La douane en 2022: recettes de nouveau en progression et séjours illégaux en forte hausse

En 2022, l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) a vu ses recettes globales s’accroître de 0,8 milliard par rapport à l’année précédente. Une grande partie des infractions constatées lors des importations via le commerce en ligne concernent le domaine des contrefaçons d’articles de marque et les importations non autorisées de médicaments. Le nombre de migrantes et de migrants entrés irrégulièrement en Suisse s’est révélé beaucoup plus élevé qu’en 2021, en dépassant ainsi la valeur de 2016.

Par rapport à l’année précédente, les recettes globales de l’OFDF ont augmenté en 2022, passant de 23,5 milliards de francs à 24,3 milliards de francs et poursuivant ainsi leur ascension par rapport à la valeur de 2019 (23,0 milliards de francs). La hausse est principalement due aux recettes supplémentaires de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui représente près de la moitié des recettes de l’OFDF (2022: 12,2 milliards de francs / 2021: 11,3 milliards de francs). Les recettes de l’OFDF proviennent non seulement de la TVA, mais aussi, pour l’essentiel, de l’impôt sur les huiles minérales, de l’impôt sur le tabac, de la redevance sur le trafic des poids lourds et des droits de douane à l’importation. Les déclarations en douane dans le trafic des marchandises de commerce sont également en hausse par rapport à l’année précédente (2022: 54 millions / 2021: 50,7 millions).

Importants flux migratoires

En 2022, le nombre d’interpellations pour séjour illégal en Suisse a quasiment triplé, poursuivant une tendance initiée en 2021 (2022: 52 077 / 2021: 18 859 / 2016: 48 838). Les cas de migrantes et de migrants entrés irrégulièrement en Suisse à la frontière orientale depuis l’Autriche ont déjà augmenté à partir du second semestre 2021. Quant à la hausse des cas à la frontière méridionale, elle a débuté au cours du deuxième semestre de l’année passée. Il s’agissait principalement de ressortissantes et de ressortissants afghans, tunisiens et marocains. En 2022, 476 cas de passeurs présumés (2021: 478) ont été constatés et annoncés aux polices cantonales.

À noter que depuis le début du conflit en Ukraine, l’OFDF assiste le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) dans l’identification des personnes en quête de protection qui viennent d’Ukraine et dans l’examen des documents. Il lui apporte également son appui dans les procédures d’asile ordinaires.

Contrôles des mesures en lien avec le conflit en Ukraine

Quelque 72 infractions à Loi sur les embargos, liées au conflit en Ukraine, ont été annoncées au Secrétariat d’État à l’économie (SECO). Le SECO est chargé de l’exécution et de la surveillance des sanctions envers la Russie et travaille en étroite collaboration avec les services de la Confédération concernés dont l’OFDF.

Protéger la santé des végétaux

Dans sa mission de protection de l’environnement, l’OFDF a constaté, dans le trafic touristique, 4873 importations de plantes, fruits, légumes, fleurs coupées, feuillages coupés ou semences non conformes en provenance de pays tiers (hors de l’UE et de l’AELE) (2021: 4451). L’ordonnance sur la santé des végétaux, qui est entrée en vigueur en 2020 et vise à empêcher l’introduction d’organismes dangereux et de maladies de plantes, semble encore trop peu connue des voyageuses et des voyageurs.

Hausse des contrefaçons dans le commerce des marchandises

En 2022, l’OFDF a de nouveau mis en sûreté nettement plus d’envois de contrefaçons dans le trafic des marchandises de commerce que l’année précédente (2022: 7964 / 2021: 5959), alors que les découvertes ont quelque peu diminué dans le trafic touristique (2022: 2517 / 2021: 2881). Au total 43 098 articles de marque contrefaits (2021: 33 285), dont 37 664 dans le trafic commercial, ont été mis en sûreté en 2022 (2021: 27 354).

