Le Premier ministre Kurti rencontre des compatriotes albanais à Vienne

A l’issue de son séjour à Vienne, où il a participé au Forum économique de Vienne, le premier ministre du Kosovo, Albin Kurti, accompagné de l’ambassadeur du Kosovo en Autriche, Lulzim Pllana, s’est réuni en soirée à l'”Europahaus” avec un grand nombre de compatriotes vivant en Autriche, rapporte albinfo.at

 

Au cours de cette réunion, le Premier ministre Kurti a évoqué les derniers développements dans le pays, les réformes entreprises et le travail du gouvernement jusqu’à présent. Kuri en a profité pour parler de l’inclusion et du rôle actif de la diaspora dans le cadre du travail du gouvernement.

 

Le Premier ministre a remercié les personnes présentes pour leur chaleureuse hospitalité et toute la diaspora pour son engagement inlassable et sa contribution continue.

 

Il a déclaré que la diaspora faisait partie intégrante du passé, du présent et de l’avenir du pays, et les a invités à explorer les opportunités d’investissement au Kosovo avec leurs partenaires commerciaux.

Le nouveau numéro d’albinfo.ch : les médecins de la diaspora veulent-ils retourner au Kosovo ?

La rédaction a abordé le problème de l’exil des médecins du Kosovo et l’initiative du Premier ministre Kurti portant sur le retour des médecins de la diaspora au Kosovo

“Le pour et le contre du retour des médecins de la diaspora, “, c’est le titre du gros dossier du dernier numéro du magazine albinfo.ch. A cette occasion, la rédaction a abordé le problème de l’exil des médecins du Kosovo, d’une part, et l’initiative du Premier ministre Kurti portant sur le retour des médecins de la diaspora au Kosovo, d’une autre.

Afin de traiter au mieux ce sujet, des entretiens ont été menés avec des médecins albanais de Suisse, collectant ainsi des déclarations pesant le pour et le contre à ce sujet. En outre, des données des autorités compétentes du Kosovo nous ont été transmises et vous aurez l’occasion de connaître en détail le contexte et les circonstances du sujet dans le nouveau numéro de notre magazine.

Le 26 novembre à Zurich se tiendra la prochaine manifestation “Swissalbs” pour la sélection du meilleur jeune homme d’affaires albanais de Suisse. albinfo.ch, en qualité de partenaire média de cette organisation, a réalisé un autre dossier relatif à cette organisation. Dans ce dossier, vous pourrez lire, entre autres, les entretiens des membres du jury qui choisiront le meilleur jeune homme d’affaires albanais de Suisse.

Un autre sujet traitant de la médecine, mais sans rapport avec le retour des médecins de la diaspora cette fois, a trouvé sa place dans le numéro actuel du magazine. Il s’agit de la présentation d’une innovation réalisée par le chirurgien suisse albanais Dr. Gazmend Morina. Vous pouvez découvrir de quelle innovation il s’agit et d’y lire plus à son sujet dans ce numéro.

Le dernier numéro du magazine est disponible gratuitement dans les locaux fréquentés par les touristes partout en Suisse.

Nous vous souhaitons une agréable lecture !

“Nous ne sommes pas des criminels”: manifestation de la communauté albanaise à Londres.

Les immigrés albanais au Royaume-Uni ont protesté ce samedi contre les déclarations de la ministre britannique de l’Intérieur, Suella Braverman, qui a déclaré que les Albanais amenaient le crime en Grande-Bretagne et qu’ils devaient quitter le pays au plus vite.

 

Pancartes et drapeaux rouges et noirs à la main, les immigrés albanais se sont rassemblés dans le centre de Londres, au “Westminster Bridge”, où ils ont exigé la démission de la ministre de l’Intérieur et des excuses publiques du gouvernement.

 

Les manifestants ont déclaré se sentir insultés par la déclaration de Braverman, tout en soulignant qu’ils ne sont pas des criminels, mais des contribuables et des contributeurs à la société britannique.

 

En plus de ceux qui vivent en Grande-Bretagne, des Albanais de Suisse sont également arrivés en soutien, rejoignant leurs revendications au sujet des déclarations de la ministre britannique.

 

Au cas où il n’y aurait pas de réponse à leur protestation, les immigrés ont  une autre manifestation le 28 novembre, jour du drapeau.

 

Les débats et le langage utilisé par la ministre de l’Intérieur, Suella Braverman, selon laquelle la Grande-Bretagne fait face à une invasion de demandeurs d’asile d’Albanie et qu’ils devraient être expulsés, ont alimenté les débats entre les deux pays.

 

Plus tôt dans la journée, le Premier ministre Edi Rama avait souligné qu’il ne pouvait tolérer la réaction de Braverman, qu’il jugeait “folle”. Il a qualifié son comportement de catalyseur de xénophobie.

 

“L’Albanie attend toujours des excuses du gouvernement du Royaume-Uni”, a déclaré le Premier ministre Rama à propos de l’affaire.

 

VIDEO:

Shqiptarët mbushin rrugët në Londër, protestë kundër Sekretares britanike që foli për ‘pushtim’, – YouTube

L’initiative du conseiller communal albanais l’emporte : la police doit émettre des factures après un contrôle

Durant son enfance, le politicien Reis Luzhnica a été victime de profilage racial. Il cherche maintenant à résoudre ce problème par le biais d’une initiative à l’Assemblée de Zurich

Deux conseillers communaux du PS exigent que la police de la ville de Zurich émette à l’avenir des factures portant sur les contrôles d’identité, rapporte albinfo.ch. La facture doit contenir des informations sur la personne contrôlée, le poste et le numéro du policier, des informations générales telles que l’heure, le lieu et le motif de la fouille.

Le but : réduire les contrôles arbitraires sur les personnes en fonction de leur apparence ou de leur origine.

Reis Luzhinca est l’un des auteurs de l’initiative. Il est membre du conseil communal de Zurich, en tant que membre de l’assemblée du PS.

Comme indiqué lors de la réunion du conseil, l’homme de 32 ans d’origine albanaise, il a été constamment contrôlé par la police pendant son enfance. Il était souvent accompagné de ses amis lors des contrôles, mais lui seul a été contrôlé par la police, rapporte “Tagesanzeiger”.

Malgré quelques votes contre – la motion a été approuvée.

L’initiative, outre le PS, a également été approuvée par les représentants des Vert’libéraux et la liste alternative du conseil communal. Cependant, la responsable de la sécurité, Karin Rykart (des Verts), ne s’est pas montrée trop enthousiaste au sujet de l’initiative

Selon elle, la ville a déjà mis en place des mesures suffisantes contre le profilage racial. “La facture avec nom et prénom ne constitue aucune valeur ajoutée”, s’est-elle exprimée au Tagesanzeiger.

En outre, l’initiative n’a pas été bien accueillie par le PLR et l’UDC non plus. En effet, ces partis craignent que les projets de loi ne créent un “monstre bureaucratique”, rapporte albinfo.ch. Cependant, l’initiative a été approuvée par le conseil communal à 72 voix pour et 41 contre.

Le Président de la communauté musulmane albanaise de Suisse prononce un discours dans l’Église évangélique

Cultiver la coexistence entre les communautés religieuses en Suisse est une belle tradition qui se nourrit chaque jour, avec des actions concrètes.

Dans ce contexte, le dimanche 6 novembre, l’imam hfz. Mehas Alija, président de la Communauté musulmane albanaise de Suisse, a prononcé un discours de salutation dans l’église évangélique réformiste voisine de Winkeln, dans le canton de Saint-Gall écrit albinfo.ch. A cette occasion, il a salué le prêtre évangéliste, Marcus Schattan, un prêtre qui était jusqu’à présent engagé dans cette église.

« Nous avons dit au revoir à Marcus car il déménage maintenant dans une autre ville, pour servir dans d’autres institutions. » En plus de l’imam, le chef de la mosquée, Sadush Ajrullai, a également participé à cette cérémonie religieuse d’adieu. « Fraternellement en paix, différents mais unis ! », déclare l’imam dans un post sur les réseaux sociaux.

