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Dès janvier 2015, les Kosovars disposeront d’une assurance maladie

Le projet de loi sur les assurances-maladie offrira un service de qualité aux citoyens kosovars. C'est ce que promet le Ministère de la santé. Ces assurances entreront en vigueur dès janvier 2015.

La République du Kosovo est le seul pays en Europe qui ne fonctionne pas sur le modèle des assurances-maladie. Depuis la fin de la guerre (1999), la plupart des services médicaux sont gratuits. Cette année, le gouvernement kosovar a préparé une nouvelle loi sur la question. Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2015.

Le projet pour les assurances-maladie, monté par le Ministère de la santé, a été ratifié par le Parlement kosovar il y a maintenant deux semaines. Faik Hoti, directeur du Département Communication du ministère, a déclaré que ce projet de loi allait offrir des services de qualité aux citoyens. «Les citoyens vont payer des primes (sauf les catégories de personnes exemptées) et auront accès à un système de soins de bien meilleure qualité qu’aujourd’hui», a déclaré Faik Hoti au journal «Zëri». Selon lui, ce projet de loi n’alourdira pas le budget de l’Etat. Le système est sensé être financé par les primes récoltées.

Certaines catégories de personnes seront exemptées de primes, et auront un accès gratuit au soin. Il s’agit des familles pauvres bénéficiant de l’aide sociale, des prisonniers, des individus vivant au sein d’institutions étatiques (les orphelinats et autres foyers), des personnes à capacités limitées, des personnes âgées vivant en maison de retraite, etc.

La loi prévoit également que les employés et les employeurs verseront 3,5% du salaire brut à la caisse de l’assurance-maladie. Dans les sociétés ou organisations privées dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas les 50 mille euros annuels, c’est uniquement l’employé qui paiera sa participation à hauteur de 3,5% du salaire brut. Par ailleurs, des assurances complémentaires privées pourront être contractées auprès des sociétés qui en proposent.

Le projet de loi devrait être soumis à une deuxième lecture au Parlement d’ici un ou deux mois. Le ministère espère que le texte passera cette deuxième lecture.