L’Albanie va fermer TikTok pendant au moins un an

Le Premier ministre albanais, Edi Rama, a annoncé le 21 décembre 2024 la fermeture de TikTok dans le pays pendant au moins un an, à compter de début 2025. Cette décision intervient suite à un drame tragique : un élève de 14 ans a été tué lors d’une altercation près d’une école à Tirana, qui aurait été déclenchée par un conflit sur les réseaux sociaux. Ce décès a ravivé le débat sur l’impact négatif des plateformes sociales sur les jeunes, notamment TikTok, particulièrement populaire auprès des adolescents en Albanie.

Rama a qualifié TikTok de « voyou du quartier » et justifié la suspension en soulignant la nécessité de protéger les enfants et de mieux encadrer leur utilisation des réseaux sociaux. Le gouvernement prévoit en parallèle de lancer des programmes éducatifs visant à aider les élèves et les parents à mieux suivre le parcours scolaire des jeunes et à comprendre l’usage des technologies.

TikTok, qui est détenu par le groupe chinois ByteDance et qui compte plus d’un milliard d’utilisateurs dans le monde, est souvent critiqué pour la diffusion de contenus violents, illégaux ou inappropriés, en particulier parmi les jeunes. Ces critiques rejoignent celles des autorités albanaises, qui se sont alarmées de l’impact négatif de l’application sur les jeunes utilisateurs. En Chine, TikTok est censé promouvoir des contenus éducatifs et positifs, mais à l’international, l’application est accusée de renforcer des contenus nuisibles et de favoriser des comportements violents.

Cette interdiction s’inscrit dans un contexte global où TikTok fait face à des controverses, notamment des accusations de manipulation de données et d’espionnage, et est déjà interdit dans plusieurs pays, dont l’Inde et certains États européens.

 

Visite du chef de l’Armée à la troupe suisse au Kosovo et en Bosnie-et-Herzégovine

Les 19 et 20 décembre 2024, le commandant de corps Thomas Süssli, chef de l’Armée, se rend au Kosovo et en Bosnie-et-Herzégovine pour une visite à la troupe suisse contribuant aux opérations de promotion militaire de la paix. A cette occasion, il rencontrera également le commandant de la Kosovo Force (KFOR).

Lors de sa visite à la troupe, le chef de l’Armée entend s’entretenir avec les militaires suisses qui y sont déployés et recueillir des impressions sur les diverses prestations fournies en faveur de la Kosovo Force (KFOR). Un entretien bilatéral avec le commandant de la KFOR, le major-général Enrico Barduani des forces armées italiennes, est prévu à cette occasion. Le mandat de l’Armée suisse au profit de la KFOR a été renouvelé en 2023 et court jusqu’à la fin de l’année 2026.

Le chef de l’Armée se rendra ensuite en Bosnie et Herzégovine afin d’obtenir un aperçu de la situation qui prévaut dans la région. Il y rencontrera les militaires suisses de la mission Althea de la Force de l’Union européenne (EUFOR).

Le chef de l’Armée sera accompagné par le Landesfähnrich Jakob Signer (AI) et par la conseillère d’État Katrin Alder (AR), respectivement président et membre du comité de la Conférence gouvernementale des affaires militaires, de la protection civile et des sapeurs-pompiers (CG MPS) ainsi que par le député au Grand conseil bernois Francesco Rappa. Des représentants de l’Armée seront aussi présents.

La promotion militaire de la paix dans le cadre d’opérations multinationales est l’une des trois missions de l’Armée suisse. Actuellement, près de 300 femmes et hommes des rangs les plus divers sont engagés dans plus de 15 pays en faveur de la paix.

Le Ministère public zurichois ouvre une procédure contre Sanija Ameti

Le Ministère public zurichois a ouvert une procédure pénale contre Sanija Ameti. En septembre, la politicienne du Parti libéral-radical (PLR) avait tiré sur une image de Jésus et Marie avec un pistolet à air comprimé. Elle avait brièvement publié des photos de l’incident sur Instagram, ce qui avait suscité de vives critiques.

La procédure pénale a été ouverte pour atteinte à la liberté de croyance et de culte, a expliqué le porte-parole du Ministère public zurichois au portail d’information Watson. Suite à la publication des images sur les réseaux sociaux, plusieurs plaintes pénales ont été déposées contre la femme de 32 ans.

Ce week-end, la politicienne du PLR s’est exprimée pour la première fois en détail sur l’incident dans les médias. Dans une interview accordée à CH Media, elle a expliqué qu’elle souhaitait rester en politique. Abandonner son engagement politique n’a jamais été une option pour elle, a déclaré la co-présidente d’Operation Libero.

Après le scandale des tirs sur l’image de la Vierge Marie, la femme de 32 ans avait déjà présenté des excuses publiques. Dans sa dernière interview, elle a également déclaré : “J’ai honte et je m’excuse pour cela”.

Au cours de l’entretien, elle a également établi un lien entre la mort de son frère et la publication de l’exercice de tir. “C’est une contextualisation de ce qui s’est passé, pas une justification”, a déclaré Ameti.

Pendant qu’elle tirait, elle pensait à son frère. “Mon frère a été tué avant que nous ne partions”, a déclaré la juriste née en Bosnie-Herzégovine. Elle a longtemps essayé d’échapper à ce souvenir.

Pendant l’exercice de tir, une douleur est apparue en elle. “Je ne pouvais pas supporter la douleur seule et je voulais l’éteindre. Et apparemment, je ne savais pas où la mettre, sauf la poster”, a-t-elle déclaré. C’était “impulsif et irréfléchi”./SRF

Berne : Promotion des livres “Voler là où tu n’étais pas” et “Hanna”

L’ambassade du Kosovo à Berne a accueilli hier soir la promotion de deux livres : “Voler là où tu n’étais pas”, de l’auteure décédée Miradije Maliqi, et le livre en allemand “Hanna” de Fatmire Sopa.

