Il existe un pont culturel entre la Suisse et le Kosovo. La Télévision Suisse RTS a consacré un reportage à la culture albanaise, rapporte albinfo.ch.
La rencontre avec des artistes d’origine suisse mais aussi albanaise qui, grâce à leur art, créent un lien entre les deux nations, est vraiment à apprécier, indique le reportage de RTS.
Le reportage se consacre par ailleurs à la culture albanaise, aux activités de l’Ensemble Culturel et Artistique “ILIRËT” de Lausanne, aux activités, aux artistes, aux performances et à certaines des réalisations des Albanais en Suisse.
Un consortium suisse, mené par les groupes Orllati et Holdigaz, en partenariat avec les entreprises Jaha Solar (Kosovo) et ZPV (Allemagne), s’engage à construire une centrale solaire photovoltaïque de 100 MW près de Pristina, la capitale du Kosovo. Ce projet ambitieux, prêt à être mis en œuvre par le consortium maintenant baptisé “Lindja Solar” (signifiant «naissance» en albanais), vise à soutenir la transition énergétique du Kosovo, actuellement dépendant à 93% du charbon pour sa production d’électricité.
La centrale, qui s’étendra sur 110 hectares, devrait produire annuellement l’équivalent de la consommation de 24’000 habitants en Suisse, tout en évitant l’émission de plus de 200’000 tonnes de CO2. Ce projet s’inscrit dans l’objectif du Kosovo d’atteindre 35% d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2031.
Pour les groupes Orllati et Holdigaz, ce projet marque une étape importante dans leur diversification vers les énergies renouvelables et leur engagement en faveur de la neutralité carbone. Le consortium Lindja Solar se réjouit de cette collaboration qui contribuera à la fois à la protection du climat et au développement économique local.
Les locaux impressionnants de Google à Zurich étaient remplis d’énergie lors de cet événement unique, auquel swissalbs avait convié près de 200 invités pour explorer le monde fascinant de l’intelligence artificielle.
La soirée a débuté par une conférence inspirante sur la révolution de l’IA, présentée par Hans Tran. Il a expliqué comment les technologies de l’IA ont le potentiel de transformer divers domaines et a souligné l’importance de l’IA pour les développements futurs des entreprises.
Kristian Kabashi de Numarics a poursuivi avec ses connaissances passionnantes sur l’application de l’IA dans la gestion d’entreprise. Il a fait une démonstration pratique de la façon dont l’IA peut être utilisée pour rendre les processus commerciaux plus efficaces et automatiser les tâches administratives. Ses exemples pratiques ont été particulièrement impressionnants, montrant comment les entreprises peuvent augmenter leur efficacité grâce à l’utilisation de l’IA.
Pren Pervorfi de smzh a abordé l’aspect humain de l’IA. Il a souligné que malgré toutes les avancées technologiques, le contact humain et l’empathie restent essentiels. Dans sa présentation, il a mis en évidence comment l’IA peut aider à améliorer et à soutenir l’interaction humaine plutôt que de la remplacer.
Hekuran Avdili a présenté l’IA comme un assistant créatif et a montré des exemples impressionnants de la façon dont les artistes et les créateurs peuvent utiliser l’IA pour enrichir leur travail. Il a également montré comment l’IA peut offrir des solutions innovantes et des impulsions créatives qui enrichissent considérablement le processus créatif.
Un moment fort de la soirée a été l’auto-expérimentation de David Parolo, au cours de laquelle il a brassé une bière créée par l’IA, appelée Mu’Pi. Les invités ont eu l’occasion de déguster cette bière unique lors de l’apéritif. Ce projet a démontré de manière impressionnante la polyvalence de l’IA et comment elle peut également donner des résultats innovants et passionnants dans des domaines inattendus, tels que la production de bière. Mu’Pi est un projet sensationnel à suivre absolument.
Durch den Abend führte Arbela Statovci, Mitgründerin und Vorstandsmitglied von swissalbs. Mit Charme, Souveränität und einer Portion Humor begleitete sie die Gäste durch das Programm und sorgte dafür, dass sich alle wohl und willkommen fühlten.
Arbela Statovci, co-fondatrice et membre du conseil d’administration de swissalbs, était l’hôtesse de la soirée. Avec son charme, son assurance et une touche d’humour, elle a accompagné les invités tout au long du programme et a fait en sorte que tout le monde se sente à l’aise et bienvenu.
En plus des conférences et des discussions passionnantes, la soirée a offert de nombreuses opportunités de réseautage, permettant aux participants d’établir des contacts précieux et de partager leurs expériences. De nombreux invités ont exprimé leur enthousiasme pour la qualité des présentations et la profondeur des sujets abordés. Les projets et technologies présentés ont fourni des informations non seulement sur les tendances actuelles de l’IA, mais aussi sur les développements futurs qui pourraient radicalement changer notre façon de travailler et de vivre. De l’automatisation des tâches administratives aux applications créatives et aux modèles commerciaux innovants, les possibilités semblent infinies.
swissalbs continuera à organiser de tels événements inspirants afin d’offrir une plateforme d’échange de connaissances et d’idées. Ces forums réguliers aborderont un large éventail de sujets pour couvrir un large éventail d’intérêts et promouvoir un dialogue continu sur l’avenir de la technologie et de l’innovation.
Les invités ont quitté la soirée enthousiastes et motivés pour appliquer les nouvelles découvertes à leurs projets et entreprises. Les retours positifs et le grand intérêt pour les événements futurs confirment le succès de cette soirée et motivent swissalbs à continuer à planifier des événements passionnants et innovants.
L’événement chez Google à Zurich n’était pas seulement un moment fort du calendrier, mais aussi un moment historique dans la mission de swissalbs de promouvoir et soutenir une communauté d’innovateurs et de leaders d’opinion. Il reste à espérer que les événements futurs seront tout aussi inspirants et réussis, avec de nombreux projets et idées.
Un merci spécial à Google pour avoir fourni ses locaux impressionnants, à nos partenaires smzh et Numarics pour leur précieux soutien et à notre sponsor Soccey AG, sans qui un événement de cette envergure n’aurait pas été possible.
Albian Hajdari, 21 ans, a été appelé pour la première fois en équipe nationale A de Suisse. Cependant, le défenseur de Lugano ne pourra pas rejoindre l’équipe nationale avant la finale de la Coupe de Suisse.
Pendant ce temps, à Saint-Gall, l’équipe nationale suisse a commencé ses préparatifs pour le Championnat d’Europe. Toutefois, de nombreux grands noms devraient rejoindre l’équipe dans les prochains jours. C’est le cas de Granit Xhaka, qui a pris quelques jours de repos après avoir remporté la Coupe d’Allemagne avec le Bayer Leverkusen. Le capitaine suisse rejoindra l’équipe vendredi ou encore Gregor Kobel, absent du fait de la finale de la Ligue des champions avec le Borussia Dortmund.
Ainsi, le sélectionneur Murat Yakin a appelé plusieurs jeunes joueurs. Bryan Okoh de Salzbourg et Aurele Amenda des Young Boys n’auront probablement pas leur chance pour le Championnat d’Europe. Leur objectif principal est de s’entraîner correctement dans les premiers jours, malgré les absences importantes.
L’équipe pour l’Euro sera complétée trois jours après la finale de la Coupe
Albian Hajdari est l’un des joueurs qui aura l’opportunité de faire partie de l’équipe nationale suisse pour la première fois. Le problème est que le défenseur joue en finale de la Coupe de Suisse avec Lugano le 2 juin. Il devrait arriver au camp un jour après la finale.