À cette occasion, hfz. Mehas Alija a offert un cadeau symbolique au prêtre Marcus Schatan

Dans son discours, il a notamment déclaré : « La communauté des croyants est plus grande que la communauté des chrétiens réformés et des catholiques: nous cheminons ensemble en tant que musulmans et chrétiens. Nous nous promenons ensemble ici dans le quartier de Winkeln et partout ailleurs dans la société suisse. Chrétiens et musulmans croient au même Dieu : le Dieu d’Abraham et d’Isaac. C’est bien que nous puissions célébrer ce moment ensemble, ici. Car nous cheminons ensemble en tant que croyants sur des chemins différents, mais vers le même Dieu”.

Cher Marc

En mon nom et au nom de notre communauté islamique Al-Hidaje, je vous remercie de tout cœur pour votre hospitalité et votre coopération jusqu’à présent. Votre accueil a toujours été merveilleux et chaleureux !

La tradition judéo-chrétienne-islamique en Europe représente une valeur particulière pour nous tous, c’est pourquoi nous devons la préserver et la cultiver dans un esprit de paix et d’harmonie.

Cher Marcus, je vous souhaite, ainsi qu’à votre famille et à votre communauté, tout le meilleur !

Enfin, que la paix de Dieu soit sur nous tous !

Mehas Alija

Murat Yakin dévoile sa liste des joueurs pour le Qatar, Shaqiri, Xhaka et Jashari in, Zeqiri out.

La Suisse a officiellement sélectionné 26 footballeurs qui la représenteront à la Coupe du Monde au Qatar, qui débute le 20 Novembre.

On retrouve dans cette liste notamment trois footballeurs d’origine albanaise, Xherdan Shaiqiri, Granit Xhaka ainsi qu’Ardon Jashari, à la surprise de tous.

Jashari n’a que 20 ans et joue en tant que milieu de terrain à Lucerne. Il n’avait qu’une seule apparition avec la Nati jusqu’à présent.

Murat Yakin estime que Jashari est un footballeur talentueux avec un grand futur. Andi Zeqiri a quant à lui été mis de côté.

La Suisse est dans le même groupe que le Brésil, la Serbie et le Cameroun.

Les salaires effectifs et minimaux ont augmenté en moyenne de respectivement 0,8% et 0,6% en 2022

Les partenaires sociaux signataires des principales conventions collectives de travail (CCT) ont convenu pour 2022 d’une augmentation nominale des salaires effectifs de 0,8% et de 0,6% des salaires minimaux. Les salaires effectifs ont augmenté de 0,5% à titre individuel et de 0,3% à titre collectif. Ce sont là quelques résultats de l’enquête sur les accords salariaux conclus dans les domaines conventionnels, réalisée par l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Dans le cadre des principales CCT, c’est-à-dire celles qui comptent au moins 1500 personnes assujetties, les partenaires sociaux ont convenu pour 2022 d’une hausse nominale des salaires effectifs de 0,8% en moyenne (2021: 0,4%; 2020: 0,9%; 2019: 1,1%; 2018: 0,9%). En tenant compte des prévisions de renchérissement pour l’année en cours (+3%), les salaires réels dans le domaine conventionnel devraient diminuer de 2,2% cette année. Près de 551 000 personnes sont concernées par des accords sur les salaires effectifs (2021: 589 000 personnes; 2020: 632 000 personnes; 2019: 613 000 personnes; 2018: 480 000 personnes).

Les salaires effectifs ont augmenté en moyenne de 0,8%

Les salaires effectifs ont augmenté de 0,9% dans le secteur secondaire et de 0,8% dans le secteur tertiaire. Les adaptations salariales selon les sections économiques se sont échelonnées comme suit: Construction (+1,1%), Activités de services administratifs et de soutien (+1%), Information et communication (+0,9%), Activités financières et d’assurance (+0,9%), Commerce; réparation d’automobiles et de motocycles (+0,9%), Transports et entreposage (+0,8%), Industrie manufacturière (+0,8%) et Santé humaine et action sociale (+0,7%).

Des augmentations salariales à titre collectif et individuel

En 2022, la hausse moyenne des salaires conventionnels de 0,8% s’est répartie à hauteur de 0,5% à titre individuel (2021: +0,3%; 2020: +0,5%; 2019: +0,6%; 2018: +0,6%) et de 0,3% à titre collectif (2021: +0,1%; 2020: +0,4%; 2019: +0,5%; 2018: +0,3%). Ainsi, 38% de la masse salariale destinée aux augmentations de salaires ont été attribués de manière égale aux personnes concernées. Les adaptations accordées à titre collectif restent minoritaires dans le secteur tertiaire (19%) alors qu’elles sont majoritaires dans le secteur secondaire (78%).

Les salaires minimaux ont progressé en moyenne de 0,6%

Les salaires minimaux fixés dans les principales CCT ont été augmentés de 0,6% en 2022 (2021: 0,2%, 2020: 0,7%; 2019: 0,8%; 2018: 0,5%). Un peu plus de 1 664 000 personnes sont assujetties à une CCT dans le cadre de laquelle des accords sur les salaires minimaux ont été conclus.

Les salaires minimaux ont augmenté de 0,6% dans le secteur secondaire et de 0,7% dans le secteur tertiaire. Les sections économiques ont enregistré les adaptations suivantes: Commerce; réparation d’automobiles et de motocycles (+2,2%), Industrie manufacturière (+1%), Activités de services administratifs et de soutien (+0,6%), Activités financières et d’assurance (+0,4%), Activités spécialisées, scientifiques et techniques (+0,3%), Transports et entreposage (+0,2%), Autres activités de services (0,2%), Construction (0,1%), Santé humaine et action sociale (0,1%).

Le nouveau passeport suisse est disponible

Le nouveau passeport suisse est désormais disponible: dès aujourd’hui, 31 octobre 2022, il peut être commandé auprès des bureaux de passeports cantonaux ou des représentations de la Suisse à l’étranger. La nouvelle série de passeports répond aux derniers standards en matière de documents d’identité et conjugue des éléments de design uniques inspirés du paysage suisse.

La nouvelle série de passeports conjugue sécurité, fonctionnalité et esthétique. Elle repose sur les technologies les plus récentes en matière d’éléments de sécurité pour les documents d’identité. Visibles tantôt à l’œil nu, tantôt sous lumière UV, ces éléments de sécurité font du passeport suisse un document sûr et unique. Une vidéo décrivant le design en donne un aperçu à l’adresse www.passeportsuisse.ch.

Le design du nouveau passeport caractérise la Suisse, pays à la fois attaché à ses racines et ouvert sur le monde. L’eau en est un élément récurrent, qui parcourt les 26 cantons, depuis les sommets alpins jusqu’aux vallées. Le massif du Gothard en constitue le centre, avec le Pizzo Rotondo. Il abrite les sources des plus grands fleuves suisses – qui s’étendent jusqu’à l’étranger – et relie ainsi les thèmes principaux du design: les montagnes et l’eau.

Comme jusqu’à présent, les informations biométriques sont conservées dans la puce électronique se trouvant dans la couverture du passeport. Les données enregistrées dans la puce ne peuvent être lues qu’au moyen d’un appareil assurant une transmission cryptée. Les empreintes digitales sont particulièrement protégées. La Suisse n’en autorise l’accès qu’aux pays qui appliquent une protection des données équivalente à la sienne.

La nouvelle série de passeports suisses comprend le passeport ordinaire, le passeport diplomatique, le passeport de service, le titre de voyage (passeport pour réfugié) et le passeport pour étrangers qui vivent en Suisse.

Tous les documents d’identité délivrés à ce jour restent valables jusqu’à la date d’expiration qui y est inscrite. Les offres combinées comprenant un passeport et une carte d’identité pourront toujours être commandées. Une nouvelle carte d’identité sera aussi disponible dans le courant du premier semestre 2023.