Plus de stupéfiants mais moins de médicaments mis en sûreté

Dans le domaine des stupéfiants, la croissance quantitative la plus forte a concerné la cocaïne. Presque 160 kg de cocaïne ont été découverts durant le cours de l’année, en plus d’une importante quantité saisie dans le cadre d’une opération policière. Les mises en sûreté de drogue dans le trafic postal poursuivent leur tendance à la hausse. Il s’agit souvent d’envois, parfois de plusieurs kilos de marijuana, en provenance d’Amérique du Nord. Les cas sont ensuite traités par les polices cantonales compétentes. Les mises en sûreté dans la catégorie des médicaments et des produits dopants ont nettement diminué (2022: 7806 / 2021: 11 263).

La digitalisation gagne du terrain

Les services numériques développés dans le cadre du programme de transformation DaziT ont connu un essor important en 2022. Dans le trafic commercial, l’application «Activ», qui permet un passage sans arrêt à la frontière, a connu une hausse importante de son utilisation. Celle-ci s’explique notamment par la mise en place d’un projet pilote à la Douane Sud en collaboration avec l’Italie. Le nombre de déclarations en douane effectuées via l’application et activées automatiquement à la frontière a été multiplié par trois par rapport à 2021 (2022: 50 360 / 2021: 16 369). Dans le trafic touristique, le nombre de déclarations effectuées par des voyageurs à l’aide de l’application «QuickZoll» (2022: 53 453 / 2021: 31 835) et le chiffre d’affaires généré (2022: 5,1 millions de francs / 2021: 2,9 millions de francs) ont augmenté de manière significative.

L’application «Via», qui permet aux détenteurs de camping-cars ou d’autocars immatriculés à l’étranger de verser en toute autonomie la redevance forfaitaire sur le trafic des poids lourds, a vu quant à elle le nombre de quittances générées tripler par rapport à l’année précédente (2022: 50 360 / 2021: 16 369), de même que les revenus qui en découlent (2022: 2,4 millions de francs / 2021: 0,8 million de francs). Autre chiffre en hausse: la part d’utilisation du système européen de télépéage SET pour le paiement de la redevance sur le trafic des poids lourds liée aux prestations (RPLP) est passée de 33% en 2021 à 45% en 2022.

Par ailleurs, un jalon important sera franchi cette année dans le domaine de la digitalisation des procédures douanières. Passar 1.0, la première version du nouveau système de gestion du trafic des marchandises, sera introduite en juin.

L’Ambassade du Kosovo à Berne célèbre le 15ème anniversaire de l’Indépendance

L’ambassade de la République du Kosovo à Berne a organisé jeudi soir une réception festive pour marquer le 15e anniversaire de la déclaration d’indépendance de l’État.

De nombreuses personnalités du monde politique, des affaires et de la culture étaient présentes à cet événement. Des diplomates et des députés, ainsi que des représentants d’institutions suisses, y ont participé, écrit albinfo.ch.

De même, des membres de la communauté de la diaspora albanaise, des dirigeants d’entreprises et de la société civile, des médias opérant en Suisse, ainsi que des amis suisses de divers domaines, ont également été invités.

Après l’arrivée des invités, dans une ambiance de fête, la cérémonie a commencé par l’interprétation de l’hymne du Kosovo interprétée en direct par DUO EAST.

L’hôte de cette cérémonie, l’ambassadeur de la République du Kosovo en Suisse, M. Sami Ukelli, a prononcé un discours de bienvenue dans lequel il a résumé les réalisations diplomatiques grâce aux bonnes relations entre le Kosovo et la Suisse.

“En cet anniversaire, nous nous souvenons avec une profonde gratitude de tous nos amis qui ont contribué à la liberté, à l’indépendance et à la construction démocratique du Kosovo”, a déclaré, entre autres, M. Ukelli.

Il a également déclaré que la diaspora a joué un rôle particulier dans la construction de l’État, notamment en termes de changement d’image, de reconnaissance au-delà des frontières, et ce grâce aux affaires, à l’art, à la culture et au sport.

“Ce qui nous reste à améliorer en tant que communauté réside dans le plan économique, les investissements et les échanges commerciaux. Il y a tellement de potentiel de la diaspora albanaise en Suisse qu’elle devrait servir de pont avec la communauté suisse. Nous devons redoubler d’efforts pour rendre le marché kosovar plus attractif pour qu’ils viennent investir dans notre nouveau pays », a ajouté l’Ambassadeur Sami Ukelli lors de son allocution devant le public.