Oui, Hajdari n’aura probablement pas la réelle opportunité de s’intégrer immédiatement à l’entraînement avec le groupe. Le dernier entraînement pour le match amical contre l’Estonie est le 3 juin. Et la Suisse devrait reprendre l’entraînement le 6 juin.
Et comme le sélectionneur Murat Yakin doit soumettre la liste des 26 joueurs pour le Championnat d’Europe à l’UEFA le 7 juin, l’invitation de Hajdari signifie que le joueur de l’équipe suisse des moins de 21 ans est un candidat pour le tournoi en Allemagne.
L’invitation de Hajdari à l’entraînement après une longue saison a du sens. Surtout lorsque l’équipe nationale sera au complet.
Le remplaçant parfait pour Rodriguez ?
“J’ai été surpris”, a déclaré Hajdari à propos de l’invitation de l’équipe nationale. “Mais c’était le cadeau parfait pour moi”, a ajouté l’ancien joueur de la Juventus, qui a fêté son 21e anniversaire un jour après la publication de la liste.
Hajdari est l’un des joueurs clés de son club, Lugano, et a disputé 43 matchs toutes compétitions confondues. Il possède des points forts tel qu’un sens du but et la capacité à couvrir plusieurs positions sur le terrain. Hajdari peut jouer dans une formation à trois ou quatre défenseurs. Bien qu’il soit un défenseur central de formation, il a joué comme arrière gauche à Lugano. Il est considéré comme le remplaçant idéal du vétéran Ricardo Rodriguez et comme un joueur qui pourrait être un “joker” pour le Championnat d’Europe.
Depuis l’introduction de la nouvelle loi sur la nationalité en 2018, la naturalisation ordinaire est devenue plus sélective : la part des personnes hautement qualifiées et aisées a augmenté de manière significative, et le nombre de personnes peu qualifiées et aux revenus plus faibles a nettement diminué. C’est ce que montre l’étude « La naturalisation ordinaire en Suisse », rédigée sur mandat de la Commission fédérale des migrations CFM. Les analyses statistiques effectuées démontrent une sélectivité nette qui découle d’une part des dispositions légales bien plus restrictives. D’autre part, cette sélectivité s’inscrit comme une conséquence des marges de manœuvre accordées aux cantons par la loi fédérale sur la nationalité. Se basant sur ces constats, l’étude propose des pistes pour rendre la naturalisation plus inclusive.
L’enquête, menée par des chercheurs des Universités de Genève, Neuchâtel et Bâle, montre les effets de la nouvelle loi sur la nationalité LN sur la naturalisation ordinaire en Suisse. Elle couvre les trois années qui ont suivi l’introduction du nouveau droit en 2018, période durant laquelle les naturalisations se sont effectuées à la fois selon l’ancien et le nouveau droit, en fonction de la date de soumission de la demande. Sur cette période, environ un tiers des personnes naturalisées selon l’ancien droit disposaient d’un diplôme universitaire, contre près de deux tiers selon le nouveau droit. En revanche, la part des personnes n’ayant pas poursuivi leur formation au-delà de l’école obligatoire est passée de 23.8 à 8.5 pour cent.
Nouvelles restrictions dans la loi fédérale
L’étude avance les explications suivantes pour décrire cette nouvelle sélectivité :
En 2018, de nouveaux critères plus restrictifs ont été introduits. Désormais, seules les personnes vivant en Suisse depuis au moins dix ans et en possession d’un permis d’établissement sont admises à la procédure de naturalisation. Il convient de souligner que le statut en matière de droit des étrangers influence considérablement le délai dans lequel ceux-ci peuvent bénéficier d’un permis d’établissement.
Par ailleurs, pour être naturalisés, les candidats doivent remplir de nouveaux critères d’intégration. Les connaissances linguistiques et l’indépendance économique constituent des obstacles particuliers. Pour les personnes peu qualifiées et moins aisées, surmonter ces écueils est un défi, car il leur est plus difficile d’acquérir les connaissances linguistiques écrites et orales nécessaires. En outre, pour elles, le risque de devoir recourir à l’aide sociale est plus élevé.
Les marges de manœuvre de la loi fédérale engendrent une pratique inégale
La sélectivité mise en évidence par les statistiques varie considérablement selon les cantons. L’étude attribue ces différences aux marges de manœuvre réglementaires et juridiques que la Confédération accorde aux cantons, et que ceux-ci utilisent différemment.
Marges de manœuvre cantonales au niveau réglementaire : cinq cantons ont d’ores et déjà fixé des niveaux de langue plus élevés que ceux exigés par la loi fédérale. Et environ un tiers des cantons a augmenté les exigences concernant le remboursement des prestations d’aide sociale. Cela impacte les personnes peu qualifiées aux revenus plus faibles.
Marges de manœuvre cantonales pour la mise en œuvre des directives juridiques : Conformément au droit cantonal, ce sont les responsables de la naturalisation qui évaluent dans les communes de résidence des candidats si ceux-ci sont intégrés et familiarisés avec les conditions de vie en Suisse. En cela, les communes jouissent d’une autonomie vaste. Cela peut conduire également à privilégier les personnes hautement qualifiées et aisées.
Propositions pour une loi sur la nationalité plus inclusive
Partant du constat que la sélectivité est nettement plus marquée depuis l’introduction de la nouvelle loi fédérale sur la nationalité, l’étude présente des pistes pour un système de naturalisation plus inclusif en proposant des mesures concrètes.
En outre, l‘étude propose des approches pour une réorientation fondamentale du droit de la nationalité, à savoir de passer d’une procédure de naturalisation à trois niveaux à un système de naturalisation à un seul niveau, une procédure simple, uniforme et transparente pour tous, et un droit à la naturalisation pour les personnes nées et ayant grandi en Suisse.
La CFM demande un large débat sur la naturalisation
Au vu des résultats de l’étude, la CFM demande à présent un large débat sur la naturalisation et ses régulations, à tous les niveaux de l’État fédéral, dans les institutions et organisations politiques, ainsi qu’avec la société civile. « Les personnes peu qualifiées ou issues du domaine de l’asile se voient de plus en plus exclues de la procédure de naturalisation. Cela parce qu’elles ne sont pas admises à la procédure en raison de critères plus stricts et parce que les obstacles ont été nettement relevés », constate Manuele Bertoli, président de la Commission fédérale des migrations CFM. De l’avis de la CFM, il s’agit d’une dérive. L’accès à la naturalisation devrait être conçu de telle sorte qu’elle serve à l’intégration de la société dans son ensemble.
Le plus grand festival albanais se tiendra cette année au centre de Zurich.
Pendant trois jours consécutifs, un nombre d’artistes participeront à ce festival pour divertir les nombreux auditeurs de la pop music albanaise. Dans une interview accordée à Albinfo.ch, l’organisateur Adem Morina a donné des détails sur le festival qui se tiendra à la mi-juin.
Les billets sont déjà en vente pour tous ceux qui souhaitent participer au “Alba Festival” cette année. Du 21 au 23 juin se produiront les chanteurs albanais les plus célèbres au cœur de Zurich. Si vous hésitez encore à y aller, Albinfo.ch vous présente quelques noms des artistes pop qui seront sur la grande scène du festival pour vous divertir : Yanina, Ghetto Geasy, Ledri Vula, Dafina Zeqiri, Era Istrefi, Elita 5, Mozzik & Getinjo, Don Xhoni, Butrint Imeri, etc. Et pour vous assurer de danser sans fin, “Alba Festival” vous propose Sabri et Ermal Fejzillahu, Edona Llalloshin, Medan ainsi que Shkurte Fejza et Gresa Behluli.