«Cascadeuses», le film qui questionne la représentation des femmes à l’écran

Elles sont la femme giflée, la femme violée, la femme humiliée, la femme tabassée à mort; elles sont la femme pendue, la femme défenestrée, celle qui se fait brûler sur le bûcher, éjecter de la voiture en marche, traîner par les cheveux dans l’escalier, fracasser le visage sur le capot de la BMW. Elles sont déjà mortes dix fois, cent fois, mille fois. De toutes les façons possibles. Ça les fait rigoler, d’un rire à peine teinté d’amertume, elles qui rêvaient de se battre comme des lionnes et de doubler des héroïnes dans des combats d’anthologie.

Elles sont aussi celles dont on ne voit jamais le visage à l’écran. Celles qu’on laisse poireauter des heures en plein soleil pendant les tournages. Celles qu’on fait chuter du troisième étage en nuisette, sans protection, parce que c’est plus sexy – et tant pis pour les risques et les bleus. Celles dont on oublie de mentionner le nom dans le générique du film. Celles qui font tache dans un milieu longtemps réservé aux hommes. Elles s’en moquent, ou presque, elles aiment l’action, les défis, l’adrénaline. Le cinéma aussi.

Elles sont cascadeuses et, pour la première fois, un film leur rend hommage. Celui de la réalisatrice, jurassienne, Elena Avdija qui, pendant trois ans, a suivi trois d’entre elles dans leur quotidien: Virginie, LA cascadeuse française depuis 25 ans, Petra, Suissesse d’origine installée à Hollywood, et Estelle, encore en formation, qui se lance dans le métier des étoiles plein les yeux. Trois portraits, filmés avec brio et pudeur, pour un premier long métrage tout en finesse et en subtilité. « Il était très important pour moi de ne pas les déposséder de leur image et de respecter leur parole, confie Elena Avdija. Je voulais leur offrir une grammaire cinématographique qui, pour une fois, les mettent en valeur comme de vraies actrices ».

 "Estelle, cascadeuse en formation dans le Nord de la France pendant une séance d'entraînement"
“Estelle, cascadeuse en formation dans le Nord de la France pendant une séance d’entraînement”

Le syndrome de la Schtroumpfette

Un film où tous les coups infligés sont feints et pourtant d’une violence sidérante tant, mises bout à bout, les scènes doublées par les cascadeuses révèlent l’imaginaire violent d’un cinéma qui se plaît encore trop souvent à reléguer les femmes aux rôles de victimes. Même si Virginie, Petra et Estelle ne le voient pas forcément ainsi. « Ce ne sont pas des militantes féministes, elles sont dans le faire. Il y a donc eu tout un équilibre à trouver entre ma grille de lecture, très documentée et théorique, et leur réalité », explique Elena Avdija. Il n’empêche qu’on est loin des doublures d’Uma Thurman dans Kill Bill ou d’Angelina Jolie dans Wanted. Car les héroïnes sont rares à l’écran et les rôles féminins encore largement sous-représentés. On appelle d’ailleurs ça le « syndrome de la Schtroumpfette ».

« Quand les femmes sont impliquées dans des scènes de violence, c’est parce qu’elles se font battre, violer, kidnapper. Il y a toutes sortes de variables pour rendre un produit audiovisuel plus sexy et c’est toujours au détriment des femmes, constate Elena Avdija. On parle beaucoup aujourd’hui de la parole des femmes dans le cinéma, de la façon dont elle est distribuée. Mais comment la violence est distribuée, ça, on n’a peu l’habitude de le considérer. C’est ce qu’explore le film ».

Cet intérêt pour les questions de genre, Elena Avdija, jurassienne d’origine kosovare, le doit en partie à son parcours. Un parcours d’immigration, qu’elle qualifie pudiquement de «complexe», mais qui lui offre aujourd’hui «une lecture plus nuancée de la société et une curiosité qui, chez moi, va chercher dans les rapports de pouvoir», explique-t-elle. C’est d’ailleurs dans des études de sociologie à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris qu’elle explore d’abord ces thématiques avant de se lancer dans un master de réalisation documentaire à l’INA, l’Institut national français de l’audiovisuel. Après deux courts métrages – D’ici ou de là-bas ?, en 2013, et Option: théâtre!, en 2017 – Cascadeuses est son premier long métrage documentaire. Un film engagé, qui soulève des questions indispensables sur la banalisation de la violence sexiste à l’écran et la façon de la mettre en scène. Des questions aussi bien esthétiques que politiques.

Cascadeuses, d’Elena Avdija, à voir dès le 3 novembre au CityClub à Pully, ainsi que dans toute la Suisse romande. Le film sortira en Suisse alémanique à partir du 17 novembre. 

“Valérie, LA cascadeuse française depuis plus de 25 ans, le visage marqué par la scène de violence qu’elle est en train de doubler”

Le SEM prévoit au moins 22 000 nouvelles demandes d’asile pour 2022

Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) a informé l’État-major spécial Asile (SONAS), qui vient de se réunir pour la 14e fois, que le nombre de demandes d’asile déposées en Suisse en 2022 pourrait avoisiner les 22 000, soit près de 7000 de plus que l’année précédente. Déjà fortement sollicités par la crise ukrainienne, les cantons, les communes et la Confédération travaillent d’arrache-pied afin de pouvoir fournir suffisamment de places d’hébergement et de personnel pour assurer l’encadrement des requérants d’asile et des personnes en quête de protection qui ont fui l’Ukraine. Le SEM a en outre pris des mesures en vue d’accélérer encore les procédures d’asile et d’augmenter le nombre de décisions rendues chaque mois en matière d’asile.

En septembre 2022, 2681 requérants ont déposé une demande d’asile en Suisse. On n’avait plus enregistré autant de demandes en un mois depuis la crise des réfugiés de 2015 et 2016. De plus, quelque 2700 personnes venant d’Ukraine ont présenté une demande de statut de protection S dans les centres fédéraux pour requérants d’asile (CFA). Le SEM s’attend à ce que l’afflux de requérants d’asile se poursuive ces prochains mois, de sorte que le nombre de demandes d’asile déposées en 2022 devrait atteindre au moins 22 000 d’ici à la fin de l’année. La Confédération et les cantons travaillent d’arrache-pied afin de préparer des places d’hébergement supplémentaires et ainsi offrir un lit et un toit à l’ensemble des requérants d’asile et des personnes en quête de protection. Le SEM a prolongé son exploitation de différents bâtiments de l’armée et en utilise également d’autres, si bien qu’il dispose d’un peu plus de 9500 places. De leur côté, les cantons sont également en train d’augmenter leur nombre de places d’hébergement dans le domaine de l’asile.

La douane et l’armée soutiennent le SEM dans plusieurs domaines

Face à la hausse constante du nombre de demandes d’asile, le SEM a déjà nettement augmenté son effectif de spécialistes dans le domaine de l’asile et a adopté des mesures supplémentaires en vue d’accélérer encore les procédures d’asile et de les clôturer le plus rapidement possible. Ces mesures concernent principalement les demandes déposées par des personnes venant d’Afghanistan, des pays du Maghreb ou d’États où il n’y a pas de risque de persécution. Le SEM a ainsi pu porter le nombre de procédures d’asile liquidées chaque mois de 1300 ce printemps à 1800 aujourd’hui. Les nouvelles mesures doivent permettre d’accroître encore la productivité sans pour autant nuire à la qualité des procédures d’asile et des décisions.

Le SEM a également besoin de personnel supplémentaire dans le domaine de l’encadrement. Pour soulager les prestataires d’encadrement, l’armée apporte son soutien au SEM en lui fournissant des véhicules et des chauffeurs pour le transport des personnes. De surcroît, l’Office fédéral de la police et la Conférence des commandants des polices cantonales de Suisse, partenaires du SEM en matière de sécurité, sont en train d’examiner s’ils peuvent fournir du personnel pour procéder, dans les CFA, aux vérifications de l’identité et de la provenance des requérants d’asile. Depuis le début de la crise ukrainienne, l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières soutient le SEM dans l’identification des personnes en quête de protection qui viennent d’Ukraine et dans l’examen des documents, ainsi que, depuis septembre, dans les procédures d’asile ordinaire.