La présence de diplomates suisses a ajouté du poids à cette soirée. Mme Livia Leu, secrétaire d’État aux Affaires étrangères et négociatrice en chef pour les négociations avec l’Union européenne, a également été invitée à prononcer un discours.

Elle a rappelé le moment où les responsables suisses ont reconnu l’indépendance du Kosovo le 27 février 2008. Elle a également expliqué que la reconnaissance s’était faite au service de la paix et de la stabilité et qu’elle avait un impact positif sur le Kosovo par rapport aux autres pays européens.

La célébration du 15e anniversaire de l’indépendance s’est poursuivie avec une musique légère en fond sonore et des rencontres amicales entre les invités.

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Teksti Alisa Buzhala

Fotot: Armend Berisha

Më shumë fotografi: Galeri

Asile : statistiques de janvier 2023

Durant le mois de janvier 2023, 2523 demandes d’asile ont été déposées en Suisse, soit 169 de moins qu’en décembre 2022 (-6,3 %) et 1077 de plus qu’en janvier 2022. 

Les principaux pays de provenance des personnes ayant présenté une demande d’asile en Suisse en janvier 2023 sont l’Afghanistan (794 demandes, soit 9 de plus qu’en décembre), la Turquie (507 demandes ; -36), l’Algérie (198 demandes ; +77), le Maroc (152 demandes ; +56) et l’Érythrée (135 demandes ; +12).

Sur les 2523 demandes déposées en janvier, 2170 étaient des demandes primaires (décembre 2022 : 2348), à savoir des demandes présentées indépendamment d’autres personnes ayant déjà requis une protection. Les personnes ayant déposé une telle demande au cours du mois sous revue venaient principalement d’Afghanistan (754, -12), de Turquie (437, -18), d’Algérie (192, +72), du Maroc (151, +57), d’Iran (62, +11) et de Tunisie (62, +19). Les demandes secondaires, pour leur part, font suite à des demandes d’asile déjà enregistrées (p. ex., naissances, regroupements familiaux ou demandes multiples).

Demandes d’asile réglées en première instance

Le Secrétariat d’État aux migrations a réglé 2027 demandes d’asile en janvier 2023. Parmi elles, 694 ont abouti à une décision de non-entrée en matière (dont 587 sur la base de l’accord de Dublin), 399 à l’octroi de l’asile et 571 à une admission provisoire en première instance. Le nombre de cas en suspens en première instance s’élève à 12 768, soit 529 de plus que le mois précédent.

Départs

En janvier 2023, 1025 personnes ont quitté la Suisse sous le contrôle des autorités ou ont été renvoyées dans leur pays ou dans un pays tiers. La Suisse a demandé à d’autres États Dublin de prendre en charge 1060 requérants. Parallèlement, 173 personnes ont été transférées dans l’État Dublin responsable du traitement de leur demande d’asile. La Suisse a, quant à elle, reçu 400 demandes de prise en charge émanant d’autres États Dublin, et 41 personnes ont été transférées sur son territoire.

Ukraine : statut de protection S (procédure spéciale)

Le 12 mars 2022, le Conseil fédéral a pour la première fois activé le statut de protection S, afin que la Suisse puisse accueillir des personnes venant d’Ukraine qui ont besoin de protection.

En janvier 2023, 2181 personnes ont déposé une demande de statut S dans un centre fédéral pour requérants d’asile ; ce statut a été accordé à 2146 personnes et refusé à 67 autres, qui ne remplissaient pas les critères.

Depuis l’activation du statut de protection S, celui-ci a pris fin pour 8967 personnes et la fin du statut est en cours d’examen pour 1205 autres. Fin janvier, 63 964 personnes bénéficiaient du statut S.

Adaptation intégrale des rentes AVS/AI au renchérissement

Pour compenser pleinement le renchérissement, les rentes AVS/AI, les prestations complémentaires et les prestations transitoires doivent faire l’objet d’une augmentation supplémentaire par rapport à l’adaptation qui a déjà eu lieu. Lors de sa séance du 22 février 2023, le Conseil fédéral a adopté le message concernant une modification de la loi sur l’AVS en ce sens. Il répond ainsi à la volonté du Parlement de renforcer le pouvoir d’achat des bénéficiaires de rentes.