Cette année, le “meilleur Line up jamais vu” à “Alba Festival”
L’un des organisateurs de “Alba Festival”, Adem Morina, a déclaré dans une interview accordée à Albinfo.ch que malgré les turbulences de l’année dernière, où le festival avait été annulé, cette année, il a été organisé à temps et sans soucis.
En 2020 et 2021, le festival n’a pas eu lieu en raison de la pandémie de COVID-19. En 2023, les organisateurs ont reçu l’autorisation de tenir le festival en juillet seulement. Cette période a été considérée comme un risque financier par les organisateurs et le festival a été annulé.
“Cette année, ‘Alba Festival’ se tiendra dans un lieu parfait pour ce type d’événement, au cœur de Zurich, près de la gare centrale. Après les problèmes rencontrés l’année dernière, cette année, la planification s’est faite très sereinement et de manière structurée”, a déclaré Morina.
Ces jours-ci, a-t-il dit, on travaille à la finalisation des dernières étapes.
Interrogé sur l’artiste qui enflammera le plus le public, Morina a donné une réponse intéressante :
“C’est comme demander à un parent son enfant préféré. Je peux seulement vous dire que le line-up de cette année est le meilleur que nous ayons jamais eu”.
Il a ajouté que l’objectif de cet événement est de réunir les plus grandes stars et talents de la pop music albanaise devant le public, et que tout le monde passe un bon moment à s’amuser pendant ces trois jours d’été.
À propos de l’organisation et de la sécurité
Le festival ouvrira ses portes le 21 juin à 17h00, puis les 22 et 23 juin à partir de 14h00, au Kasernenareal, Militärstrasse 45, 8004 Zurich.
Les billets peuvent être achetés sur le site web du festival. Les prix varient en fonction des jours de participation et toutes les informations sont disponibles sur : https://www.alba-festival.ch/.
Toutes les personnes de plus de 18 ans sont autorisées à participer et devront présenter une pièce d’identité à l’entrée.
De plus, il est interdit d’apporter ses propres boissons. De la nourriture et des boissons sont disponibles dans des zones désignées à l’intérieur du site du festival.
Si vous avez un sac à dos, il sera contrôlé à l’entrée.
Il est recommandé de se rendre au festival en transports en commun. Le festival se trouve à 9 minutes à pied de la gare centrale (Hauptbahnhof) jusqu’au Kasernenareal.
Rappelons que c’est la troisième édition de “Alba Festival”, qui s’est tenu pour la première fois en 2019. Pas moins de 20 000 personnes d’Europe et d’Amérique s’y étaient rassemblées.
2020 et 2021 ont été les années où le festival n’a pas eu lieu en raison de la pandémie de Covid-19.
En 2022, “Alba Festival” s’est à nouveau tenu à Zurich, atteignant à nouveau le nombre de 20 000 visiteurs.
En 2023, les organisateurs du festival n’ont reçu l’autorisation qu’en juillet, ce qui a rendu impossible une organisation rapide et efficace. Les organisateurs ont considéré cela comme un risque financier et le festival a été annulé.
Que ce soit le début ou la fin de l’année scolaire n’a pas d’importance, ce qui compte c’est l’ouverture d’une nouvelle école où les enfants albanais pourront apprendre leur langue maternelle. C’est une excellente nouvelle, car l’apprentissage de la langue maternelle à l’école est crucial pour les enfants albanais vivant à l’étranger. Ce mercredi, certains d’entre eux ont pu se réjouir de l’ouverture de l’école à Romanshorn, dans le canton de Thurgovie. Comme l’a dit le savant albanais Sami Frashëri : “La langue est le signe d’une nation. Quand une nation perd sa langue, elle se perd elle-même.”
Après plusieurs tentatives et rencontres avec les parents albanais, les cours ont officiellement commencé mercredi à l’école de Romanshorn, permettant aux enfants albanais de la région de suivre un enseignement régulier en albanais. Les élèves Zejnep, Emini Beyan, Anisa, Lina, Liana, Aida, Elsa, Anesa, Amina, Inara, Zana, Amar et d’autres étaient ravis de commencer enfin à apprendre l’albanais. D’autres élèves les rejoindront dans les jours à venir et partageront sans aucun doute leur joie.
La salle de classe était magnifique, les sourires des enfants et les mots de l’enseignante Valbona Alili illuminaient la pièce. Ils se réjouissaient de cette nouvelle journée qui ouvrait un nouveau chapitre pour leur bien, celui d’apprendre la langue de leur mère. Les parents, qui les avaient accompagnés jusqu’à la porte de l’école, se sentaient différents des autres jours. Cela devrait motiver non seulement ces parents à envoyer leurs enfants à l’école albanaise, mais aussi des milliers d’autres parents dont les enfants naissent et grandissent loin de leur patrie. Préserver la langue maternelle est un devoir moral et national pour tous, c’est pourquoi nous devons tous nous unir et agir pour diffuser la lumière de la connaissance en albanais.
L’enseignante Valbona Alili a parlé aux élèves non seulement de l’alphabet albanais, mais aussi de la fête du 1er juin, la Journée des enfants, qui nous oblige tous à accorder encore plus d’importance à ceux qui sont l’avenir de la langue albanaise et de l’identité nationale. C’est pourquoi, pour préserver la langue, il faut l’apprendre régulièrement. Valbona était très heureuse du début des cours dans cette école et a remercié du fond du cœur les militants de l’éducation albanaise Vaxhd Sejdiu, Mixhit Osmani, Nexhat Hyseni, Zekirja Aliu et de nombreux autres parents qui se sont engagés ces dernières semaines avec le grand désir de voir l’école se développer. Désormais, la porte de l’école albanaise de Romanshorn est ouverte à tous les parents qui souhaitent que leurs enfants apprennent leur langue maternelle.
Les danseurs de l’Association culturelle “Plisat” de Dübendorf ont rejoint samedi l’action caritative “Tag der guten Tat”. L’action a été organisée par “BirdLife” dans le cadre d’une campagne organisée par le deuxième plus grand réseau de supermarchés en Suisse – Coop.
Selon l’annonce, les organisateurs souhaitent utiliser cette journée pour promouvoir et mettre en lumière le travail bénévole en Suisse. À cette occasion, des milliers de bénévoles, dont les danseurs de l’Association culturelle “Plisat” de Dübendorf vêtus de costumes nationaux avec des “plisa” (chapeau traditionnel albanais) blancs, se sont engagés à faire de bonnes actions pour la société ou l’environnement dans environ 50 activités à travers Zurich.
Par ailleurs, divers individus, familles, clubs, employés de Coop et même des personnalités suisses célèbres ont participé à cette initiative.
Du 10 au 16 juin, le Festival International du Film de Genève (FIFOG) se tiendra à Genève. Deux films albanais sont inclus dans le programme : “Ninullë” (Berceuse) du réalisateur Adrian Asllani et “Heshtja e sirenave” (Le Silence des Sirènes) du réalisateur Gazmend Nela.
Le premier film albanais à être projeté au FIFOG était “Cirku Fluturues” (Le Cirque volant) en 2020, et la collaboration s’est poursuivie depuis.
Ramë Dardania, membre de la communauté du festival, se dit fier de constater un intérêt croissant des artistes albanais pour participer au FIFOG.