Éviter d’attribuer plus rapidement les requérants d’asile aux cantons

Si, en dépit de toutes ces mesures, le taux d’occupation des CFA devait dépasser un niveau critique, il faudrait temporairement répartir une partie des requérants d’asile dans les cantons plus tôt qu’actuellement. Tel serait le cas si le nombre de nouvelles demandes d’asile restait largement supérieur à 2500 par mois. Une partie des requérants ne pourrait alors pas rester dans les CFA jusqu’à la fin de leur procédure accélérée et à l’exécution de leur renvoi, le cas échéant. Les représentants de la Confédération et des cantons au sein du SONAS sont d’accord sur le fait qu’une telle situation doit être évitée autant que faire se peut.

Les centres fédéraux pour requérants d’asile frôlent la saturation – des départs anticipés pour les cantons s’imposent

Les candidats à l’asile en Suisse sont toujours aussi nombreux. Les structures d’hébergement de la Confédération sont saturées et n’ont pratiquement plus de lits libres. Pour pouvoir continuer à accueillir, héberger et prendre en charge tous les requérants d’asile, le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) met régulièrement en service de nouvelles structures ‒ mais cela ne suffit pas. Afin de garantir une place d’hébergement dans les centres fédéraux pour requérants d’asile (CFA) à tous les intéressés, une partie d’entre eux vont être temporairement attribués aux cantons plus tôt qu’auparavant.

Actuellement, ce sont près de 800 personnes qui déposent une demande d’asile en Suisse chaque semaine. Dans les régions Suisse romande et Suisse du Nord-Ouest en particulier, cet afflux constant de nouveaux requérants d’asile cause des problèmes en termes de capacités d’hébergement et d’encadrement. Les autres régions – Berne, Tessin et Suisse centrale, Zurich, Suisse orientale – frôlent également la saturation. Même si des lits et des logements en plus ont été mis à disposition dans toutes les régions et que du personnel supplémentaire y a été recruté, la situation reste très tendue. En étroite collaboration avec l’armée suisse, une vingtaine de bâtiments ont été mis en service ou préparés dans tout le pays. Ces dernières semaines, des salles polyvalentes ont notamment été ouvertes à Bure, Thoune et Chamblon pour accueillir des réfugiés, et il est prévu d’en mettre d’autres en service à Schönbühl et Emmen.

En temps normal, les requérants d’asile en procédure accélérée restent jusqu’à 140 jours dans les CFA. Sur la base des « valeurs de référence de la planification d’urgence commune de la Confédération et des cantons en matière d’asile » et de la loi sur l’asile, il vient d’être décidé, compte tenu de la situation critique qui règne en matière d’hébergement, que les personnes frappées d’une décision de renvoi seraient transférées vers les cantons avant même que les 140 jours ne soient écoulés. Cette mesure sera mise en œuvre à partir du jeudi 27 octobre 2022. Une semaine plus tard, les requérants dont la procédure d’asile n’est pas encore achevée feront également l’objet d’un départ anticipé pour les cantons. Cette seconde mesure ne concernera pas les personnes en procédure Dublin, les requérants d’asile afghans, les requérants d’asile mineurs non accompagnés et les requérants d’asile originaires de pays à très faible taux de protection ; ces personnes feront l’objet d’une procédure accélérée dans les CFA.

Les cantons doivent se préparer à accueillir temporairement jusqu’à 1000 requérants d’asile par semaine, contre 500 actuellement. Ces personnes seront réparties entre les cantons proportionnellement à la population de ces derniers. Cette mesure permettra aux CFA de rester en mesure d’accueillir et d’héberger les nouveaux requérants et de lancer immédiatement les étapes nécessaires de la procédure.

Le SEM remercie les cantons, les villes et les communes de leur aide à l’accomplissement de cette tâche conjointe majeure.

CFR – Racisme structurel : une problématique à prendre au sérieux

La Commission fédérale contre le racisme (CFR) publie aujourd’hui sa revue Tangram sur le thème du racisme structurel en Suisse. Comment comprendre et se représenter cette dénomination ? Dans quels domaines de la vie quotidienne le racisme structurel s’exprime-t-il ? Quelles en sont les conséquences pour les personnes concernées et pour la société dans son ensemble ? Comment aborder le racisme structurel, dont la compréhension fait défaut à une large audience ? Avec ce numéro de Tangram, la CFR souhaite sensibiliser le public sur un phénomène encore souvent incompris et minimisé.

La notion de racisme structurel est aujourd’hui privilégiée pour décrire les mécanismes à l’œuvre dans la reproduction d’inégalités. Elle désigne une situation dans laquelle certains groupes subissent l’exclusion, des rapports de subordination et des désavantages profondément et historiquement ancrés dans la société.

Tangram publie les dernières recherches en la matière, les observations du terrain, et dresse un état des lieux de la dimension structurelle du racisme en Suisse. De nombreux domaines de la vie quotidienne sont passés en revue : travail, logement, écoles, droit, police, médias, politique d’asile. En réalisant ce dossier, la CFR a veillé à ce que les minorités touchées par le racisme structurel, mais aussi les institutions publiques et parapubliques, soient prises en compte dans les articles et réflexions.

« Notre racisme structurel est présent depuis que la Suisse mondialisée existe et qu’elle est connectée économiquement au monde », explique la sociologue Denise Efionayi-Maeder. « La Suisse a également développé ses propres formes de racisme, notamment envers les Juifs, les Yéniches et les Roms, ou encore les personnes issues de la migration en général, largement considérées au fil des siècles avant tout comme une force de travail ».

Les contributions de ce numéro démontrent que la discrimination s’exprime dans tous les domaines de la vie courante et se retrouvent dans la pratique des institutions. Elle se manifeste par des inégalités en matière de richesse, de revenu, d’accès à l’emploi et au logement, dans la formation et dans la pratique du profilage racial. Les possibilités juridiques de se défendre contre le racisme structurel sont très limitées. « Nous avons tendance à considérer le racisme comme un phénomène relevant de la sphère individuelle dont la manifestation se limite aux agissements d’une minorité d’individus. Les discriminations continuent de ne pas être perçues comme un problème de société ni comme étant de la responsabilité des décideurs politiques et opérationnels », s’exprime le juriste et spécialiste anti-discrimination Tarek Naguib.

Cet enracinement des inégalités n’a jusqu’alors pas été suffisamment traité et conscientisé. Nombre d’auteurs, dans ce dossier, s’entendent sur un point : les institutions et la société doivent sérieusement et durablement se pencher, dans un esprit critique, sur leurs normes et leurs règles, leurs valeurs et leurs cultures.

Artan Berisha, le pilote suisse

Bien que le Kosovo n’ait pas encore réussi à se développer en matière d’aviation, il existe toutefois des Albanais du Kosovo qui exercent le métier de pilote dans différents pays d’Europe et du monde. L’un d’eux est Artan Berisha, né à Gjilan, et vit à Genève, en Suisse, depuis plusieurs années. Entre ciel et terre, la plate-forme média albinfo.ch online&print rapporte l’histoire du pilote albanais en Suisse.

L’amour pour le métier de pilote a commencé quand il était jeune. Il eut un rêve à ce moment-là : un jour, il volerait. A l’époque où il rêvait de ce métier, les circonstances étaient telles qu’elles ne pouvaient offrir une telle chose. Pour sa famille et ses proches, ce n’était qu’un rêve d’adolescent. Artani a insisté sur le fait qu’un jour il en ferait une réalité.