L’Association des écrivains albanais de la diaspora, en collaboration avec l’ambassade de la République du Kosovo à Berne et l’ambassade de la République d’Albanie en Suisse, a organisé l’événement de promotion de ces livres, rapporte albinfo.ch.

Étaient présentes Shukrije Ramadani, représentante de l’ambassade du Kosovo en Suisse, et Monika Zguro, chargée d’affaires de l’ambassade d’Albanie en Suisse.

 

albinfo.ch
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Shaqiri critique sévèrement l’arbitre après le match nul du FC Bâle

Après le match nul 1-1 entre le FC Bâle et le FC Saint-Gall, marqué par deux buts annulés, un carton rouge et des fautes brutales, la star du FCB, Xherdan Shaqiri, n’a pas mâché ses mots envers l’équipe arbitrale dirigée par Lionel Tschudi. L’ancienne star de l’équipe nationale a choisi des mots durs.

“C’est incroyable la décision qu’a prise l’arbitre. Le but aurait dû être accordé”, a-t-il déclaré.

Shaqiri faisait référence au but refusé d’Anton Kade. Ce dernier n’a pas été comptabilisé car Bénie Traoré a heurté violemment Jordi Quintilla à la cheville juste avant l’égalisation. Pour cette intervention, le joueur du FC Bâle a reçu un carton rouge après consultation de la VAR.

“Hier, nous avons vu une énorme erreur d’arbitrage lors de Lucerne-Lugano, lorsque l’arbitre a accordé un penalty alors que la faute avait eu lieu en dehors de la surface de réparation”. La star du FCB estime qu’il faut se demander s’il existe vraiment de meilleurs arbitres. “Il y a tout simplement trop de mauvaises décisions, même avec la VAR”, a-t-il ajouté.

Pour Shaqiri, le but de Kade aurait dû être validé. “Il est clair que Traoré a touché le ballon en premier. Il a glissé, mais il est allé directement vers le ballon. L’adversaire était en retard. C’est tout à fait normal qu’il ait ensuite touché l’adversaire”, a répété Shaqiri. “Une décision clairement erronée pour moi”.

Selon l’expert en arbitrage de Blue Sport, Stephan Klossner, l’équipe arbitrale dirigée par Lionel Tschudi avait raison.

“C’est la situation la plus difficile pour la VAR et l’arbitre”, a-t-il expliqué. “Traoré saute haut et de manière imprudente avec un risque élevé pour jouer le ballon et touche Quintilla. Heureusement, je n’ai pas eu à prendre cette décision.” L’ancienne star de l’équipe nationale, Admir Mehmedi, a compris Shaqiri, mais il a également déclaré sur le plateau de Blue Sport : “D’un point de vue footballistique, ce n’est pas un carton rouge pour moi non plus. Mais selon les règles, ça l’est. On peut en discuter pendant longtemps”./20minuten

La soirée AlbGala de la plateforme médiatique Albinfo.ch, une expérience inoubliable

Dans une ambiance solennelle et chaleureuse, la plateforme médiatique Albinfo.ch a organisé hier soir à Zurich la soirée AlbGala de fin d’année.

L’événement a été honoré par la présence de chefs de missions diplomatiques des pays albanais, de politiciens albanais-suisses, ainsi que de nombreux acteurs culturels, sociaux et sportifs, albanais et suisses.

Sevdail Tahiri, directeur de la plateforme Albinfo.ch

Un certain nombre de personnalités du monde des affaires, partenaires d’Albinfo.ch, qui ont grandement contribué au succès de la plateforme, ont également participé à la soirée.

Comme le veut la tradition, des prix ont été décernés aux Personnalités de l’année 2024 dans six catégories différentes, qui ont marqué l’année 2024 au sein de la communauté albanaise de Suisse par leurs réalisations.

Dr. Bashkim Iseni, fondateur d’Albinfo.ch

Le prix de l’engagement social et de l’humanisme a été décerné à Valdete Hoti, une humanitaire reconnue de Zurich.

Valdete Hoti, humanitaire reconnue de Zurich, recevant le prix de l’ambassadeur du Kosovo en Suisse, Mentor Latifi

Pour la politique, le prix a été remis à Florian Haçkaj, militant et homme d’affaires, tandis que pour le sport, Albinfo.ch a récompensé Bekim Zogaj, arbitre de renommée internationale.

FFlorian Haçkaj, militant et homme d’affaires
Bekim Zogaj, arbitre de renommée internationale

Nazmi Mehmetaj, homme d’affaires réputé de Suisse romande et propriétaire de la société Greenhouse, a été élu Personnalité de l’année 2024 dans le secteur des affaires.

Nazmi Mehmetaj, propriétaire de la société Greenhouse, recevant le prix de Gzim Hasani de smzh AG, qui a été nommé PDG le plus influent de l’année 2024

Për kulturë, gjegjësisht për muzikë, çmimi ka shkuar në duart e këngëtarit të suksesshëm të muzikës rap, Arbër Rama (EAZ).

Arbër Rama (EAZ), recevant le prix de Shkodran Osmanaj, qui se produit depuis longtemps avec certains des orchestres les plus réputés de Suisse

Pour la culture, et plus précisément pour la musique, le prix a été décerné au chanteur de rap à succès, Arbër Rama (EAZ).

Le Dr Edin Nevzati, neurochirurgien et professeur d’université, a été nommé Personnalité de l’année 2024 en médecine.

La mère du neurochirurgien et professeur d’université, Edin Nevzati, recevant le prix de Heinrich Meister, PDG et président de l’école Benedict

La soirée a été animée par le célèbre présentateur kosovar, Berat Miftari.

La pianiste Kristina Martini et Florent Abrashi avec son groupe, venus de Pristina, ont assuré l’ambiance musicale de la soirée.

L’événement s’est tenu dans le restaurant moderne Letzigrund des frères Kqira à Zurich, qui ont accueilli et régalé les invités avec professionnalisme et des plats préparés et servis avec amour.

Une soirée inoubliable pour les quelque 200 invités du gala organisé par la plateforme médiatique Albinfo.ch.

