« Nous avons constaté la rigueur du travail de la Commission d’État du Kosovo. Le processus avait une base juridique solide. De ce fait, nous avons conclu que sur l’aspect juridique, le processus et le travail de la Commission est légitime », a déclaré Barton.
Deux semaines auparavant, la présidente Jahjaga avait nommé trois experts internationaux, un Américain, un Britannique et un Allemand pour vérifier si oui ou non le Kosovo aurait donné des terrains au Monténégro. Selon l’opposition, l’accord d’août 2015 a cédé au Monténégro 8 300 hectares de terres.
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