En tant que jeune homme, il était connu pour son courage. Dès l’âge de 17 ans, il a décidé d’ouvrir de nouvelles voies dans sa vie, où avec le soutien de sa famille en 1998, il a immigré aux États-Unis d’Amérique. Après quelques années là-bas, malgré les difficultés pour, il a réussi à entamer des études pour obtenir son premier brevet de pilote.

Après une nouvelle expérience de la vie en Amérique, il s’est mis au travail pour devenir technicien en informatique, une direction pour laquelle il avait commencé ses études aux USA. Malgré le travail qu’il a fait dans ce sens, ce n’était pas tout ce qu’il voulait dans sa carrière.

 

Il n’y avait “qu’un seul moyen”: devenir pilote

Après un grand engagement, convaincu de ce qu’il voulait, il avait entamé les premiers contacts avec certaines écoles de pilotage professionnelles en Amérique. Maintenant, il était encore plus convaincu qu’il n’y avait qu’une seule voie, celle de devenir pilote. “La vie dans le ciel m’apporte du plaisir, voler me donne beaucoup de courage pour la vie”, déclare le pilote albanais Artan Berisha, qui vit à Genève, en Suisse, dans cette entretien avec albinfo.ch.

Reconnaissant que le métier de pilote n’est pas considéré comme sans risques, il avait décidé de commencer une scolarité alors qu’il vivait aux USA, même à l’insu de sa famille et sans leur approbation. Il a commencé ses études à “Richmon Aviation”, à New York, qui était une école d’aviation spécialisée, où il s’est initié à coexister avec le ciel et à réaliser son rêve. Artan a réussi à terminer avec succès l’école en question et à obtenir une licence de pilote d’avions jusqu’à 180 chevaux, un diplôme qui, après son déménagement en Europe en 2005, a été « traduit » en une licence européenne à Londres, en Grande-Bretagne.

“Les défis dans ce métier ne sont pas rares”, raconte le pilote Artan Berisha à albinfo.ch. “Les défis que j’ai rencontrés en cours de route sont liés aux spécificités de ce métier, il nécessite un haut niveau de préparation mentale et physique et a également un coût d’éducation élevé. Ce n’était pas si simple pour moi, poursuit le pilote Berisha, mais quand il y a de la détermination et de l’amour pour un métier, chaque défi est gérable », explique Artani.

Il fait partie des entreprises les plus en vue dans le domaine de l’aviation à l’aéroport de Genève depuis plusieurs années. Malgré ses engagements professionnels et familiaux, il a réussi à terminer et à obtenir une licence de pilote professionnel de l’aviation civile pour toutes les catégories définies par les normes de l’aviation civile.

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Première licence en Amérique, finalisation en Europe

Après la licence obtenue à New York, USA, il poursuit une formation complémentaire dans ce métier, pour atteindre la licence FATPL (Frozen Airline Transport Pilot Liscence), Pilote de ligne, en d’autres termes. Poursuivant pour le reste de la licence la qualification IFR (vol aux instruments) ainsi que Commercial Multi Engine (Avion à deux moteurs) qu’il a réussi à terminer dans une école professionnelle en Europe.

Berisha est également certifié dans la catégorie MCC/JOC (Multi Crew-Jet operation course) du Boeing 737 nouvelle génération. Artan Berisha a également effectué d’autres spécialisations dans ce domaine à l’académie SKY4U de Berlin, ainsi qu’à Dortmund, en Allemagne (Type Rating), obtenant ainsi la certification dans toutes les catégories de CJ1 à CJ4.

Actuellement, le pilote Artan Berisha poursuit sa carrière professionnelle dans le domaine de l’aviation à Genève en Suisse, il est engagé dans une compagnie Business Class dont le siège est dans la ville. Les destinations que le pilote albanais a aujourd’hui incluent principalement des pays européens.

Les destinations régulières du pilote Berisha volent de Paris, Londres, Bruxelles, Rome, Milan, Francfort, Düsseldorf, Tirana, Pristina, y compris de nombreuses îles et villes avec des noms en Europe ; Olbia, Ibiza, Minorque, Pallma de Majorque, Mykonos, Samos, Bodrum, Istanbul, etc.

Pour lui, l’objectif principal est d’opérer avec succès vers les destinations qu’il a définies. Le pilote reste dévoué et au service de sa profession. En outre, il ne pense pas s’arrêter là : il a pour objectif de progresser dans le domaine de l’aviation civile. Il s’attend donc à recevoir le titre d’instructeur dans le futur. Se fixant pour tâche qu’à l’avenir, il transmette toute son expérience professionnelle aux jeunes générations, et que son expérience serve le domaine de l’aviation, avec le grand désir qu’un jour il puisse également transférer cela dans son pays de naissance, au Kosovo.

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La Mission catholique albanaise en Suisse célèbre le 30e anniversaire de sa fondation

Demain et après-demain (22 et 23 octobre), dans le cadre du 30e anniversaire de l’établissement de la Mission catholique albanaise en Suisse, une académie scientifique et d’autres activités culturelles se tiendront à Lucerne.

Selon le communiqué de presse partagé par la Mission catholique albanaise de Lucerne, le 22 octobre, à partir de 18h00, l’académie scientifique se tiendra à Rodteggstrasse 6, 6005 Luzern.

Après l’hymne national interprété par Afërdita Krasniqi, soliste ; Ermira Lefort, piano; Shpejtim Krasniqi, soliste ; Bashkim Krasniqi, guitare, les discours de bienvenue viennent de Mons. Dodë Gjergji, évêque du diocèse de Prizren-Prishtina, Kosovo ; Cornelio Zgraggen, représentant de l’Église locale de Lucerne ; Beat Züsli, maire de de Lucerne. Entre les discours, il y aura des chansons interprétées par les artistes mentionnés ci-dessus. L’acteur bien connu, originaire de Prishtina, Çun Lajçi, sera également présenté avec une récitation de poèmes.

Puis la session scientifique commence. Mons. Lush Gjergji, biographe de Mère Teresa, présentera son ouvrage Incité par Mère Teresa à des actes d’amour – charité”, écrit à l’occasion du 25e anniversaire de son passage à Amshim.

Tandis qu’Ylfete Fanaj, conseillère (adjointe) du canton de Lucerne et candidate au Conseil de gouvernement du canton se présente avec l’optique “Intégration et contribution des Albanais dans la société suisse”.

Ensuite, Don David Xhuxha, responsable de Radio Vatican en langue albanaise, lira sa communication intitulée “Vous serez mes témoins” (Vap 1, 8) Missionnaire à l’exemple du Bon Pasteur.

Dr. Don Anton Uka, responsable de la Mission catholique albanaise de Lucerne conclura la session.

Le dimanche 23 octobre, la messe aura lieu et un programme artistique sera présenté à partir de 13h30 (à Stadthalle Sursee, 6210 Sursee).

Célébration liturgique : Sainte Messe

Célébrant : Mons. Dodë Gjergji, évêque du diocèse de Prizren-Prishtina, Kosovo en co-célébration avec d’autres évêques et prêtres participant à la célébration.

Dans le programme culturel et artistique suivant, il y aura comme suit :Danse par les enfants de la Mission ; chanson du célèbre chanteur Shkurte Fejza sous l’accompagnement instrumental de Gëzim Demaj, et récitation des vers de Gjergj Fishta par Çun Lajçi.

Ensuite, l’Ensemble “Arbëresha” de la Mission catholique albanaise de Sirnach se produira avec des chants et des danses, tandis que Kristë Lleshi chantera “Songs for Mother Teresa”. Le programme se termine par un apéro pour tous les présents.

 

Encouragement de l’intégration 2024-2027 : chiffres-clés

Le Conseil fédéral souhaite continuer à soutenir l’intégration des étrangers pour la période 2024-2027 à hauteur de 248,8 millions de francs. C’est ce qu’il a décidé lors de sa séance du 19 octobre 2022. Le crédit d’engagement consenti par la Confédération pour l’encouragement de l’intégration comprendra notamment, outre les contributions aux programmes d’intégration cantonaux (PIC), des fonds destinés à promouvoir le potentiel offert par la main-d’œuvre présente en Suisse.