En 2023, le nombre de bénéficiaires de transplantation d’organe a augmenté de 20%

En 2023, 661 personnes ont été admises dans un hôpital suisse pour y bénéficier d’une transplantation d’organe solide. Les greffes de rein sont de loin les plus pratiquées (372 cas), suivies par celles de foie (138), de poumon (69) et de coeur (63). 2023 constitue une année record du point de vue du nombre d’hospitalisations pour transplantation (+20% par rapport à la moyenne 2020-2022). Deux tiers des receveurs d’organes étaient de sexe masculin et un tiers féminin. Quatorze enfants de moins de 15 ans faisaient partie des bénéficiaires, selon les nouveaux résultats de l’Office fédéral de la statistique.

Les hospitalisations pour transplantation n’ont jamais été aussi nombreuses qu’en 2023. Pour les transplantations cardiaques, les valeurs pour 2023 sont de 77% plus élevées que la moyenne 2020-2022 ; pour les greffes de poumon, la hausse est de 56% et de 17% pour celles de rein.

Une majorité d’hommes

En 2023, deux tiers des personnes bénéficiaires d’une transplantation d’organe étaient des hommes. Ils étaient également plus représentés parmi les donneurs décédés (61%). Par contre, les personnes faisant don de leur vivant d’un de leurs reins étaient pour deux tiers des femmes. Les hommes sont plus souvent atteints que les femmes par les maladies pouvant rendre une transplantation nécessaire: les plus fréquentes sont l’insuffisance cardiaque, les cirrhoses, les maladies pulmonaires obstructives chroniques et les insuffisances rénales.

Des réadmissions fréquentes

Pour une greffe de rein, la durée moyenne totale du séjour hospitalier était de 12 jours. Les autres greffes nécessitaient une prise en charge nettement plus longue : 29 jours pour le foie, 44 jours pour le poumon, 50 jours pour le coeur. La proportion de patients réhospitalisés moins d’un an après la transplantation allait de 62% pour les greffes de rein à 89% pour les celles de coeur. Les causes de ces réhospitalisations étaient un échec ou un rejet de la greffe dans quelque 15% des cas en moyenne pour le coeur, le rein et le foie, et dans 26% des cas pour le poumon.

Près de 76 millions de coûts totaux 

En 2022, chaque transplantation de coeur ou de poumon a coûté en moyenne plus de 250 000 francs. Celles de foie affichaient un coût moyen unitaire de 232 000 francs, celles de rein 70 000 francs. Le coût total des transplantations s’est élevé à 76 millions de francs. Toutes les opérations de transplantation ont eu lieu soit dans un hôpital universitaire, soit dans le seul hôpital cantonal qui pratique des greffes rénales.

Kurti s’exprime au Forum économique Suisse-Kosovo et met en avant un “partenariat solide

Soulignant le partenariat culturel et politique déjà fort qui unit le Kosovo et la Suisse, le chef du gouvernement kosovar a déclaré qu’il était naturel que ce lien se consolide chaque jour davantage sur le plan économique. Il a également remercié tous ceux qui contribuent à cette évolution.

“Nous avons la chance de bénéficier de ce partenariat, ou plutôt de cette véritable amitié. C’est pourquoi je me réjouis que ce forum nous permette d’approfondir cette relation, notamment dans les domaines du commerce, de l’investissement et de l’innovation technologique”, a indiqué le Premier ministre. Il a rappelé que la Suisse est la cinquième destination d’exportation du Kosovo et qu’en 2022, pour la première fois, la balance commerciale avec la Suisse a été excédentaire, avec 64 millions d’euros d’exportations contre 39 millions d’euros d’importations.

  1. Kurti a ajouté que le gouvernement du Kosovo est déterminé à créer un environnement économique attractif pour les investissements et favorable à une croissance durable.

“Ensemble, ouvrons la voie à un partenariat plus fort et plus prospère entre le Kosovo et la Suisse”, a-t-il conclu.

Les ingénieurs albanais de Suisse : un éclairage professionnel sur la pénurie de talents

Défis communs pour attirer et retenir les talents


@AES : Mentor Latifi, Ambassadeur de la République du Kosovo à Berne

L’ambassadeur de la République du Kosovo, Mentor Latifi, a ouvert le débat en soulignant les défis communs à la Suisse et à son pays d’origine : « Dans des contextes différents, la question essentielle demeure : comment attirer et retenir les talents dans un monde en perpétuelle mutation ? » Ce constat a ouvert la voie à des interventions centrées sur une vision proactive, visant à transformer cette crise en levier de croissance partagée.

Un appel à l’action collective : transformer les défis en opportunités


@Mentor Ilazi, Président de l’AES– Albanian Engineering of Switzerland

Dans son mot d’accueil, le président de l’AES, Mentor Ilazi, a souligné l’ampleur et l’urgence du problème. « Ce défi touche des secteurs essentiels – santé, technologie, ingénierie, construction, électriciens de réseau – et menace notre compétitivité », a-t-il déclaré. Avec une pénurie de 30 000 ingénieurs aujourd’hui et une prévision de 300 000 ouvriers qualifiés manquants d’ici 2030, l’enjeu est colossal. « L’AES réunit les ingénieurs et architectes d’origine albanaise en Suisse pour soutenir ses membres, faciliter les échanges et contribuer aux défis d’une société durable », a-t-il conclu, en appelant à un engagement collectif.

Pour illustrer son propos, il mentionne l’exemple vaudois, où 1 000 élèves suivent une année d’orientation pour définir leur parcours. « Peut-on réduire ce nombre en renforçant l’accompagnement précoce ? » suggère-t-il. Il propose même une « Task Force nationale », une structure institutionnelle pour coordonner les initiatives et agir de concert. Ses propos résonnent dans la salle, et plusieurs hochements de tête semblent approuver cette idée de coordination collective.

