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Les Balkans ne respectent ni la liberté ni les droits de l’Homme

Selon « Freedom House », depuis 2010, les pays des Balkans occidentaux ont fait des pas en arrière en ce qui concerne la liberté, les droits de l’homme et la démocratisation de la société, et ce même si certains pays ont fait des progrès envers leur adhésion à l’Union européenne. C’est ainsi que l’organisation « Freedom House » a […]

Selon « Freedom House », depuis 2010, les pays des Balkans occidentaux ont fait des pas en arrière en ce qui concerne la liberté, les droits de l’homme et la démocratisation de la société, et ce même si certains pays ont fait des progrès envers leur adhésion à l’Union européenne. C’est ainsi que l’organisation « Freedom House » a évalué la situation lors des recherches les plus récentes relatives aux droits de l’homme et aux libertés dans le monde.

Selon ce rapport, les hommes forts en Serbie et au Monténégro exercent déjà un contrôle presque incontesté sur les institutions de l’État, tandis que la Macédoine a glissé vers la polarisation politique qui est survenue suite à un énorme scandale de corruption qui a conduit à de nouvelles élections.

« En ce qui concerne le Kosovo et la Bosnie, le renforcement de l’État a atteint une impasse. Les structures gouvernementales mises en place pour maintenir la paix entravent le développement. La stagnation politique et économique alimente ainsi la frustration populaire », est-il écrit dans le rapport de « Freedom House ».

Cependant, selon le rapport « Nations in Transit » de « Freedom House », c’est la Macédoine qui enregistre la plus forte régression parmi les 29 pays étudiés pour cette année. Depuis 2001 le pays traverse une crise politique grave.

Selon « Freedom House », les développements internes dans les Balkans risquent d’être rendus encore plus compliqués par la fermeture des frontières européennes mise en place pour enrayer l’afflux de migrants rejoignant les pays de l’UE par la route des Balkans. Mais, toujours selon « Freedom House », la crise de l’immigration ne doit pas devenir un prétexte pour isoler les Balkans du reste de l’Europe.