En règle générale, le Conseil fédéral adapte les rentes ordinaires de l’AVS et de l’AI tous les deux ans à l’évolution des salaires et des prix, en se fondant à chaque fois sur la moyenne arithmétique entre l’indice des salaires et l’indice des prix (indice mixte). La dernière adaptation est intervenue le 1er janvier 2023 et a donné lieu à une augmentation de 30 francs pour la rente minimale et de 60 francs pour la rente maximale (pour une durée de cotisation complète). Comme la hausse de l’indice des prix a exceptionnellement été supérieure à celle de l’indice des salaires en 2022, l’adaptation fondée sur l’indice mixte a eu pour conséquence un relèvement des rentes de 2,5 % alors que le renchérissement atteignait cette année 2,8 %. L’adaptation des rentes n’a par conséquent pas permis de compenser entièrement le renchérissement. En réponse à une motion, le Conseil fédéral a adopté un projet de modification de la loi sur l’AVS à l’intention du Parlement. Il propose une adaptation supplémentaire et extraordinaire des rentes pour compenser pleinement le renchérissement.

Mise en œuvre prévue de l’adaptation au renchérissement

Le projet de modification temporaire de la loi sur l’AVS transmis au Parlement prévoit une adaptation unique des rentes de vieillesse et de survivants. Cette adaptation extraordinaire, qui concernera également les rentes de l’AI, tiendra seulement compte de la hausse des prix, à l’exclusion de la progression des salaires. Les rentes seront ainsi augmentées de la part du renchérissement qui n’a pas été compensée par l’adaptation ordinaire des rentes au 1er janvier 2023. Si le Parlement adopte la modification de loi à la session de printemps 2023, la compensation du renchérissement pourra être mise en œuvre au plus tôt le 1er juillet 2023. La majoration supplémentaire des rentes devra être versée à partir de cette date et être calculée de manière à compenser également les mois de janvier à juin 2023.

Calcul de l’adaptation des rentes

Le calcul des nouvelles rentes se fondera sur le renchérissement de l’année 2022, soit 2,8 %. La différence avec l’augmentation des rentes de 2,5 % déjà effectuée est de 0,3 point de pourcentage. La rente mensuelle minimale devrait, sur cette base, être majorée de 5 francs. Si la modification entre en vigueur le 1er juillet 2023, l’adaptation au renchérissement comprendra une augmentation supplémentaire de 2 francs pour tenir compte des mois de janvier à juin 2023. Au total, la rente minimale sera donc relevée de 7 francs, passant de 1225 à 1232 francs, et la rente maximale de 14 francs, passant de 2450 à 2464 francs (pour une durée de cotisation complète). Cette adaptation extraordinaire des rentes au renchérissement ne modifie pas le rythme des adaptations ordinaires sur la base de l’indice mixte. Elle doit s’appliquer jusqu’à la prochaine adaptation ordinaire des rentes, prévue pour le 1er janvier 2025.

Adaptation des prestations complémentaires et transitoires

Les montants destinés à la couverture des besoins vitaux pris en compte dans le calcul des prestations complémentaires et des prestations transitoires seront majorés dans la même proportion que les rentes. Ces adaptations se feront au niveau de l’ordonnance. D’autres prestations de l’AVS et de l’AI, calculées directement sur la base de la rente minimale de l’AVS, seront adaptées en conséquence. Par contre, les montants-limites de la prévoyance professionnelle et les cotisations à l’AVS, à l’AI et au régime des APG des personnes exerçant une activité indépendante et des personnes sans activité lucrative ne seront pas modifiés.

Coût de l’augmentation des prestations

L’augmentation extraordinaire des rentes en plus de l’adaptation ordinaire entraînera pour l’AVS un coût supplémentaire de 418 millions de francs au total en 2023 et 2024. La Confédération participe au financement de l’AVS en versant chaque année une contribution correspondant à 20,2 % des dépenses. Toutefois, elle ne devra exceptionnellement pas participer au financement de cette augmentation supplémentaire des rentes. L’AI assumera une dépense supplémentaire de 54 millions de francs. L’adaptation des prestations complémentaires à l’AVS et à l’AI entraînera, quant à elle, des dépenses supplémentaires d’environ 2,5 millions de francs pour la Confédération et 0,9 million pour les cantons.