Une réponse multisectorielle et éthique

Les co-organisateurs ont souligné la nécessité d’une réponse intégrée, impliquant à la fois les secteurs et les nations. « Cette crise demande une collaboration non seulement entre secteurs, mais aussi entre pays, » ont-ils affirmé, rappelant que la pénurie de main-d’œuvre qualifiée en Suisse – particulièrement dans les soins de santé, l’ingénierie et l’artisanat – exige des réponses équilibrées afin de ne pas épuiser les ressources humaines des autres pays.

Un volet éthique pourrait compléter cette réflexion : comment garantir que les partenariats avec les pays des Balkans n’accélèrent pas l’épuisement de leurs propres ressources humaines ? Une réflexion sur un équilibre gagnant-gagnant pourrait enrichir les prochaines discussions.

Un manque de 300 000 à 460 000 travailleurs d’ici 2035


@Marco Taddei, directeur romand de l’Union patronale suisse

Marco Taddei, directeur romand de l’Union patronale suisse, a tiré la sonnette d’alarme en présentant des projections alarmantes. Selon lui, le vieillissement démographique et le départ à la retraite des baby-boomers pourraient créer un déficit de 300 000 à 460 000 travailleurs d’ici 2035, un défi exacerbé par la difficulté de la relève à combler cet écart.

Pour y remédier, Taddei préconise de mobiliser davantage la main-d’œuvre indigène, en intégrant les plus de 50 ans, les femmes et les migrants dans les secteurs les plus touchés. Il appelle également à un assouplissement des politiques d’immigration pour attirer les talents étrangers, tout en mettant l’accent sur la formation continue et la reconversion professionnelle dans les métiers en tension. « Sans ces ajustements, la compétitivité de notre économie pourrait être gravement compromise », avertit-il, soulignant l’urgence d’une réponse politique et économique coordonnée.

En fin de conférence, l’ambassadeur du Kosovo et Taddei ont discuté d’une collaboration pour intégrer des talents albanais.

Revaloriser le système de formation : une priorité partagée


@Jean-Paul Venditti, directeur du Centre de formation romand des électriciens de réseau (CIFER), Antoine Racciatti, directeur des ressources humaines du groupe Orllati,
Marco Taddei, directeur romand de l’Union patronale suisse

Jean-Paul Venditti, directeur du Centre de formation romand des électriciens de réseau (CIFER), a mis en lumière une problématique spécifique mais cruciale : le manque d’électriciens de réseau, ces professionnels essentiels à la gestion et au maintien des infrastructures énergétiques suisses. Selon lui, ce métier, bien que technique et stratégique pour la transition énergétique, souffre d’un manque de visibilité et d’attractivité auprès des jeunes générations. « Je résumerais la situation en trois mots : stimulation, enthousiasme et vocation. Pourquoi n’existe-t-il pas de films, de séries ou de jeux vidéo qui mettent en avant notre métier, alors qu’ils existent pour les médecins ou les policiers ? » a-t-il interrogé, appelant à une revalorisation médiatique des métiers techniques. Pour Venditti, il ne s’agit pas seulement d’un défi de ressources humaines, mais d’une question stratégique pour assurer la résilience des infrastructures énergétiques du pays.

Une réponse collective et innovante pour les électriciens de réseau

Pour répondre à cette pénurie, Venditti propose des solutions concrètes et audacieuses, comme la création d’un fonds dédié à la production de contenus médiatiques valorisant les métiers techniques, afin de susciter des vocations dès le plus jeune âge. Par ailleurs, il insiste sur l’importance d’investir dans la formation duale, qui allie théorie et pratique, pour adapter les compétences des apprentis aux besoins actuels et futurs du marché. « Ces métiers doivent devenir synonymes de fierté professionnelle et de perspectives d’avenir », a-t-il déclaré.

Flexibilité et ouverture : un marché du travail adapté

Ardian Laha, représentant de swissstaffing, a présenté des données tirées du White Paper de son organisation, mettant en lumière les transformations nécessaires pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre en Suisse. Il a souligné que la flexibilité est devenue un facteur clé pour attirer et fidéliser les talents dans un marché en mutation rapide. « Notre enquête auprès de plus de 1 200 travailleurs montre que la flexibilité – qu’il s’agisse des horaires, du lieu de travail ou de la répartition des tâches – est aujourd’hui essentielle », a-t-il déclaré. Laha a également insisté sur l’importance d’offrir des conditions adaptées aux besoins individuels, ce qui pourrait encourager la réintégration de nombreuses personnes actuellement en marge du marché du travail.

Cependant, il a averti que cette nouvelle flexibilité comporte des défis, notamment en matière de santé et de bien-être des employés. Selon lui, il est impératif d’adapter le cadre légal pour protéger les travailleurs dans ce contexte de changement. « Les entreprises doivent s’ajuster aux attentes des nouvelles générations et proposer des environnements de travail plus souples, mais elles ne peuvent pas le faire sans un soutien législatif adéquat », a-t-il ajouté. Cette approche, selon Laha, représente une des opportunités non seulement pour résoudre la pénurie actuelle, mais aussi pour réinventer le marché de l’emploi suisse en le rendant plus inclusif et durable.

La double responsabilité de la diaspora albanaise

@Arben Shabani, directeur d’Hitachi Energy et membre de l’AES

Arben Shabani, cadre dirigeant chez Hitachi Energy et membre de l’AES, a apporté un éclairage unique sur la pénurie de main-d’œuvre qualifiée en Suisse, en insistant sur le rôle crucial de la diaspora albanaise dans cette problématique. « En tant que diaspora, nous avons une double responsabilité : contribuer au développement du pays où nous vivons tout en soutenant celui dont nous sommes originaires », a-t-il affirmé. Shabani a souligné que l’apprentissage, pierre angulaire du système éducatif suisse, est « la voie royale » pour intégrer et former les talents, et a mis en avant l’importance des partenariats entre les entreprises et les institutions éducatives pour garantir un pipeline constant de professionnels qualifiés.
Une stratégie internationale et locale pour répondre à la pénurie.