Introduits en 2014, les PIC constituent le principal instrument stratégique de la politique suisse en matière d’intégration. Ils reposent sur des conventions-programmes conclues entre la Confédération et les cantons. Les conventions-programmes 2024-2027 prévoient sept domaines d’encouragement, dont la langue, l’aptitude à la formation et l’employabilité ou le vivre-ensemble et la participation.

Le crédit d’engagement fixé pour la période 2024-2027 (PIC 3) s’élève à environ 130 millions de francs au total, 32 millions par an. Ces fonds permettront aux cantons de financer en premier lieu des mesures destinées aussi bien aux migrants en provenance des pays de l’UE ou de l’AELE qu’à ceux en provenance d’États tiers. Ce montant ne comprend pas le forfait d’intégration de 18 000 francs pour les réfugiés et les personnes admises à titre provisoire. Il ne comprend pas non plus les contributions versées par la Confédération en faveur des bénéficiaires du statut de protection S.

Dans le cadre des PIC, les cantons planifient et mettent en œuvre ensemble les mesures visant à encourager l’intégration de tous les migrants, qu’ils relèvent du domaine des étrangers ou du domaine de l’asile. Cette coopération permet d’exploiter au mieux les synergies et d’éviter les doublons. Les PIC 3 visent à renforcer le développement stratégique et l’innovation.

Pérenniser le préapprentissage d’intégration

Outre les contributions de la Confédération aux PIC, le crédit d’engagement prévoit des contributions en faveur des programmes et projets d’importance nationale à hauteur de 119 millions de francs au total. Il s’agit, entre autres, de mesures visant à promouvoir le potentiel de la main-d’œuvre présente en Suisse et qui sont également mises en œuvre au niveau cantonal. Ces mesures portent notamment sur le préapprentissage d’intégration (PAI), lequel prépare les participants de manière ciblée et dans une optique pratique à suivre un apprentissage ordinaire. En 2021, le Parlement avait décidé de faire du projet-pilote PAI un projet permanent et de le rendre accessible aux personnes qui ne relèvent pas du domaine de l’asile.

La promotion du potentiel offert par la main-d’œuvre présente en Suisse est également l’objectif du programme pilote d’aides financières. Ce programme permet de soutenir les personnes qui sont déjà aptes à travailler, mais qui ont besoin d’aide pour entrer sur le marché du travail. Enfin, le crédit d’engagement comprend des contributions en faveur de mesures visant à garantir l’assurance qualité et à promouvoir l’innovation. Il s’agit notamment de mesures de soutien aux institutions nationales, comme les services ambulatoires chargés d’assurer le traitement des réfugiés traumatisés, le Service contre les mariages forcés ou le Réseau suisse contre l’excision.

Par sa décision, le Conseil fédéral autorise donc le Département fédéral de justice et police à solliciter, dans le cadre du message concernant le budget 2024, un crédit d’engagement « Encouragement de l’intégration (PIC) 2024-2027 » de 248,8 millions de francs.

Le salon “SIAL” à Paris, parmi les principaux salons mondiaux de l’alimentation

La promotion des produits albanais au salon SIAL de Paris se poursuivra jusqu’au 19 octobre 2022. Albinfo.ch avait précédemment évoqué la présentation des produits de 10 entreprises du Kosovo.

Il convient de rappeler que le salon de l’alimentation SIAL est l’un des principaux salons mondiaux de l’industrie alimentaire. Avec environ 310 000 visiteurs, ce salon est une plate-forme incontestée de l’exposition des tendances et de l’innovation dans le secteur de la transformation alimentaire.

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PPSE (Promoting Private Sector Employment) a soutenu la visite de certaines femmes membres de l’Association des transformateurs de fruits et légumes du Kosovo (PePeKo) à ce salon et d’autres partenaires du projet PPSE, dans le but de voir les présentations des entreprises mondiales à ce salon, les dernières tendances en matière de transformation alimentaire , ainsi que de permettre des rencontres avec des acheteurs potentiels.

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Le PPSE vise à élargir le champ de croissance des entreprises féminines dans le secteur de la transformation alimentaire. Pour ce faire, le Projet PPSE rend possible la participation directe des femmes à diverses foires pour leur donner la possibilité de créer de nouvelles relations d’affaires.

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PPSE est un projet de l’Agence suisse de développement (#SDC) et est mis en œuvre par Swisscontact au Kosovo et l’Institut Riinvest.

 

 

 

Prishtina ouvre ses portes aux athlètes albanais de Suisse

Le ministre des Sports du Kosovo, Hajrulla Çeku, a reçu aujourd’hui lors d’une réunion les représentants du club de football FC Kosova de Zurich, vainqueur de la Diaspora Cup en Suisse.

Avec le président du club, Nesret Limani, les parties ont discuté de l’organisation des clubs albanais en Suisse et des accomplissements du FC Kosova, soulignant également la coopération que peuvent avoir les footballeurs kosovars et les footballeurs albanais de Suisse..

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Çeku a remercié la délégation du FC Kosova pour la visite, tout en les félicitant pour le résultat obtenu. Il a également déclaré que les succès du FC Kosova étaient dans l’intérêt de la coopération pour le développement du sport des clubs albanais de la diaspora.

“Le sport nous unit”. C’est ce qu’a déclaré le directeur des sports de la municipalité de Prishtina, Granit Rugova, après la rencontre qu’il a eue avec le “FC Kosova – Zürich” à Prishtina. Il a poursuivi : « l’équipe albanaise de Suisse est plus qu’une équipe de football. C’est un club albanais qui évolue dans le championnat suisse de football”, a-t-il souligné, rapporte Albinfo.ch.

“Aujourd’hui, ce club compte huit équipes, avec un total de 181 joueurs. Pour les supporters, le club fait partie de leur identité, une deuxième famille en Suisse, et la fierté de porter le maillot rouge et noir se ressent chez tous les joueurs, petits et grands.

Ce fut un plaisir de rencontrer le président du club, Nesret Limani, avec Ilir Morina et Perparim Avdili, avec qui nous avons discuté des possibilités d’approfondir la coopération pour de nombreux projets. Nous avons hâte de réunir nos équipes dans la maison du sport, c’est-à-dire dans la Capitale ! », souligne Rugova.

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Vaccin contre la variole du singe : la Confédération signe un contrat avec un fabricant

La Confédération et la société Bavarian Nordic ont conclu un contrat portant sur la livraison de doses de vaccin contre la variole du singe. Au total, 40 000 doses seront utilisées pour endiguer la propagation de la maladie. Les premières seront livrées d’ici début novembre, et le reste suivra d’ici la fin de l’année. Le vaccin vivant, basé sur une forme atténuée du virus de la variole, sera administré en priorité aux personnes présentant un risque élevé. 60 000 doses supplémentaires ont été achetées pour l’armée. La livraison correspondante aura lieu en 2023.

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP), en collaboration avec la Pharmacie de l’armée, fait l’acquisition de Jynneos, un vaccin contre la variole du singe produit par l’entreprise Bavarian Nordic. Les premières doses arriveront en Suisse dans les prochaines semaines. La Pharmacie de l’armée se chargera ensuite de les distribuer aux cantons. Les modalités de vaccination et l’information plus précise à la population relèvent de la compétence des cantons. En outre, le groupe cible sera informé comme auparavant en collaboration avec l’Aide suisse contre le sida.

À ce jour, plus de 500 cas de variole du singe ont été enregistrés en Suisse, presque exclusivement chez des hommes. Les cantons de Vaud, de Genève et de Zurich sont les plus touchés. Le nombre de nouveaux cas par semaine est en diminution, aussi bien en Suisse qu’en Europe.