Orllati “joue” dans la cour des grands

Avni Orllati, dont le nom de famille “Orllati” est porté par la célèbre entreprise lausannoise, est, avec ses frères, à la tête d’un géant de la construction et de la démolition, qui emploie plus de 900 personnes. La société possède plus de 1 000 gros engins de chantier et réalise un chiffre d’affaires annuel de 400 millions tout en travaillant sur des projets avec des investissements se montant à plus d’un milliard de francs suisses.

En tant que fondateur et stratège du groupe Orllati, actif dans les grands chantiers et dans l’immobilier, Avni raconte sa réussite, en n’oubliant pas ses racines albanaises du Kosovo, où il a vécu les 15 premières années de sa vie. Quelques années après son arrivée en Suisse, il loue son premier brise-béton. L’histoire de sa vie, typique d’un migrant qui a réussi, a souvent suscité l’intérêt des médias suisses pour le présenter

PARMI LES 30 IMMIGRÉS QUI ONT CRÉÉ DE GRANDES ENTREPRISES EN SUISSE

Il y a quelques mois, le magazine suisse spécialisé dans la finance «Bilan» publait une liste de 30 migrants qui, à partir de la période de la révolution industrielle, ont créé de grandes entreprises en Suisse. Certaines d’entre elles sont aujourd’hui des multinationales qui emploient plusieurs centaines de milliers de collaborateurs en Suisse et dans le monde. Avni Orllati fait également partie de cette liste, un entrepreneur à succès avec beaucoup d’influence, notamment en Suisse Romande.

Orllati a été décerné du prix prestigieux “EY Entrepreneur of the Year” en 2020. Il a été lauréat dans la catégorie “Industrie / Haute technologie / Sciences de la vie” et a été reconnu pour son travail stimulant, qui a conduit à une histoire inspirante du fondateur. Alors que fin 2021, la plateforme d’information online&Print Albinfo.ch l’a annoncé comme Personnalité de l’Année.

Mais qui est Avni Orllati ? En 1995, à l’âge de 21 ans, Avni et son frère jumeau Basri créent leur première entreprise en louant une machine à casser le béton. Aujourd’hui, Orllati est un prestataire leader dans le domaine de la “construction verte” et emploie environ 900 personnes en Suisse romande, notamment dans le Canton de Vaud. Son entreprise est spécialisée dans tous les domaines des travaux préparatoires à la construction. En 1997, leur frère Gjevgjet a également rejoint l’entreprise et a créé leur nouvelle société Orllati S.A. En 2012, l’entreprise a été transformée en Groupe “Orllati S.A”. Ils ont jusqu’à présent réalisé plus de 1000 objets de construction en Suisse.

“Orllati a contribué, non seulement à la construction de l’image positive des Kosovars dans notre pays, mais aussi à la construction et au développement économique de notre canton et de la Suisse”, déclare Christophe Reymond, directeur général du Centre Patronal, pour l’entreprise et pour Avni.

Le cerveau de cette success story de la diaspora albanaise en Suisse, Avni Orllati, né en 1974, dit: « Nous sommes présents dans une grande partie de la Suisse romande. Quant à la construction, dans cette partie de la Suisse, la situation économique favorable a permis actuellement le lancement de plusieurs grands projets à caractère régional et national”.

DES PROJETS PESANT DES MILLIARDS

Dans ce contexte, il mentionne quelques projets importants, tels que l transformation de la gare et du pont rouge du Grand Lancy à Genève, dans le cadre du projet CEVA, ce projet qui semble être le plus important d’entre eux. “Le projet total s’élève à près de 2 milliards de francs suisses. Nous étions là, c’est-à[1]dire la société “Groupe Orllati” dans un consortium avec deux autres sociétés suisses”, précise-t-il. Bien qu’il “joue” dans les plus hautes catégories du business suisse, Avni Orllati n’a jamais rompu les liens avec la communauté d’origine, à laquelle il appartient. Et, cette communauté est à juste titre fière de ses réalisations. Ce qui est arrivé au Kosovar de Suisse et ses résultats n’étaient pas accidentels. Ils étaient vraiment le fruit du travail continu, systématique et cohérent d’un manager dévoué, comme Avni Orllati.