Arben Shabani a également détaillé les initiatives de Hitachi Energy pour pallier la pénurie de main-d’œuvre. L’entreprise mise sur une combinaison de solutions : externaliser certaines fonctions vers des centres opérationnels à l’étranger, comme en Inde ou en République tchèque, tout en investissant localement dans des programmes de formation avec des partenaires éducatifs suisses tels que LIBS (Industrielle Berufslehren Schweiz). « Ces approches permettent non seulement d’optimiser les ressources, mais aussi d’assurer une meilleure planification sur le long terme, en collaboration avec nos clients et fournisseurs », a-t-il précisé.

Une stratégie globale pour l’avenir du secteur de la construction

Dans le secteur de la construction, souvent en première ligne face à la pénurie de main-d’œuvre, Antoine Racciatti, directeur des ressources humaines du groupe Orllati, plaide pour une approche collective et coordonnée. Le groupe Orllati a d’ailleurs mis en place un système de bourse de formation au Kosovo, illustrant son engagement concret envers le développement des compétences locales et la création de synergies internationales. « Chaque entreprise pense en fonction de ses propres besoins, mais la clé réside dans une vision commune », a-t-il affirmé. Pour lui, cette crise dépasse les intérêts individuels des entreprises et nécessite une réflexion globale impliquant les secteurs privés et publics.
La fragmentation des efforts, où chaque acteur agit isolément, risque de compromettre des initiatives pourtant essentielles pour maintenir la compétitivité du secteur. Il met en avant l’idée d’un dialogue renforcé entre les acteurs du marché et les décideurs politiques pour instaurer des mesures transversales capables de répondre durablement à la pénurie.

Allier talents locaux et internationaux : une vision équilibrée pour le secteur de la construction
Tous les panélistes ont insisté sur la nécessité de combiner développement local et apport de talents étrangers. Si la formation des jeunes en Suisse reste cruciale, elle ne suffit pas. Ils ont souligné l’importance de simplifier les processus administratifs et d’améliorer les conditions d’accueil pour les talents étrangers, tout en revalorisant les métiers de la construction par des efforts ciblés : meilleures conditions de travail, modernisation des infrastructures de formation et communication renforcée.

Renforcer les liens Suisse-Balkans pour une coopération gagnant-gagnant

L’AES et l’association albinfo.ch s’engagent à renforcer les liens entre la Suisse et les Balkans, dans une logique “win-win”. En mobilisant le réseau d’experts albanais, ils visent une coopération durable et équitable, capable d’inspirer des collaborations internationales pour relever les défis du marché de l’emploi.

@Albanian Engineering of Switzerland (AES)

Vers un Etat social libéral, de quoi s’agit-il?

Nous constatons qu’à propos de l’Etat social, la Suisse, souhaite faire de l’économie sur le dos des travailleurs. Prétendre de faire l’économie en touchant à l’Etat social n’est pas acceptable. En guise de rappel, les travailleurs cotisent pour leurs assurances sociales quand ils sont actifs sur le marché du travail afin d’assurer un revenu lorsqu’ils seront à la retraite. Par contre, je dois dire que le Conseil fédéral, par son projet de loi, propose de supprimer les rentes de veuf et de veuve, entraine la Suisse sans aucun doute vers un Etat social libéral.

De quoi s’agit- il ? En effet, la Suisse a récemment dû se conformer à l’arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) qui a estimé qu’il était discriminatoire que les veufs et les veuves en Suisse ne soient pas traités sur le pied d’égalité. Suite à cet arrêt de la CEDH qui est définitif et juridiquement contraignant, la Suisse a commencé d’appliquer provisoirement l’arrêt en respectant l’égalité de traitement. Ce qui permettra aux veufs de bénéficier d’une rente à vie, ceci étant réservé exclusivement qu’aux veuves dans la loi de l’AVS suisse. On observe que l’extinction du droit du requérant à la rente de veuf se fondait sur l’article 24 § 2 de la LAVS qui, pour les veufs uniquement, situe cette extinction au moment où le dernier enfant devient majeur. Les veuves conservent quant à elles le droit à la rente de conjoint survivant même après que leur dernier enfant ait atteint la majorité.

N’ayant pas tarder, le Conseil fédéral vient de déposer son message (projet de loi) au parlement suisse afin d’adopter des rentes de veuve et de veuf. L’intention de ce message est de mettre sur le même pied d’égalité les deux sexes (homme & femme) en supprimant les rentes de veuves et veufs dès que l’enfant ainé arrive à l’âge de 25 ans. Ainsi donc, dans le cas où le message du Conseil fédéral serait adopté par le parlement suisse, les rentes de veuves et veufs disparaitraient et il n’y aura plus de rente à vie pour les survivants.

En effet, le Conseil fédéral souhaite modifier la loi de l’AVS et faisant des économies sur le dos des travailleurs qui ont payé leurs charges sociales afin d’avoir une vie décente lorsqu’ ils arriveront à la retraite avec leurs enfants. De saper sur l’Etat social n’est pas acceptable, même si le Conseil veut rester souple avec le projet de loi sur les personnes en situation d’handicap et sur les changements qui ne sont pas justifiés.

Espérant que les parlementaires seront dignes ne votant pas pour ce projet de loi du Conseil fédéral qui prévoit de supprimer les rentes à vie de veuf et veuve. Du côté du camp référendaire, il y a la gauche qui se mobilise afin de se jeter au front en déclenchant la voie référendaire. A ce stade, tout est en attente ! Les parlementaires travaillent dans les commissions sur le projet de loi proposé par le Conseil fédéral.  Nous considérons qu’au lieu d’affecter l’Etat social en Suisse, il serait judicieux que le Conseil fédéral revoie sa position en commençant par mettre l’accent sur des investissements, l’innovation et le plein emploi pour faire des économies. Et pour cause, l’Etat social et surtout les systèmes de sécurité sociale ne sont pas conçus pour aider l’économie d’un pays mais, bien au contraire pour garantir une vie décente des rentiers et leurs survivants.