Recommandation de vaccination pour les personnes vulnérables

L’OFSP et la Commission fédérale pour les vaccinations recommandent conjointement la vaccination contre la variole du singe aux groupes de population suivants :

  • à titre préventif, les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes et les personnes transgenres changeant régulièrement de partenaires sexuels ;
  • à titre préventif, les personnes exposées au virus pour des raisons professionnelles (personnel médical, personnel de laboratoires spécialisés, etc.) ;
  • les personnes ayant eu des contacts avec des personnes malades, le but étant d’interrompre les chaînes de transmission et de protéger également les enfants, les femmes enceintes et toute autre personne à risque.

On ne sait pas encore si le vaccin protège contre tous les symptômes de la maladie, ni s’il empêche les transmissions. Une personne vaccinée pourrait quand même développer des symptômes. Pour cette raison, les recommandations de conduite restent importantes. Toute personne peut se protéger en évitant les contacts corporels avec les personnes infectées.

Les coûts du vaccin seront temporairement supportés par la Confédération, en attendant que l’assurance obligatoire des soins puisse les prendre en charge.

Assurance-chômage : le pour-cent de solidarité est supprimé au 1er janvier 2023

Depuis 2011, un pour-cent dit de solidarité est prélevé sur les tranches de salaire supérieures à titre de contribution au désendettement de l’assurance-chômage. La situation financière de l’assurance-chômage devrait s’être suffisamment rétablie fin 2022 pour que le pour-cent de solidarité puisse être supprimé, automatiquement de par la loi, à partir de 2023. Cela contribuera à décharger les entreprises dans le contexte économique actuel.

L’assurance-chômage (AC) est principalement financée par les cotisations sociales des salariés et des employeurs. Jusqu’à une limite de 148 200 francs, le taux de cotisation à l’AC est de 2.2 % du salaire annuel déterminant.

Au début du millénaire, l’AC connaissait un déséquilibre financier et un fort endettement pour des raisons structurelles. En 2011, dans le cadre d’une révision de la loi sur l’assurance-chômage (LACI), le législateur a introduit une contribution de solidarité destinée à accélérer le désendettement de l’AC. La cotisation de solidarité s’élève à un pour-cent sur la partie du salaire au-delà de 148 200 francs. L’AC a ainsi perçu jusqu’à 400 millions de francs de cotisations supplémentaires par année.

La base légale disparaît automatiquement

Selon les dispositions légales en vigueur, la contribution de solidarité peut être prélevée jusqu’à ce que le capital propre du fonds de compensation de l’AC dépasse le seuil de 2,5 milliards de francs à la fin de l’année. Les chiffres actuels de l’AC montrent que ce seuil sera atteint fin 2022. Aussi, le droit de prélever le pour-cent de solidarité sera-t-il automatiquement supprimé de par la loi au 1er janvier 2023.

Information aux entreprises par les caisses de compensation AVS

Il est important que les entreprises et les employés soient informés à temps de cette modification des cotisations d’assurance sociale. C’est l’AVS – ou l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) compétent pour l’AVS – qui en est chargée. Les caisses de compensation de l’AVS informeront les employeurs en temps utile des cotisations salariales à l’AC en vigueur à partir du 1er janvier 2023.

Nouvelle loi fédérale sur l’interdiction de se dissimuler le visage

Le Conseil fédéral entend concrétiser l’article constitutionnel sur l’interdiction de se dissimuler le visage dans une nouvelle loi fédérale. Il a adopté, lors de sa séance du 12 octobre 2022, le message concernant la loi fédérale sur l’interdiction de se dissimuler le visage. Une personne qui dissimule son visage dans les lieux publics sera passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 1000 francs.

Lors de la consultation sur l’avant-projet, la proposition du Conseil fédéral de concrétiser l’article constitutionnel sur l’interdiction de se dissimuler le visage, adopté en votation populaire le 7 mars 2021, dans un acte fédéral avait été applaudie. Ce qui avait été critiqué, c’est qu’il prévoyait de le faire en modifiant le code pénal, raison pour laquelle le Conseil fédéral propose maintenant au Parlement la mise en œuvre de l’interdiction dans une loi autonome. Cette solution est mieux adaptée pour réaliser le but de l’interdiction, à savoir garantir la sécurité et l’ordre publics. Sanctionner n’est pas la préoccupation première.

Amende pouvant aller jusqu’à 1000 francs

La nouvelle loi interdit qu’une personne dissimule son visage dans les lieux accessibles au public. Tout contrevenant est passible d’une amende. Alors que le montant maximal de l’amende était fixé à 10 000 francs dans l’avant-projet, il a été réduit à 1000 francs. Les critiques selon lesquelles le montant maximal était disproportionné ont été entendues. La possibilité de recourir à la procédure de l’amende d’ordre pour réprimer les infractions à l’interdiction de se dissimuler le visage est également nouvelle : elle permet de réduire les charges des cantons et simplifie la procédure pour les personnes impliquées.

Exceptions prévues par la loi

L’interdiction de se dissimuler le visage ne s’applique pas à bord des avions en Suisse et à l’étranger ni dans les locaux servant aux relations diplomatiques et consulaires. Il sera également possible de se dissimuler le visage dans les églises et autres lieux de culte. La loi prévoit encore d’autres dérogations : la dissimulation du visage restera autorisée pour des raisons de santé, de sécurité, de conditions climatiques ou de coutumes locales, à des fins artistiques ou de divertissement ou encore à des fins publicitaires.

Le Conseil fédéral a également prévu une exception pour concilier l’interdiction avec le respect des droits fondamentaux garantis par la Constitution que sont la liberté d’opinion et la liberté de réunion : la dissimulation du visage sera autorisée dans les lieux publics si elle est nécessaire à la protection des personnes qui exercent ces droits fondamentaux – à la condition que l’autorité compétente l’ait autorisée au préalable et pour autant que la sécurité et l’ordre publics ne soient pas compromis.

La disposition transitoire relative à l’article constitutionnel sur l’interdiction de se dissimuler le visage donne deux ans au Conseil fédéral, à compter de la votation populaire du 7 mars 2021, pour élaborer les dispositions d’exécution nécessaires. En transmettant son message au Parlement le 12 octobre 2022, le Conseil fédéral a respecté le délai qui lui est imparti.

Plus de quatre mères sur cinq participent au marché du travail

En 2021, 82% des mères étaient professionnellement actives en Suisse. Cette forte participation au marché du travail va de pair avec une grande part de temps partiel. Après la naissance d’un 1er enfant, une mère active sur neuf quitte le marché du travail et la part de travail à temps partiel double. En Suisse, la part des mères participant au marché du travail est supérieure à la moyenne européenne. Ce sont là quelques résultats de la publication «Les mères sur le marché du travail en 2021» de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Le taux d’activité des mères (les femmes de 25 à 54 ans avec au moins un enfant de moins de 15 ans dans le ménage sont ici considérées) était de 82,0% en 2021, en hausse de plus de 20 points de pourcentage en l’espace de 30 ans (1991: 59,6%). Le taux d’activité des pères s’est maintenu à un niveau très élevé tout au long de la période (1991: 98,9%; 2021: 96,9%), bien que reculant de 2%.

Temps partiel: des taux d’occupation de plus en plus élevés

En 2021, 78,1% des mères actives occupées travaillaient à temps partiel (femmes de 25 à 54 ans sans enfant: 35,2%). Elles étaient toujours plus nombreuses à travailler avec un taux d’occupation élevé: la part des mères avec un taux entre 50% et 89% est passée de 25,7% en 1991 à 44,7% en 2021 alors que la part avec un taux inférieur à 50% a reculé de 51,3% à 33,4%.

Mères davantage touchées par le chômage

Avec un taux de chômage au sens du Bureau international du Travail (BIT) de 5,6% en 2021, les mères étaient plus touchées que les femmes du même âge sans enfant (4,6%). Le taux de chômage était particulièrement élevé chez les mères de nationalité étrangère (11,4%; Suissesses: 3,0%).

