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Les Balkans, plus proches de l’UE
La conférence sur les Balkans à Berlin ouvre un nouveau chapitre dans les relations entre l’UE et la région des Balkans
Durant cette conférence, Angela Merkel, chancelière allemande, ainsi que le président de la commission Européenne, Jose Manuel Barroso, ont exprimé leur soutien vis-à-vis des pays des Balkans.
« Nous nous engageons afin qu’il n’y ait pas de guerre mais la paix dans les Balkans. Étant donné que la région est caractérisée par beaucoup d’événements, une adhésion à l’UE est possible. Pour cette raison, cette conférence se tiendra chaque année, pour les 4 ans à venir » s’est exprimée Merkel, à Berlin.
La chancelière allemande a également promis qu’un processus continuel sera mis en place afin de résoudre les problèmes de la région, en soulignant le cas du Kosovo et de la Serbie, mais également de la Bosnie-Herzégovine.
Edi Rama, premier ministre de l’Albanie, a confirmé que cette rencontre aurait lieu chaque année.
« Nous sommes conscients des doutes et des déceptions de l’UE. Cependant, nous voyons l’UE non seulement comme un succès mais également un développement. Tous les pays de la région sont aujourd’hui réunis sur le chemin des réformes, afin de pouvoir un jour se joindre à la famille européenne. C’est une route longue et difficile, mais géopolitiquement et géo-stratégiquement, nous sommes conscients que ceci est notre futur » a ajouté Rama.
Le dirigeant du gouvernement albanais a fait savoir qu’il sera en visite officielle à Belgrade le 22 octobre, sur invitation de son homologue Serbe, Aleksandar Vuçiç.
La conférence sur les Balkans se tiendra l’année prochaine en Autriche, puis en France.
Les chefs des pays de l’Albanie, du Kosovo, de la Macédoine, de la Serbie, du Monténégro et de la Bosnie-Herzégovine, ainsi que les membres de l’UE, la Slovénie et la Croatie, ont pris part à cette conférence.
17:00 – Merkel demande aux pays des Balkans de collaborer
Le sommet sur les Balkans a maintenant officiellement commencé.
La chancelière allemande, Angela Merkel, ainsi que d’autres fonctionnaires de l’UE ont rassemblé ce jeudi à Berlin les dirigeants des huit pays des Balkans de l’Est afin de promouvoir les réformes économiques et politiques.
C’est sous la direction d’Angela Merkel que le sommet des Balkans a commencé. Le rassemblement se déroule dans la salle des réunions du gouvernement d’Allemagne.
Merkel a accordé de l’importance à la collaboration entre les pays des Balkans.
Elle a expliqué que ce sommet venait précisément dans un temps de paix, marquant la centième année du début de la 1ère guerre mondiale, et 75 ans après la fin de la 2ème guerre mondiale.
“Beaucoup de belles choses peuvent se faire ensemble. Nous avons besoin d’intensifier les relations entre nos pays. Cette année, c’est le 100ème anniversaire de la première guerre mondiale, le 75ème de la fin de la deuxième guerre, le 25ème de la chute du mur de Berlin. Aujourd’hui, les Balkans sont en paix » s’est exprimée Merkel.
Avant le début de la conférence, la chancelière a indiqué que les pays des Balkans possèdent « une perspective européenne » et a ainsi ajouté que l’adhésion à l’UE dépend de la mise en place des réformes.
La chancelière a transmis le même message à ces pays en juillet. Merkel a répété les demandes de Dubrovnik, affirmant que les citoyens des Balkans sont lassés de la corruption et veulent voir des tribunaux efficaces.
La mauvaise gestion, le crime organisé, et l’économie informelle sont des problèmes récurrents dans tous les pays. S’ajoute à ceux-ci l’important taux de chômage.
La conférence à Berlin alimente les espoirs des participants, comme par exemple pour le ministre kosovar des affaires étrangères, Enver Hoxhaj.
« Il n’y a aucun autre pays dans les Balkans, où vous retrouvez un nombre de facteurs autant favorables que le peuple et les institutions à une intégration européenne du Kosovo » a indiqué Enver Hoxhaj.
Son souhait, concrètement, est l’accord de stabilisation et d’association avec l’UE.
« Nous avons besoin d’une unification de l’Europe autour de la reconnaissance du Kosovo. Mes inquiétudes sont justifiées, car cinq des pays de l’UE ne reconnaissent pas la République du Kosovo » a terminé le diplomate kosovar à Berlin.
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