Les beautés de Saranda présentées en Suisse

La municipalité de Saranda a représenté le potentiel touristique et culturel de la ville au Salon international de la Suisse.

La ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Anila Denaj, a partagé sur les réseaux sociaux des images de ce salon, tout en saluant la promotion de Saranda comme destination touristique unique pour le public suisse.

“Ce salon prestigieux rassemble des experts du domaine et offre une opportunité unique d’établir de nouveaux contacts et de promouvoir Saranda comme destination touristique exceptionnelle auprès du public suisse”, écrit Denaj, selon albinfo.ch.

Saranda est située au sud de l’Albanie, au bord de la mer Ionienne, et est facilement accessible par la route et les transports en commun. Les plus anciennes traces découvertes dans la région autour de la ville remontent à l’Antiquité, avec la présence de civilisations anciennes et de riches vestiges historiques.

La belle ville de Saranda bénéficie d’un climat méditerranéen. Le littoral de Saranda, avec ses eaux cristallines et ses plages magnifiques, attire des touristes du monde entier. Les riches valeurs du patrimoine culturel, archéologique et naturel de la ville, ainsi que les paysages pittoresques de la mer Ionienne, constituent une base solide pour le développement du tourisme.

https://www.facebook.com/aniladenaj.al/videos/1111590270595379

Un beau souvenir de l’histoire du 28 novembre 1912

L’Association des enseignants et des parents albanais “Naim Frashëri” en Suisse a organisé une projection du film “Novembre Second” pour commémorer la déclaration d’indépendance de l’Albanie.

L’événement a mis en lumière l’importance de familiariser les jeunes générations avec l’histoire albanaise et les luttes pour la liberté. Le film dépeint cet événement historique majeur et rend hommage aux figures clés comme Ismail Qemali et Isa Boletini.

De nombreux membres de la communauté albanaise en Suisse étaient présents, notamment des représentants de l’ambassade d’Albanie et du consulat du Kosovo. Une exposition intitulée “Du bon côté de l’histoire” a également été présentée, documentant la contribution albanaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

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La Suisse affronte le Kosovo à Berne, voici le lien pour les billets

Le Kosovo affrontera la Suisse dans le cadre des pré-qualifications européennes pour la Coupe du monde 2027 de basket. Le match aura lieu le 21 novembre à Berne.

Les billets pour le match entre la Suisse et le Kosovo sont désormais en vente. Nos compatriotes peuvent se procurer des billets sur le lien suivant :

https://www.ticketmaster.ch/event/sui-vs-kos-fiba-basketball-world-cup-2027-european-pre-qualifiers-tickets/21407?brand=swissbask&_ga=2.114477186.426310268.1730802310-530900162.1730802310

Les salaires effectifs et minimaux ont augmenté en moyenne de respectivement 2,1% et 2% en 2024

Les partenaires sociaux signataires des principales conventions collectives de travail (CCT) de Suisse ont convenu pour 2024 d’une augmentation nominale moyenne des salaires effectifs de 2,1% et de 2% des salaires minimaux. La hausse moyenne des salaires effectifs (+2,1%) a été répartie à hauteur de 0,4% à titre individuel et de 1,7% à titre collectif. Ce sont là quelques résultats de l’enquête sur les accords salariaux conclus dans les domaines conventionnels, réalisée par l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Dans le cadre des principales CCT, c’est-à-dire celles qui comptent au moins 1500 personnes assujetties, les partenaires sociaux ont convenu pour 2024 d’une hausse nominale des salaires effectifs de 2,1% en moyenne (2023: 2,5%; 2022: 0,8%; 2021: 0,4%; 2020: 0,9%). En tenant compte des prévisions de renchérissement pour 2024 (+1,2%), les salaires réels dans le domaine conventionnel devraient augmenter de 0,9% cette année. Un peu plus de 613 000 personnes sont concernées par des accords sur les salaires effectifs (2023: 655 000 personnes; 2022: 551 000 personnes; 2021: 589 000 personnes; 2020: 633 000 personnes).

Les salaires effectifs ont augmenté en moyenne de 2,1%

Les salaires effectifs ont augmenté de 1,9% dans le secteur secondaire et de 2,3% dans le secteur tertiaire, pour une moyenne globale de 2,1%. Les adaptations salariales selon les sections économiques se sont échelonnées comme suit: Transports et entreposage (+2,7%), Commerce; réparation d’automobiles et de motocycles (+2,6%), Enseignement (+2,5%), Information et Communication (+2%), Administration publique (+2%), Industrie manufacturière (+1,9%), Santé humaine et action sociale (+1,9%), Construction (+1,9%), Activités financières et d’assurance (+1,7%), Activités spécialisées, scientifiques et techniques (+1,7%) et Activités de services administratifs et de soutien (+1,7%).

Des augmentations salariales principalement à titre collectif

Comme l’année passée, la hausse moyenne des salaires conventionnels pour 2024 (+2,1%) a été répartie essentiellement à titre collectif (+1,7%) et à hauteur de 0,4% à titre individuel. Ainsi, 81% de la masse salariale destinée aux augmentations de salaires a été attribuée de manière égale aux personnes concernées. Les adaptations accordées à titre collectif ont été majoritaires aussi bien dans le secteur secondaire (87%) que dans le secteur tertiaire (78%).

Les salaires minimaux ont progressé en moyenne de 2%

Les salaires minimaux fixés dans les principales CCT ont été augmentés de 2% en 2024 (2023: 1,9%; 2022: 0,6%; 2021: 0,2%; 2020: 0,7%). Près de 1 800 000 personnes sont au bénéfice d’une CCT qui contient des clauses normatives sur les salaires minimaux et dans laquelle des accords sur les salaires minimaux ont été conclus.