La télévision suisse, dans l’une des nombreuses émissions consacrées à l’entreprise, qualifie Avni Orllati d’entrepreneur à succès, le plus influent, mais peut-être aussi le plus discret de Suisse.

PASSIONNÉ PAR BÂTIMENT

Je suis venu en Suisse à l’âge de 15 ans, chez mon père, qui était ici depuis 1969, et qui travaillait dans le bâtiment. Son travail m’avait fasciné, et c’est ainsi qu’est née notre passion pour ce métier : avec mon frère jumeau Bastri, nous avons décidé d’essayer la construction. C’est ainsi que nous avons progressivement créé la confiance auprès des entreprises et des citoyens, et avec des efforts et des sacrifices, nous avons construit notre entreprise de construction avec une poignée d’ouvriers. Aujourd’hui nous en employons des centaines”, dit-il. Parmi les centaines de projets qu’elle a réalisés jusqu’à présent, la société Orllati a également construit des installations pour l’ONU et d’autres organisations internationales à Genève, rapporte albinfo.ch. Les frères Orllati sont un exemple particulier du succès de la diaspora albanaise en Suisse. De nombreux Albanais suisses sont à juste titre fiers de leur succès.

LE PLUS GRAND PROJET DE “ORLLATI SA

”La transformation de la gare et du pont rouge du Grand Lancy à Genève, dans le cadre du projet CEVA est évoqué par Avni Orllati comme le plus grand projet de son entreprise. “Le projet total s’élève à près de 20 milliards de francs suisses. Nous faisions partie du Projet, le “Groupe Orllati” dans un consortium avec deux autres sociétés suisses.

 

 

 

« Green House », parmi les leaders de la construction « éco »

Actuellement ,“Green House” peut être considérée comme l’une des entreprises leader dans le secteur des maisons modulaires ou préfabriquées.

“Le travail de Green House a débuté en 2015 et a été établi à la suite des demandes de clients venant principalement de Suisse, mais aussi d’autres pays de l’UE et au-delà avec lesquels nous, en tant qu’hommes d’affaires, avons eu des contacts”. C’est ce qu’affirme Nazmi Mehmetaj, fondateur et co-propriétaire de la société “Green House” basée en Suisse, lors d’une interview pour Albinfo.ch

Albinfo.ch : En Suisse, on peut construire une maison totalement en bois, et ce uniquement avec les produits de la société “Green House” du Kosovo. Pouvez-vous nous en dire plus : d’où est venue l’idée, quand les travaux ont-ils commencé et pourquoi

«Green House» était-elle nécessaire en Suisse ?

Nazmi Mehmetaj : Toutes les tendances et tous les nouveaux développements nous orientent vers des concepts verts/écologiques, la protection de l’environnement et l’économie circulaire. Par conséquent, l’industrie de la construction est sans aucun doute l’une des industries qui a un impact sur l’environnement et doit être progressivement orientée vers des concepts verts, écologiques et durables. Sur la base de ces concepts du futur, notre idée a été construite sur laquelle “Green House” est née, dont le nom lui-même parle.

 

Le travail de “Green House” a débuté en 2015 et a été créé à la suite des demandes de clients principalement suisses, mais aussi d’autres pays de l’UE et au-delà, avec lesquels nous, en tant qu’hommes d’affaires, avons eu des contacts.

Il convient de noter que notre décision d’entrer dans l’industrie de transformation du bois, donc l’industrie de la construction écologique, est également liée à notre désir en tant qu’hommes d’affaires de faire un investissement précieux au Kosovo. Ceci pourrait avoir un impact positif sur le développement économique du pays et constituerait un point de départ et une réussite pour les autres hommes d’affaires de la diaspora et les investisseurs étrangers à considérer le Kosovo comme une destination d’investissement attrayante.