Depuis 1997, Gerta Heta fait partie intégrante des médias en Albanie, tandis qu’à partir de 2006, elle est la voix principale de Vodafone. Dans une interview pour albinfo.ch, Gerta a parlé de sa vie, de ses débuts à aujourd’hui. Elle raconte comment en 2020, elle a été invitée par la compagnie aérienne suisse CHAIR à devenir sa voix officielle. Vous pouvez entendre Gerta chaque fois que vous voyagez avec cette compagnie. Elle vous parle en albanais !
De présentatrice à Top Albania Radio, en passant par la chanson.
Gerta a commencé sa carrière à Top Albania Radio avec sa première émission “Une chanson pour toi”. En 1997, lorsque la radio était plus populaire qu’aujourd’hui, la voix de Gerta est devenue la plus aimée de ses auditeurs. Elle a reçu le surnom de “Gerta de Top” par ses fans, un nom qu’elle utilise encore dans les interviews.
Un tournant dans la carrière de Gerta a été son retour en Albanie après avoir terminé ses études en réalisation télévisuelle à New York aux États-Unis. Elle dit que pendant ce temps, le public était avide de nouveautés en musique.
“Les choses avaient changé à Tirana pendant les 2 années où j’étais en études. Top Albania Radio avait été complétée par une chaîne soeur, Top Channel. Je suis retournée à la radio de mon cœur, et à ce moment-là, j’ai également reçu une proposition qui a quelque peu changé le cours de ma carrière. Dj Aldo et mon frère Florian Heta avaient composé une chanson et cherchaient une chanteuse pour l’interpréter. J’étais au bon endroit et au bon moment. J’ai accepté leur invitation et lorsque la chanson “My love” a été diffusée à la radio, elle est devenue instantanément un succès”, raconte Gerta.
De nombreux concerts et événements ont suivi cette chanson. Cela a poussé Gerta à ne pas s’arrêter et elle est devenue à la fois animatrice radio et chanteuse. Gerta a sorti plusieurs chansons dance et house, qui ont été bien accueillies par le public albanais. Elle a participé à de nombreux festivals, tels que: Top Fest, Microphone d’Or et en 2006 également à Kënga Magjike.
En parlant de sa période en tant que chanteuse, Gerta mentionne avec beaucoup de nostalgie sa collaboration avec Visar Rexhepi sur la chanson “Dashuria nuk ka fe”, (l’Amour ne connait pas de religion, ndlr) qui a été très appréciée par le public.
“Dans mon répertoire, la chanson “Dashuria nuk ka fe” est la seule qui ne soit pas une chanson de discothèque, mais une ballade très appréciée du public”, dit-elle.
Gerta a abandonné la musique en 2010 pour se consacrer à ses deux filles, aujourd’hui âgées de 13 et 9 ans.
Comment Gerta est-elle devenue la voix principale de CHAIR en albanais ?
Gerta Heta est la voix principale de l’entreprise de télécommunications en Albanie, Vodafone. Depuis 2006, vous pouvez l’entendre dans chaque publicité de cette société. Gerta est aujourd’hui reconnue comme la meilleure voix en Albanie.
Pour Albinfo.ch, Gerta a expliqué qu’en 2020, elle avait été invitée par les dirigeants de la compagnie aérienne suisse CHAIR pour devenir la voix de cette compagnie qui parlerait en albanais, en donnant les instructions de sécurité pendant le voyage. Elle raconte comment cette action aide surtout les personnes âgées, qui, en dehors de leur langue albanaise, ne connaissent aucune autre langue étrangère.
“La connexion avec CHAIR a commencé en 2020 lorsque j’ai été contactée par les dirigeants de la compagnie pour en devenir la voix officielle. L’idée d’entendre ma voix donnant des instructions en albanais qui serait enregistrée dans le système de chaque avion m’a beaucoup attirée. Chaque fois que je montais dans un avion, je pensais à la catégorie des personnes âgées des régions albanophones, qui ne connaissent aucune langue étrangère et à quel point ce serait beau s’ils avaient une voix qui leur expliquerait les instructions et les règles de l’avion dans leur langue. Je suis très heureuse d’être cette voix aujourd’hui”, dit Gerta.
En plus de ses engagements dans les publicités de Vodafone, Gerta anime l’émission sur la santé “Hipokrati” sur Top Channel. Sa famille est sa principale occupation: avec son mari Matko Djarmatin, le couple a deux filles. L’aînée, Luna, est déjà championne de natation en style dos pour enfants. L’avenir de Gerta et de sa petite Matea sont la priorité de Gerta.
Ce week-end, le consulat de la République du Kosovo à Zurich a organisé un séminaire sur le thème “Institutionnalisation de l’enseignement complémentaire de la langue albanaise en Suisse”.
La vice-ministre des Affaires étrangères et de la Diaspora, Liza Gashi, a annoncé la présence de la ministre de l’Éducation, des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation, Arbërie Nagavci, au séminaire. Elle a écrit qu’ils ont discuté avec les enseignants de l’enseignement complémentaire en langue albanaise des étapes de l’institutionnalisation de cet enseignement, du rôle institutionnel à cet égard, des possibilités et des mesures à prendre, ainsi que de l’importance de la coopération et de la communication entre les enseignants de la langue albanaise en diaspora et les institutions de la République du Kosovo.
“J’ai également souligné que, en tant que gouvernement, nous avons pris des mesures concrètes pour répondre aux besoins exprimés. Nous considérons ces ateliers, que nous organisons dans différents pays où vit notre diaspora, comme des étapes vers la construction d’un dialogue institutionnel, en mettant l’accent sur le renforcement du triangle élèves, parents et enseignants albanais. Un merci spécial à tous les enseignants de la langue albanaise pour leur contribution à la préservation et à la culture de la langue et de la culture albanaises”, a-t-elle écrit, selon albinfo.ch.
Vildane Rexhepi a brillamment terminé ses études d’économie dans plusieurs universités renommées. Elle gère actuellement des projets d’achat dans la technologie de l’information pour UBS et d’autres entreprises.
Vildane se définit comme une personne simple et très communicative. Elle rayonne de positivité, tant dans son développement intellectuel, professionnel et éthique que dans ses attitudes et, surtout, dans sa façon de penser.
Vildane a parlé à albinfo.ch de ses études, de son travail en tant qu’économiste des technologies de l’information, de sa vie, de ses défis, de son parcours migratoire et de ses ambitions.
Née à Presheva, où elle a vécu pendant 11 ans avec sa famille, Vildane a ensuite émigré avec sa mère, sa sœur et ses frères pour rejoindre son père en Suisse, à Saint-Gall.
“Les débuts en Suisse ont été difficiles en tant qu’enfant, car je ne comprenais pas la langue et il y avait un changement de mentalité. J’ai commencé en quatrième année en Suisse. Je n’avais pas d’aussi bonnes notes qu’à Presheva à cause de la langue, et pendant des années, j’ai voulu retourner à Presheva chez mes grands-parents. Mais avec le temps, les choses ont commencé à changer et l’intégration s’est faite progressivement”, raconte-t-elle.
En Angleterre, pour travailler et étudier
Après l’école primaire, elle obtient un diplôme d’employée de commerce (CFC), mais ses ambitions étaient plus élevées. Jeune, elle a commencé à travailler dans une entreprise internationale, “Autoneum”, qui lui a permis de voyager en Angleterre pour travailler et étudier.