Les salaires minimaux ont augmenté de 1,3% dans le secteur secondaire et de 2,2% dans le secteur tertiaire. Les sections économiques ont enregistré les adaptations suivantes: Autres activités de services comme la blanchisserie-teinturerie, la coiffure et les soins de beauté (+4,2%), Activités de services administratifs et de soutien (+3%), Hébergement et restauration (+2,3%), Activités non répartissables (employés de commerce et personnel de vente) (+2,1%), Information et communication (+1,9%), Activités financières et d’assurance (+1,7%), Industrie manufacturière (+1,6%), Activités spécialisées, scientifiques et techniques (+1,3%), Santé humaine et action sociale (1,2%), Construction (+0,9%), Commerce; réparation d’automobiles et de motocycles (+0,9%), Transports et entreposage (+0,8%).

Le festival “Tri Net Film Fest” se tiendra du 7 au 9 novembre au cinéma Pathé de Spreitenbach

Le cinéma albanais à l’honneur : Troisième édition du “Tri Netë Film Fest”

Le Studio Aktrimi en Suisse annonce que ce festival offrira une expérience riche en diversité et en nouveaux talents, présentant une perspective unique sur le cinéma albanais et international.

Centré sur les histoires de la diaspora albanaise, le festival met en relation de jeunes créateurs avec le public et donne la parole à de nouvelles voix pour raconter leurs histoires. Avec une sélection variée de films et le soutien de sponsors, cette édition vise à avoir un impact durable sur l’art et la culture en Suisse et au-delà.

Ramadan Morina, cofondateur du Studio Aktrimi en Suisse :

“Le festival ‘3 Net Film Fest’ connaît une croissance continue et réussie année après année, devenant une plateforme accueillante pour les cinéastes et nous connectant avec de jeunes réalisateurs et producteurs. Grâce au soutien du ministère des Affaires étrangères et de la Culture de la Diaspora du Kosovo, certains des acteurs et réalisateurs participants seront présents, ce qui nous réjouit énormément. Nous visons à ce que la prochaine édition soit encore plus avancée, et l’inclusion de récompenses pour les participants est l’une de nos priorités. Après la fin de cette édition, nous analyserons le déroulement et étudierons les possibilités de mieux structurer le prochain festival.”

Xheneta Zuzaku, actrice du Studio Aktrimi en Suisse :

“J’espère que nous apprécierons les réalisations de la nation albanaise et que nous aurons un lieu pour exposer ce que font les Albanais à travers le monde.”

L’équipe organisatrice comprend le réalisateur Ben Apolloni, le producteur Enis Shaqiri, le coordinateur Avdi Amidi et Yllka Zuzaku, directrice du Studio Aktrimi. L’équipe de soutien comprend la modératrice Xheneta Zuzaku, l’actrice Rajmonda Dumanin, Veli Berisha, Sherif Dakajn et Dan Morina.

Programme du festival “3 Net Film Fest” – Troisième édition

Première soirée – 7 novembre 2024

Le festival s’ouvre sur une sélection spéciale de films explorant des thèmes sensibles et artistiquement stimulants :

“Ninullë” – Adrian Adnan Asllani | “Ditëlindja” – Sabri Pajaziti | “Violinisti” – Saimir Bajo | “Bijtë e Gjergj Kastriotit Skënderbeu” – Vranin Gecaj (Documentaire)

Deuxième soirée – 8 novembre 2024

La deuxième soirée propose une combinaison puissante de drames et de récits complexes représentant différents aspects de la vie :

“Bubbles” – Meri Dishinca | “Çlirimi” – Burim Haliti | “Taxi” – Arben Fejzullahu

Troisième soirée – 9 novembre 2024

La clôture du festival est réservée à des films qui racontent des histoires d’amour, de drame et de trahison, offrant au public une expérience inoubliable :

“Crazy Love” – Izer Aliu | “Thirrja” – Mirak Zymberaj | “I pabesi” – Musa Isufi

Le festival “3 Net Film Fest” propose ainsi un riche programme artistique aux cinéphiles et promet d’offrir des soirées chargées d’émotion et de réflexion.

Réservations : Uniquement par SMS au +41 76 533 13 14

https://www.facebook.com/events/4779640335594713/?ref=newsfeed/ Tre Net Film Fest 2024 – Troisième édition

Lieu : Cinéma Pathé, Spreitenbach Dates : 7, 8 et 9 novembre 2024 Heure : La première et la deuxième soirée commencent à 19h00 La troisième soirée commence à 19h30 After Party – Le 9 novembre, la soirée finale se terminera par une after party avec une performance de l’artiste Bexhet Sallai.

 

Le peintre albanais Albi YZO expose du 2 au 10 novembre à Saint-Maurice

L’artiste peintre Albi YZO, originaire d’Albanie, exposera ses œuvres du 2 au 10 novembre à l’Espace ContreContre de Saint-Maurice.

Cette exposition représente une rencontre artistique et culturelle unique. Albi YZO, en entrelaçant les traditions albanaises avec des techniques contemporaines, propose une œuvre profonde, chargée d’émotion et de réflexion sur la beauté humaine et la mémoire collective. C’est un moment de partage et de dialogue interculturel d’autant plus précieux qu’il met en lumière les liens forts entre la communauté albanaise de Suisse et la population locale.

Le 7 novembre, une rencontre spéciale est organisée avec 10 entrepreneurs d’origine kosovare et albanaise de la région, qui visiteront l’exposition et partageront un repas avec l’artiste. Cet événement intimiste vise à renforcer les relations professionnelles et culturelles, soulignant l’importance des échanges et des collaborations entre les différentes communautés.

Le vernissage officiel aura lieu le samedi 2 novembre à 18h, en présence de représentants des autorités communales et cantonales, ainsi que de personnalités du monde culturel et de la communauté albanaise de Suisse. Cet événement marquera un véritable moment d’échange interculturel, une occasion de renforcer les liens d’amitié entre nos pays à travers l’art et la création.

Plus d’infos : WWW.CONTRECONTRE.COM

La soprano Elbenita Kajtazi se produit à Vienne

La soprano albanaise du Kosovo, Elbenita Kajtazi, participe de plus en plus à des événements internationaux, se produisant sur les scènes d’opéra les plus prestigieuses. Elle vit et poursuit sa carrière artistique en Allemagne.