Une femme active sur neuf quitte le marché du travail après la 1re maternité

Avant la maternité, 90,0% des femmes étaient actives (moyenne des années 2016-2021). Après une 1re maternité et une fois le congé maternité échu, la part de femmes actives a reculé de 9,8 points à 80,2%, ce qui signifie qu’environ une mère sur neuf a quitté le marché du travail. Après une 2e maternité, le taux d’activité a reculé de 7,1 points, passant de 76,6% à 69,4%.

Juste avant de donner naissance à un 1er enfant, deux  femmes actives occupées sur cinq (40,1%; moyenne des années 2016-2021) travaillaient à temps partiel. À leur retour au travail, cette part double pour atteindre 80,1%. La forte hausse du temps partiel après une 1re maternité conduit à un recul du taux d’occupation moyen de 83% à 61%, soit l’équivalent de 1,1 jour de travail en moins par semaine. Suite à l’arrivée d’un 2e enfant, la part de temps partiel progresse encore, mais plus faiblement (83,5% avant la naissance d’un 2e enfant; après: 87,8%).

Les pères suisses travaillent davantage à temps partiel que les étrangers

L’arrivée d’un 1er enfant dans le ménage fait augmenter la part de pères travaillant à temps partiel (de 10,3% à 13,6%). La part de temps partiel était plus élevée chez les pères suisses (avant la naissance d’un 1er enfant: 13,4%; après: 18,0%), la part de temps partiel atteignant même 23,5% après la naissance d’un 2e enfant. Elle restait par contre faible chez les pères étrangers que ce soit après la naissance d’un 1er enfant (6,2% à temps partiel) ou d’un 2e enfant (10,1%).

5 ans en moyenne hors du marché du travail

Avant d’occuper à nouveau un emploi, les mères qui avaient quitté leur activité passaient en moyenne 5 ans hors du marché du travail. Seules 8,5% des mères qui avaient repris une activité travaillaient à temps plein. Le taux d’occupation moyen était de 36%, un pourcentage inférieur à celui des mères qui n’avaient pas quitté le marché du travail (taux d’occupation de 61% après la naissance d’un 1er enfant).

Activité professionnelle des mères en comparaison européenne

En comparant la Suisse avec les pays de l’UE, on constate que le taux de mères actives occupées dont le plus jeune enfant avait moins de 6 ans se situait en 8e position (74,9%), 9 points de pourcentage en dessous du taux le plus élevé affiché par les mères au Portugal (83,6%), mais supérieur de 8 points à la moyenne de l’UE (67,0%). Chez les mères dont le plus jeune enfant était âgé de 6 à 11 ans, il tombe à la 17e position (78,2%), 12 points de pourcentage en dessous du taux le plus élevé affiché par les mères tchèques (90,0%) et 3 points au-dessus de celui de l’UE (74,9%).

Migration irrégulière et Ukraine : Karin Keller-Sutter à la réunion des ministres de l’intérieur des États Schengen

La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a participé le 14 octobre 2022 à Luxembourg à la réunion des ministres de l’intérieur des États Schengen. Les discussions se sont concentrées sur la situation sécuritaire et migratoire en lien avec la guerre en Ukraine et sur la migration irrégulière via la route des Balkans. La cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP) a plaidé pour une coordination étroite entre les États partenaires européens.

La conseillère fédérale s’est réjouie que le problème de la migration irrégulière soit enfin discuté au niveau politique, insistant, durant le déjeuner de travail, sur la nécessité d’agir avec efficacité. Plusieurs pays concernés étaient intervenus auprès de la Commission de l’UE et de la présidence tchèque pour inscrire cette question à l’ordre du jour.

Lutter contre la migration irrégulière via la route des Balkans

L’objectif prioritaire est de parvenir à une harmonisation des politiques nationales en matière de délivrance des visas dans les Balkans occidentaux. « Les pays de la région ne peuvent pas avoir une politique en matière de visas qui les amène à être une plaque tournante de l’immigration illégale aux portes de l’espace Schengen », a exposé la cheffe du DFJP. La Commission a pris langue avec la Serbie notamment afin qu’elle suspende d’ici à la fin de l’année l’exemption de l’obligation du visa dont bénéficient certains États. Madame Keller-Sutter a informé ses homologues du plan d’action négocié fin septembre par la Suisse et l’Autriche pour lutter contre la migration irrégulière.

Les Balkans occidentaux sont traditionnellement un corridor de transit important pour entrer dans l’UE. Aujourd’hui toutefois, certains pays de la région, en particulier la Serbie, sont devenus le point de départ de nombreux migrants qui peuvent voyager sans visa dans ces pays. Le nombre d’entrées illégales dans les États européens qui jouxtent les Balkans occidentaux a considérablement augmenté au cours des derniers mois. La Suisse est elle aussi fortement impactée par ces mouvements migratoires, enregistrant jusqu’à 1100 interceptions par semaine à la frontière orientale.

La Suisse intégrée dans le dispositif européen de gestion de crise

L’autre sujet à l’ordre du jour de la réunion des ministres était la guerre en Ukraine et ses conséquences. L’accueil de personnes fuyant les combats et la hausse générale du nombre des demandes d’asile place un grand nombre d’États européens face à d’importants défis. La poursuite des combats, mais aussi les problèmes d’approvisionnement, notamment énergétique, vont avoir une influence décisive sur les mouvements de fuite de l’Ukraine vers l’Europe durant les mois d’hiver. La Suisse contribue à hauteur de 2,8 millions de francs à la fourniture d’abris résistants au froid et aux intempéries.

La conseillère fédérale a remercié la présidence tchèque du Conseil européen d’avoir intégré la Suisse dans le dispositif de gestion de crise de l’UE et s’est félicitée de ce qu’une solution se dessine pour le raccordement, vraisemblablement au début de 2023, de la Suisse à la plateforme commune d’enregistrement des réfugiés. Cette base de données permet de vérifier si des personnes ayant fui l’Ukraine sont enregistrées dans plusieurs pays et touchent indûment des prestations multiples.

Les ministres ont aussi discuté de questions de sécurité en lien avec la guerre en Ukraine, en particulier de la traite d’êtres humains, de l’extrémisme politique, des menaces hybrides, de la désinformation et du commerce illicite d’armes à feu provenant des zones de conflit. La Suisse soutient les efforts accrus de l’UE pour lutter contre le trafic d’armes. Une coopération étroite, par exemple dans le cadre d’Europol, est la meilleure approche pour affronter les menaces que ce conflit fait peser sur la sécurité intérieure, a affirmé Madame Keller-Sutter, tout en rappelant l’importance de la protection des frontières extérieures de Schengen pour empêcher que des criminels et des terroristes potentiels ne se glissent parmi le flot de réfugiés.

Entretiens bilatéraux sur la migration et l’Ukraine

Madame Keller-Sutter a eu l’occasion, en marge de la réunion, de s’entretenir avec la commissaire européenne aux affaires intérieures Ylva Johansson. Elles ont parlé de l’opportunité d’une approche coordonnée en vue d’une réintégration complète de la Grèce dans le système Dublin. Avec la ministre lituanienne de l’intérieur Agnė Bilotaitė, la conseillère fédérale a évoqué les conséquences de la guerre en Ukraine, notamment la sécurité aux frontières extérieures et la problématique de l’hébergement à l’approche de l’hiver. Des échanges ont aussi eu lieu avec la ministre allemande de l’intérieur Nancy Faeser et le ministre autrichien de l’intérieur Gerhard Karner.

Avant la réunion, la cheffe du DFJP et le ministre grec de l’immigration et de l’asile Notis Mitarachi ont signé un accord de mise en œuvre du crédit-cadre migration prévu dans la deuxième contribution de la Suisse. Avec cette deuxième contribution, la Suisse apportera aussi son aide aux pays de l’UE exposés à une pression migratoire particulièrement forte. Le but est de renforcer la sécurité aux frontières extérieures de l’UE. Le montant alloué par la Suisse pour soutenir des projets et des programmes dans le domaine migratoire en Grèce s’élèvera à 40 millions de francs. Une coopération du même ordre est en préparation avec Chypre et l’Italie.