“J’ai bénéficié d’un soutien solide, tant de la part de ma famille que du personnel, et la chance m’a également accompagnée. Après un an, je suis retournée en Suisse, même si l’entreprise en question m’a proposé un emploi pour continuer au Royaume-Uni, car ils étaient satisfaits de mon travail.
Mes premières études après mon retour d’Angleterre ont été à la Haute École Spécialisée (HES) de Coire. Ces études peuvent être considérées comme un pré-bachelor. Pendant cette période, je travaillais à 80% en tant qu’acheteur local pour la même entreprise qui m’avait soutenue pour aller en Angleterre”, explique-t-elle.
Après avoir terminé la HES, Vildane a poursuivi un Bachelor à la HES de Coire avec une spécialisation en Leadership et SAP. Elle a ensuite changé de secteur et travaille depuis sept ans dans le secteur financier en tant qu’acheteur stratégique IT.
Du secteur des achats à celui de la finance
Vildane a également étudié au Leeds College of Languages au Royaume-Uni, a obtenu un Bachelor en Sciences de la FHO en administration des affaires à la HES de Coire, et a terminé un Master en études avancées sur la transformation numérique à la ZHAW de Winterthur, l’Université des Sciences Appliquées de Zurich.
Elle a d’abord travaillé comme responsable des achats, pendant plusieurs années dans le secteur de l’optique, puis dans celui de la finance, où elle continue de travailler aujourd’hui.
“J’ai travaillé en tant que source stratégique IT chez Chain IQ pendant près de six ans. Chain IQ a été fondée en 2014 en tant que spin-off d’UBS lorsque la banque a transféré son département achats à l’entreprise. Chain IQ est une société de services indépendante qui gère des tâches d’achat stratégiques et opérationnelles pour ses clients et opère dans plus de 20 pays à travers le monde”, explique-t-elle.
Vildane gère désormais des projets d’achat IT pour UBS et d’autres entreprises renommées
Ses responsabilités comprennent des initiatives d’achat majeures dans les domaines du matériel informatique, des logiciels et des solutions cloud, y compris l’analyse et le calcul des coûts d’achat.
“Je suis responsable de la mise en œuvre des stratégies de négociation, de travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes, internes et externes. Mes tâches comprennent également la gestion des appels d’offres (RfX) et l’attribution des marchés aux entreprises, la réalisation d’analyses de coûts et de scénarios, l’évaluation des activités, ainsi que la négociation et la conclusion de contrats. Dans les situations où le marché est “opaque”, je travaille en étroite collaboration avec les analystes pour mieux comprendre le marché. Les projets que je gère se caractérisent par leur complexité et leur caractère technologiquement avancé et se situent dans une fourchette monétaire de 7 à 8 chiffres. Le volume annuel de négociation de mes projets dépasse 100 millions de francs suisses”, s’exprime Vildane
L’amour de Vildane pour Presheva
Comme tous les migrants albanais qui ont la nostalgie de leur pays natal, Vildane est très attachée à Presheva. Elle dit être fière de son pays et le visiter chaque année.
“Je suis très attachée au Kosovo et à Presheva, car je suis née là-bas et c’est ma patrie. J’y vais 4 à 5 fois par an. Parfois juste pour un week-end. Je suis également attachée à l’Albanie, car j’aime la côte et ses sites touristiques. Je ne la distingue pas de ma patrie, je me sens chez moi quand je suis en Albanie”, conclut-elle.
Le porte-parole du Conseil fédéral et vice-chancelier André Simonazzi est décédé vendredi lors d’une randonnée. La nouvelle de son décès a bouleversé et profondément attristé les membres du Conseil fédéral et le chancelier de la Confédération. Le Conseil fédéral et le chancelier adressent leurs sincères condoléances à la famille et aux proches d’André Simonazzi.
André Simonazzi a été nommé vice-chancelier et porte-parole du Conseil fédéral en novembre 2008. Depuis le 1er janvier 2009, il a pris part aux séances du Conseil fédéral, dont il a tenu le procès-verbal, et en a assuré la communication. En tant que vice-chancelier, il a dirigé plusieurs sections et le service présidentiel au sein de la Chancellerie fédérale.
André Simonazzi était un serviteur de l’État au sens le plus noble du terme. Le mandat d’information inscrit dans la loi a toujours guidé son travail et celui de ses collègues. Il voyait dans la communication gouvernementale un service au public et au gouvernement et entendait créer par celle-ci les meilleures conditions possibles pour que le Conseil fédéral puisse travailler au mieux.
C’est grâce à André Simonazzi que l’activité du Conseil fédéral dans le domaine de l’information est en adéquation avec les enjeux d’aujourd’hui. C’est grâce à lui que la communication s’est professionnalisée et s’est numérisée. Il a œuvré sans relâche au renforcement de la coordination et en a fait une composante indissociable de l’activité gouvernementale.
Il a vaincu les résistances par la force de ses arguments, son humour et son charme. Les crises qui ont marqué les dernières années ont eu un énorme impact sur la communication, aussi a-t-il rappelé sans répit aux personnes concernées à quel point il était capital que la communication de crise soit continue et il y a lui-même infatigablement contribué. Sa disparition prive l’administration fédérale d’un homme d’exception et d’un merveilleux collègue.
André Simonazzi aimait à se reposer en montagne. C’est lors d’une de ces randonnées qu’il appréciait tant qu’il s’est effondré vendredi, à l’âge de 55 ans. Il laisse derrière lui son épouse et ses trois grands enfants. Les membres du Conseil fédéral et le chancelier de la Confédération leur adressent leurs sincères condoléances.
Le Bayer Leverkusen a remporté une victoire écrasante de 5-0 contre Bochum, enregistrant ainsi 50 matchs sans défaite dans cette édition, dans toutes les compétitions, rapporte albinfo.ch.
Granit Xhaka a joué jusqu’à la 79e minute pour Leverkusen, qui est maintenant sur une série de 50 matchs sans défaite. C’est la plus longue série d’invincibilité depuis le début des compétitions continentales.
Pendant ce temps, aucune équipe n’a encore terminé une édition de la Bundesliga sans subir de défaite. Leverkusen y parviendra s’il évite la défaite contre Augsburg le 18 mai à domicile.
Ensuite, l’équipe de Xhaka affrontera les matches finaux de la Ligue Europa et de la Coupe d’Allemagne. En finale de la Ligue Europa, elle jouera contre l’Atalanta le 22 mai, tandis que pour la Coupe d’Allemagne, elle rencontrera Kaiserslautern trois jours plus tard.
Le titre de champion en Bundesliga a été assuré par Leverkusen depuis plusieurs semaines déjà.
À une époque où l’apprentissage de l’albanais se déroule comme un processus avec de nombreux problèmes en Suisse, et où le nombre d’élèves albanais diminue constamment, il est encourageant de constater les résultats d’une nouvelle étude de l’Office fédéral de la statistique qui démontre que, pour la première fois en plus de dix ans, plus de personnes en Suisse parlent albanais que portugais. On compte 292 700 personnes dans la population résidente (permanente) qui parlent l’albanais comme langue maternelle. L’albanais et le portugais sont, en terme de pourcentage, presque les mêmes : les deux langues sont parlées par 3,4 % de la population.
Les résultats de cette étude sont encourageants également pour l’enseignement complémentaire de l’albanais. Comme on le sait, les enseignants de langue albanaise ont principalement attribué les faiblesses évidentes aux parents qui n’envoient pas leurs enfants apprendre l’albanais et aux institutions des pays d’origine, qui n’ont pas suffisamment fait pour établir une institution scolaire albanaise dans la diaspora.