Récemment, elle a annoncé qu’après une représentation dans la distribution de La Bohème au Semperoper de Dresde, elle s’est rendue à Vienne pour sa prochaine représentation, la qualifiant de “grand rêve qui se réalise demain”.

 

 

Pénurie de main-d’œuvre qualifiée en Suisse : quels défis, quelles solutions et quelles opportunités ?

L’économie suisse face à une pression croissante
De quelle manière le manque de personnel qualifié et diplômé, qui touche tous les secteurs de l’économie suisse, et notamment l’industrie, contribuerait-il à un ralentissement de son développement et à la baisse de la productivité de l’ensemble du marché du travail ?

La diaspora et la coopération internationale comme solutions ?
La diaspora albanophone, bien intégrée dans le tissu économique suisse, à travers des réseaux d’ingénieurs tels que l’AES, pourrait-elle jouer un rôle clé dans l’élaboration de solutions transfrontalières ? Les partenariats avec le Kosovo et l’Albanie sont-ils cruciaux pour pallier la pénurie de talents qualifiés, notamment par le biais de l’immigration de compétences ? La dimension internationale, conjuguée à des initiatives locales, sera-t-elle un point central des discussions ? La Suisse doit-elle attirer en urgence des compétences pour éviter les goulets d’étranglement dans ses secteurs en plein essor ?

Réponses pragmatiques à des défis immédiats
Cette table ronde ne se veut pas seulement réflexive – elle veut être décisive dans sa pragmatique. La formation continue, la reconversion professionnelle et l’adéquation des mécanismes d’immigration seront ainsi abordées comme des champs d’actions concrètes et applicables. Comment l’ouverture à des recrutements à l’international doit-elle s’organiser tout en développant des politiques de puisement de toutes les ressources dans le marché du travail local ?

Langue : L’événement se déroulera principalement en français. Des casques de traduction simultanée français-albanais seront mis à disposition des participants afin de garantir une communication fluide et inclusive tout au long des échanges.

Participation sur inscription via le lien ci-dessous:
Event Confirmation Form – Albanian Engineering of Switzerland (AES)
https://form.jotform.com/242733931942056

Latifi rencontre le Président du Conseil national suisse

L’ambassadeur du Kosovo en Suisse, Mentor Latifi, a rencontré le président du Conseil national (Parlement) suisse, M. Eric Nussbaumer.

“Nos pays entretiennent des relations étroites dans les domaines politique, humain et économique depuis des décennies”, peut-on lire dans un communiqué relayé par albinfo.ch.

“Avec l’accord de libre-échange récemment conclu entre la République du Kosovo et les pays de l’AELE, un nouveau jalon historique a été franchi sur la voie de l’approfondissement de la coopération économique.”

“Les impressions positives de la délégation parlementaire lors de sa récente visite au Kosovo à l’été 2024 ont également été discutées”, poursuit le communiqué.

Une nouvelle école albanaise ouvre ses portes à Saxon, en Valais

Une nouvelle école albanaise a ouvert ses portes à Saxon, dans le canton du Valais. Cette ouverture s’inscrit dans un effort continu des enseignants et des acteurs de l’éducation albanaise en Suisse pour promouvoir l’apprentissage de leur langue maternelle, selon albinfo.ch.

Leur travail et leur dévouement constants se traduisent par une augmentation du nombre d’élèves et par l’ouverture de nouveaux points d’enseignement, transformant leur activité en une véritable mission nationale.

Désormais, les enfants albanais de Saxon et des villages environnants ont la possibilité de suivre des cours en albanais. Les cours ont lieu tous les mercredis à l’école primaire de Saxon, sous la direction de l’enseignante Edona Haradini. Grâce à son engagement exceptionnel, en collaboration avec les parents d’élèves et le coordinateur des écoles albanaises, M. Vaxhid Sejdiu, cette nouvelle école est devenue une réalité. Ces enfants ont ainsi entamé un nouveau chapitre dans leur apprentissage de la langue maternelle.

Edona Haradini, particulièrement enthousiaste, exprime son dévouement et sa volonté de continuer à enseigner l’albanais malgré son expatriation en Suisse.

Les parents des élèves partagent cette joie et encouragent leurs enfants à suivre ces cours afin d’apprendre leur langue maternelle de manière régulière. La classe, lumineuse et accueillante, a accueilli des dizaines d’enfants qui, après avoir terminé leurs cours réguliers à l’école locale, ont poursuivi leur apprentissage en albanais le mercredi après-midi.

Heureuse de pouvoir exercer son métier en Suisse, Edona Nuredini souhaite accueillir le plus grand nombre d’enfants albanais possible dans ses cours.

Eliani, Lena, Dilani, Lirioni, Doriani, Azalea, Adela, Aidi, Ajani, Elza, Diellza, Riani et les autres élèves inscrits à l’école albanaise de Saxon encouragent leurs camarades à les rejoindre pour apprendre l’albanais.

Les sourires de ces enfants, ainsi que ceux des élèves des dizaines d’autres écoles albanaises ouvertes dans toute la Suisse, témoignent de l’essor de la langue albanaise grâce à l’engagement des acteurs de « l’Ecole albanaise » en Suisse. Vaxhid Sejdiu, en particulier, est devenu un exemple de dévouement au service de la langue et de la culture albanaises, non seulement en Suisse, mais aussi dans toute la diaspora.

Les policiers genevois se disent épuisés

Les agents de police de Genève se disent épuisés et en sous-effectif pour répondre à tous les besoins du canton.

Ils se plaignent auprès des syndicats et de la direction de leur lourde charge de travail, principalement due au grand nombre de manifestations, dont beaucoup ont lieu le week-end.

Dans une lettre ouverte, plusieurs agents déplorent un manque de temps de récupération et une situation qui ne cesse de se dégrader.

Ils soulignent également un besoin croissant de policiers lors de grands événements sportifs. Cela entraîne des annulations régulières de congés, une pratique qui, selon eux, devrait rester exceptionnelle et non devenir la norme.