Quoi qu’il en soit, cette statistique changera également l’approche des habitants vis-à-vis de l’albanais. En effet, il est possible que les cas où les enfants étaient interdits de parler albanais à leurs amis en classe, dans les couloirs ou dans les coins de jeux, ne se reproduisent plus: ils seront obligés de communiquer uniquement en allemand.
Le but de cette interdiction, selon ceux qui l’ont mis en œuvre, était que, en ne parlant que l’allemand, « le plus grand nombre possible d’enfants aient les meilleures chances à l’école et plus tard sur le marché du travail », mais les experts affirment le contraire.
“Si tu ne parles pas albanais en Suisse, c’est un problème”, dit-on à moitié en plaisantant, et de nombreuses institutions affirment qu’elles offrent des informations à leurs clients également en albanais. Cette tendance avait été observée il y a deux ans par le plus grand journal suisse 20min., qui avait offert la possibilité de lire les nouvelles en ligne en langue albanaise.
Dans ce contexte, l’utilisation de la langue albanaise en Suisse ne doit pas être considérée uniquement comme un aspect de la diversité linguistique, mais également comme un engagement important pour protéger et promouvoir l’héritage culturel des Albanais dans ce pays.
La Suisse est un pays de diversité linguistique et de nombreuses cultures. Dans cet environnement multiculturel, chaque langue et culture méritent d’être respectées et promues de manière égale. En revanche, la langue albanaise, en tant que partie de cette mosaïque culturelle riche, a besoin d’un soutien particulier et d’une incitation à se développer et à se propager peut-être même dans des cadres institutionnels. En Suisse, la communauté albanaise est l’une des communautés les plus importantes et les plus anciennes. Malgré le fait que les Albanais soient bien intégrés dans la société suisse, il convient de souligner que la préservation de leur langue maternelle est essentielle pour maintenir leur identité culturelle et assurer la transmission de leur héritage aux générations futures.
L’incitation de l’utilisation de la langue albanaise en Suisse doit être un engagement commun du gouvernement suisse, des institutions éducatives et de la communauté albanaise. La création et la promotion de programmes d’enseignement de l’albanais dans les écoles suisses, ainsi que l’offre d’opportunités de participation à des activités culturelles et éducatives en albanais, sont des étapes essentielles dans cette direction.
De plus, les médias albanais en Suisse jouent un rôle important dans la promotion de l’utilisation de la langue albanaise. Cette mission est remplie depuis plus d’une décennie par la plateforme médiatique albinfo.ch. Malgré les défis en tant que média étranger, nous continuons à fournir des informations précises et rapides en albanais, pour sensibiliser à l’importance de préserver la langue albanaise. Ce numéro de notre magazine met l’accent sur l’incitation de l’utilisation de la langue albanaise en Suisse, ce qui est un pas essentiel vers la protection de l’identité culturelle de la communauté albanaise. En investissant dans cette direction, la Suisse, mais aussi les porteurs de l’enseignement de la langue, renforceront non seulement la diversité culturelle, mais contribueront également à la préservation du précieux héritage culturel des Albanais dans le pays.
Le directeur de la plateforme albinfo.ch (online&print), Sevdail Tahiri
Le 619e anniversaire de la commémoration de la naissance de Skanderbeg a été célébré par l’inauguration de plusieurs nouveaux monuments dans différentes villes d’Europe et des Balkans.
2 nouveaux bustes et une statue de Skanderbeg ont été placés dans les communes albanaises du sud de l’Italie. San Sofia, San Basile et Zangarona, dans la région de Calabre, sont les trois villes qui auront chacune un monument en l’honneur du héros national.
Le président Bajram Begaj était présent lors de ces cérémonies.
Mais ce n’est pas seulement en Italie que Gjergj Kastrioti aura un nouveau buste, mais aussi en Hongrie. Après celui qui se trouve dans le parc central de Budapest, la capitale hongroise, un buste de Skanderbeg a été inauguré dans la ville d’Eger.
De plus, un monument imposant de Skanderbeg a été inauguré il y a quelques jours à peine à Gjakova, où des responsables locaux étaient présents.
Cependant, la prochaine ville européenne à avoir une statue du héros national albanais devrait être Paris. La nouvelle a été annoncée lors d’une visite du maire de Tirana, Erion Veliaj, à Paris, il y a quelques jours seulement.
Pour commémorer la date de naissance de Gjergj Kastrioti en Albanie et au Kosovo, plusieurs cérémonies de commémoration ont été organisées
Le Conseil fédéral souhaite mieux soutenir l’autonomie des personnes âgées et encourager leur maintien à domicile. C’est pourquoi les prestations complémentaires (PC) devraient à l’avenir couvrir certaines prestations d’assistance permettant aux personnes concernées de continuer à vivre dans leur propre logement. Lors de sa séance du 8 mai 2024, le Conseil fédéral a pris connaissance des résultats de la consultation consacrée à la modification de la loi fédérale sur les prestations complémentaires (LPC). Il a chargé le Département fédéral de l’intérieur (DFI) d’élaborer d’ici l’automne un message à l’intention du Parlement. Les prestations d’assistance sont conçues comme un forfait versé à l’avance, et les bénéficiaires de PC à l’AI pourront eux aussi y prétendre.
Environ un tiers des personnes qui vivent dans un établissement médico-social (EMS) requièrent moins d’une heure de soins par jour. Leur entrée en EMS pourrait être retardée, voire évitée, si elles avaient la possibilité de vivre dans un logement adapté à leurs besoins ou de bénéficier de prestations d’assistance à domicile. Les personnes âgées aspirent à vivre le plus longtemps possible de manière autonome dans leur propre logement. Pour cela, elles ont besoin non seulement d’un soutien médical, mais aussi d’une aide pour le ménage, de services de repas ou d’un environnement sûr (prévention des chutes).
Un intérêt marqué, mais aussi de nombreuses critiques
Le projet consacré à la prise en compte du logement protégé dans les PC a suscité un vif intérêt lors de la consultation, mais aussi de fortes résistances. Les cantons s’opposent à l’idée que le financement leur incombe exclusivement. Une grande majorité des participants à la consultation demandent en outre que les bénéficiaires de PC à l’AI puissent, eux aussi, avoir droit à ces nouvelles prestations.
Une nette majorité déplore également que les bénéficiaires de PC doivent financer au préalable certaines prestations d’assistance avant d’en obtenir le remboursement. D’autres critiques portent sur le supplément pour la location d’un logement adapté aux besoins des personnes âgées ainsi que sur la nécessité de mieux tenir compte des aspects psychosociaux comme l’accompagnement dans l’organisation du quotidien.
Principes fondamentaux pour le message
Sur la base des résultats de la consultation, le Conseil fédéral a décidé d’ouvrir le droit aux prestations pour le logement protégé non seulement aux bénéficiaires de PC à l’AVS, mais aussi aux bénéficiaires de PC à l’AI. Le principe de l’égalité de traitement entre les bénéficiaires de rentes de vieillesse et de rentes d’invalidité sera ainsi respecté. Cependant, les prestations prises en charge par les PC n’interviendront qu’une fois l’offre de prestations de l’AI épuisée.
Les prestations en faveur du logement protégé devront être versées à l’avance sous la forme d’un forfait. Cette solution est avantageuse pour les assurés, qui n’auront pas à financer les prestations avant d’en obtenir le remboursement. Elle évite également les complications administratives. Ces prestations comprennent, selon les besoins :
un supplément pour la location d’un logement adapté aux personnes âgées ;
le remboursement des frais liés à l’adaptation du logement ;
un système d’appel d’urgence ;
une aide au ménage ;
un service de repas ;
un service de transport et d’accompagnement.
Ces prestations profiteront aux assurés qui, en raison de leur âge ou d’une atteinte à leur santé, ont besoin d’un soutien ciblé pour pouvoir continuer à vivre dans leur propre logement. C’est pourquoi le Conseil fédéral maintient qu’elles relèvent des frais de maladie et d’invalidité dans le système des PC et qu’elles doivent donc être entièrement prises en charge par les cantons. Cela correspond également à la répartition des compétences définie en 2008 par la réforme de la péréquation financière et de la répartition des tâches entre la Confédération et les cantons. Les économies que le projet permettra de réaliser en retardant ou en évitant les entrées en EMS ne profiteront par conséquent qu’aux cantons. Enfin, le Conseil fédéral tient compte, par cette décision, de la situation financière tendue dans laquelle se trouve la Confédération.
Les coûts supplémentaires pour les cantons sont estimés entre 300 et 620 millions de francs, pour des économies de 280 millions. Ces économies proviennent du fait que les prestations d’assistance concernées permettront de retarder ou d’éviter des entrées en EMS.
La langue albanaise est le ciment de l’identité nationale albanaise. La détermination du facteur linguistique, depuis la Renaissance, reflète la volonté d’unir dans un corps politique et culturel les personnes qui parlent la langue de Naim, Migjen et Asdren*.
Bien qu’il s’agisse d’une construction historique, chez les Albanais, mais auprès d’autres nations, elle est sublimée, car elle est un nœud identitaire, elle relie le sentiment d’appartenance à un territoire politique ou à une sphère de civilisation. C’est précisément la protection de la langue albanaise, en tant que principal élément national, qui a été au centre de la résistance face à la violation des droits des Albanais dans les pays des Balkans, ainsi qu’au rétrécissement forcé de leur espace national. Ce n’est pas un hasard si, dans les années 80 et 90, la politique de Slobodan Milosevic, mais aussi avec une certaine particularité celle du nationalisme d’État macédonien, ont visé les banques scolaires albanaises ainsi que l’affaiblissement des droits nationaux albanais. En un mot, pour les Albanais, la langue et le drapeau avec l’aigle à deux têtes revêtent une signification particulière car elles s’inscrivent dans une histoire de résistance.
Dans le contexte de la diaspora albanaise en Suisse et au-delà, la langue albanaise joue un rôle important dans le maintien et la culture de son identité albanaise, mais elle constitue également un facteur de poids qui contribue à l’intégration harmonieuse Albanais en Suisse. En d’autres termes, il vaut mieux que l’enfant ou même l’adulte connaisse la langue albanaise et bénéficie d’un large vocabulaire de la langue maternelle, pour mieux apprendre les langues du pays d’accueil, voire où ils sont nés. Ainsi, la maitrise de la langue albanaise renforce l’intégration.
Par conséquent, l’investissement institutionnel des États albanophones, ainsi que des structures albanaises de la diaspora, en faveur de la transmission de la langue albanaise dans le contexte de l’immigration albanaise devrait être une priorité, avec des ressources concrètes et pas seulement de mots. La transmission de la langue albanaise doit bénéficier d’un niveau pédagogique et d’un engagement sérieux. Cet investissement contribue également à leurs pays d’origine car il assure la transmission de la langue albanaise au sein de sa communauté diasporique, et permet également aux deuxième et troisième générations d’acquérir des ressources linguistiques d’un bon niveau, ce qui facilite également les échanges professionnels et économiques entre la diaspora et les pays des Balkans. Pour nombre d’Albanais, il possède un atout considérable.
Il est nécessaire d’investir dans la langue albanaise et dans sa promotion, car cela contribue à l’épanouissement de la culture albanaise et au rapprochement et entre l’albanais et la culture helvétique. Ceci contribue à amorcer un changement dans la perception des Albanais en Suisse et dans d’autres pays où ils sont présents. Pourquoi pas à que des jeunes Suisses ou d’autres nationalités aient la possibilité d’apprendre la langue de leurs amis albano-suisses ? Connaître et promouvoir la langue albanaise en tant qu’enrichissement individuel et collectif permettront de lutter contre les préjugés et la discrimination. Ce travail aidera également à se débarrasser du complexe de peur lié à l’utilisation de la langue albanaise, aux côtés des langues officielles et d’autres langues parlées en Suisse et au-delà. La langue albanaise enrichit le cosmopolitisme suisse.
Dr. Bashkim Iseni, fondateur de la plateforme Albinfo.ch
* Naim Frashëri, Millosh Gjergj Nikolla (Migjeni), Aleksandër Stavre Drenova (Asdreni), trois figures de proue de la renaissance culturelle albanaise
Drenusha Hajdini travaille à la Chancellerie fédérale suisse, qui est située à Berne au Palais fédéral, où siègent également le gouvernement du pays (Conseil fédéral) et le Parlement composé des deux Chambres.
Il n’est pas fréquent de rencontrer une jeune femme aux origines albano-kosovares dans ce bâtiment, bien que Drenusha déclare y avoir croisé à plusieurs reprises des femmes avec un profil similaire travaillant pour l’administration fédérale. Mais quel a été le cheminement de Drenusha Hajdini pour en arriver là ?
« J’ai obtenu un bachelor en sciences politiques et un master en management public », explique-t-elle, «J’ai étudié à l’Université de Lausanne, mais j’ai également eu l’occasion d’étudier à l’Université de Berne en vue d’améliorer mes connaissances en allemand. J’avais pour objectif de travailler pour l’administration fédérale et la maîtrise de deux langues nationales est un prérequis ».
« J’ai toujours porté un grand intérêt au fonctionnement des institutions politiques, à l’organisation de l’État ainsi qu’à la manière dont ce dernier intervient dans la société en faveur des citoyens. C’est donc tout naturellement que mes études se sont portées vers les sciences politiques et l’administration publique. D’un point de vue professionnel, j’étais déjà active dans ce domaine durant mes études en travaillant à l’Institut d’administration publique (IDHEAP) en tant qu’assistante-étudiante dans le domaine des finances publiques ».
La Chancellerie fédérale, comment ça fonctionne ?
Drenusha Hajdini travaille au sein de la Chancellerie fédérale depuis presque deux ans maintenant. C’est un travail auquel elle s’adonne avec beaucoup de dévouement, comme en témoigne l’enthousiasme avec lequel elle décrit à nos lecteurs le rôle et la fonction de la Chancellerie fédérale ainsi que son travail et celui de ses collègues dans ce contexte. « La Chancellerie fédérale est l’état-major, le bras droit du Conseil fédéral. Elle a différentes responsabilités, comme par exemple celle d’assurer l’exercice des droits politiques, qui comprend les votations fédérales et les initiatives populaires. Elle est également responsable de la communication officielle du gouvernement et elle élabore des analyses en vue de la stratégie politique. Notre section, dénommée « Affaires du Conseil fédéral », traite de toutes les décisions prises par le Conseil fédéral lors de sa séance hebdomadaire. Toutes les décisions importantes pour le pays, y compris les plus sensibles et celles qui revêtent un caractère international, passent par notre équipe. Concrètement, avant les séances du Conseil fédéral, qui ont lieu le mercredi ou le vendredi, les documents destinés au Conseil fédéral nous sont envoyés et nous procédons à leur contrôle. Après avoir reçu les documents de tous les départements fédéraux, nous établissons une liste afin de constater les éventuels désaccords entre les départements. Cela facilite le travail du Conseil fédéral qui peut consacrer plus de temps aux affaires pour lesquelles il y a des divergences. Il est passionnant de voir comment toutes les positions sont prises en compte avant chaque prise de décision et à quel point le système est effectif de cette manière. Il faut en effet garder à l’esprit que lors de ses séances, le Conseil fédéral peut prendre jusqu’à 200 décisions ! Finalement, au terme des séances, notre équipe s’assure que les décisions du Conseil fédéral soient rédigées de manière conforme ». « C’est un grand honneur de travailler pour l’administration fédérale et de voir comment fonctionnent les institutions étatiques. Ce travail exige une très grande éthique professionnelle car nous traitons de sujets d’une grande sensibilité politique. Il requiert également une capacité à travailler sous pression politique tout en faisant preuve d’une discrétion absolue ».
« Mais ce qui m’a toujours intéressée, c’est le côté scientifique. Je me concentre sur l’analyse du jeu politique d’un point de vue externe, je n’ai pas pour volonté de m’engager moi-même en politique »
L’engagement de Drenusha pour l’administration fédérale se manifeste très bien lorsqu’elle nous décrit son poste. A-t-elle néanmoins l’ambition de s’engager en politique ?
Elle nous dit que cette question lui a souvent été posée, et ce depuis le début de ses études en sciences politiques. « Mais ce qui m’a toujours intéressée, c’est le côté scientifique. Je me concentre sur l’analyse du jeu politique d’un point de vue externe, je n’ai pas pour volonté de m’engager moi-même en politique », s’exprime-t-elle.
Interrogée sur ses ambitions quant à une carrière scientifique, avec la poursuite d’un doctorat par exemple, elle répond que cette question reste ouverte, mais pour plus tard. « Quand j’ai terminé mon master, mon professeur m’a questionné sur mon envie de commencer un doctorat maintenant ».
L’administration publique au Kosovo, le sujet d’étude de Drenusha Hajdini
S’agissant d’ailleurs de son master, il y a un détail qui ne doit pas passer inaperçu. Outre le fait que Drenusha a été récompensée par l’Université de Lausanne pour avoir obtenu le meilleur master de sa promotion, le sujet de son mémoire retient toute notre attention.
« Le titre de mon mémoire de master a été Les réformes de l’administration publique au Kosovo dans le cadre du programme SIGMA de l’UE et de l’OCDE », explique notre interlocutrice. « L’administration publique est l’instrument à disposition de l’État pour mettre en œuvre les lois au service des citoyens, elle a donc un rôle important à jouer ». Ayant pour ambition d’adhérer à l’UE, le Kosovo doit mettre en œuvre un certain nombre de réformes dans différents domaines. L’administration publique est l’un d’entre eux. « Dans mon mémoire, j’ai étudié trois champs de l’administration publique : la gestion des finances publiques, la gestion des ressources humaines et le cadre stratégique. Le Kosovo a de très bons résultats en termes de gestion des finances publiques, mais moins dans les deux autres champs. Mon but a été de trouver les causes de ces moins bons résultats et d’indiquer une voie qui permettrait de progresser ».
Le Kosovo, un cas d’étude qui vaut la peine d’investir
Pour ce travail, Drenusha a interviewé des managers publics et des scientifiques au Kosovo, ainsi que des représentants d’organisations non gouvernementales et des personnes responsables du programme SIGMA à l’OCDE. « En choisissant ce sujet de mémoire, j’avais deux objectifs : premièrement, un objectif personnel d’acquérir des connaissances historiques et politiques sur le Kosovo. Je me suis toujours sentie proche de ce pays. Cependant, ayant effectué mes études en Suisse, mes connaissances portaient exclusivement sur le système politique et administratif suisse. L’autre objectif était d’ordre scientifique : il y a très peu de recherches sur le Kosovo, un État qui est encore en construction et en développement. Il était donc important pour moi de montrer qu’il valait la peine d’investir un tel cas d’étude. Nous pouvons tout-à-fait étudier le Kosovo avec les instruments scientifiques à disposition, il ne faut pas croire qu’il s’agit d’un cas d’étude isolé ou particulier. Avec la publication de mon travail sous forme de cahier par l’Université de Lausanne, j’espère avoir atteint ces deux objectifs. La publication est d’ailleurs parue en novembre 2023 », nous explique Drenusha Hajdini (le lien vers la publication Serval – L’administration publique au Kosovo sous le programme SIGMA de l’OCDE et de l’UE : analyse de quelques domaines de réformes (unil.ch)). Les parents de Drenusha ont étudié à l’Université au Kosovo, mais pour des raisons qui paraissent évidentes, ils n’ont pas eu la possibilité d’évoluer professionnellement ici. « C’est pourquoi mes réussites et celles de mes trois frères sont en quelque sorte la réalisation de leur parcours aussi. En lisant albinfo.ch et les portraits de jeunes Albanais en Suisse qui ont réussi, mes parents ont toujours été très enthousiastes. Je suis contente qu’aujourd’hui, ce soit le tour de leur fille ». Il y a beaucoup de préjugés sur le fonctionnement des institutions publiques au Kosovo. « Mais je peux vous dire qu’il y a de bonnes prestations qui sont fournies au sein de l’administration publique et que les personnes qui y travaillent le font avec beaucoup d’engagement », dit Drenusha, « celles avec qui j’ai collaboré étaient très ouvertes et serviables. La jeunesse là-bas fait également preuve de grandes capacités et de confiance dans le fait que le pays va continuer à se développer dans ce domaine également ».
Son message : « Avoir le courage de provoquer son destin »
Elle résume en quelques mots son message aux jeunes d’origine albanaise qui s’intéressent à la politique et souhaitent faire carrière dans un domaine qui s’apparente au sien : « Avoir le courage de provoquer son destin ». Selon elle, il est important de s’engager dans la société, les associations et la vie professionnelle pendant les études, etc. « Il y a une chose que j’aimerais ajouter à ce sujet : en Suisse, le travail et les réussites sont toujours reconnus à leur juste valeur, indépendamment de l’origine politique, sociale, ethnique ou autre. Mon exemple le démontre bien : ce ne sont pas les relations sociales ou la bonne situation économique de mes parents qui m’ont aidée, mais c’est la Suisse qui m’a offert des opportunités que j’ai su saisir. Je me sens chanceuse d’être née ici et je suis très fière de travailler aujourd’hui pour la Chancellerie fédérale ! »
La présidente du pays, Vjosa Osmani, a souhaité beaucoup de succès dans ses nouvelles fonctions à Monsieur Latifi, exprimant sa conviction qu’il continuera à œuvrer au renforcement des liens entre le Kosovo et la Suisse, rapporte albinfo.ch.
“J’ai souhaité beaucoup de succès au nouvel ambassadeur, Mentor Latifi, dans ses nouvelles fonctions en tant qu’ambassadeur de la République du Kosovo auprès de la Confédération suisse. Je suis convaincue qu’il continuera à travailler pour renforcer les liens entre le Kosovo et la Suisse, un ancien allié et foyer de nombreux citoyens de la diaspora…”, a déclaré Osmani.
I wished Ambassador-designate Mentor Latifi success in his role as the new Ambassador of the Republic of Kosovo to the Swiss Confederation.
I am confident that he will continue working towards strengthening the ties between Kosovo and Switzerland, a longstanding ally and home to… pic.twitter.com/GAXyxYYSbV