Cet investissement, en plus de l’impact positif sur le développement économique et l’emploi, a également eu un impact positif sur la création d’un modèle de travail performant selon la technologie et les normes les plus élevées en vigueur en Suisse. En tant que tel, il sert de modèle pour les entreprises locales du Kosovo opérant dans le même secteur.

Albinfo.ch : Quelles sont les conditions ?

Nazmi Mehmetaj : Les demandes sont relativement importantes et ne cessent d’augmenter car la qualité que nous proposons correspond aux normes les plus appliquées sur le marché suisse et sur d’autres marchés de l’Union européenne.

Comme demandes concrètes, nous avons les marchés suisse, allemand, français, néerlandais, autrichien et récemment nous sommes sur le point de conclure un gros contrat avec une entreprise du marché espagnol.

Albinfo.ch : Comment se passe la coopération avec les entreprises albanaises en Suisse ?

Nazmi Mehmetaj : Nous entretenons de très bonnes relations de coopération avec les entreprises kosovares en Suisse, notamment avec les entreprises du secteur de la construction avec lesquelles nous partageons un intérêt commun, car notre concept de développement durable en tant que “Green House” est de créer des partenariats solides au lieu d’une vicieuse concurrence.

Albinfo.ch : Quels défis avez-vous rencontrés avec votre entreprise par rapport au marché suisse de la construction ?

Nazmi Mehmetaj : Jusqu’à présent, nous n’avons rencontré aucun défi insurmontable à l’exception des défis communs du monde des affaires, lesquels nous surmontons plus facilement grâce à notre longue expérience dans les affaires, notre professionnalisme et le vaste réseau de partenaires que nous avons.

Albinfo.ch : Pouvez-vous nous présenter votre entreprise « Green House » : comment avez-vous commencé et combien d’employés comptez-vous actuellement ?

Nazmi Mehmetaj : Actuellement, “Green House” peut être considérée comme l’une des entreprises leaders dans le secteur des maisons modulaires ou préfabriquées car notre croissance a été très dynamique mais très naturelle en même temps.

A l’établissement, “Green House” comptait 7 employés, alors que maintenant nous avons 28 employés. Le nombre d’employés n’a pas beaucoup changé car “GreenHouse” applique des systèmes numériques avancés et la technologie de l’industrie 4.0 et nous fonctionnons selon le concept de Lean Manufacturing, qui est un concept avancé dans l’industrie qui augmente la productivité et réduit les déchets industriels.

Albinfo.ch : Quelle est la palette de produits que vous offrez et en quoi diffère-t-elle des autres offres ?

Nazmi Mehmetaj : Le principal produit de “GreenHouse” est constitué de maisons modulaires ou préfabriquées qui utilisent du bois et d’autres matériaux de construction comme matériau principal dans le processus de production.

En plus d’une qualité supérieure, d’une flexibilité dans la production, d’une précision dans la livraison, etc. notre offre diffère des autres offres car nous utilisons des matières premières et des matériaux en bois certifiés et écologiques et il convient de mentionner que “Green House” sera bientôt équipée de “Ü Zeichen”. C’est un certificat de qualité pour les produits de construction et PEFC, qui soutient le concept écologique qui protège les forêts et utilise uniquement des matériaux provenant de forêts certifiées pour la construction.

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Albinfo.ch : Existe-t-il des projets d’expansion de l’entreprise en Suisse ou dans un autre pays ?

Nazmi Mehmetaj : La tendance à la croissance et à la diversification de la demande a été relativement dynamique ces dernières années. Ainsi, sur la base d’analyses et de projections récentes, il apparaît que la croissance et l’expansion de “Green House” sur de nouveaux marchés sont inévitables et pour nous en tant qu’actionnaires, nous envisageons plusieurs options d’expansion.

L’une des options d’expansion est un grand contrat à long terme qui est en cours de finalisation, avec une entreprise partenaire en Espagne qui nécessitera une grande quantité et intensité de travail où, potentiellement, pour gérer et mettre en œuvre ce contrat, nous devrons peut-être investir dans une ligne de production dans ce même pays.

Comme je l’ai mentionné ci-dessus, nous avons également une ligne de production au Kosovo, que nous prévoyons d’étendre davantage, et en option, nous pouvons également créer une ligne de production auxiliaire en Suisse.

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Congé parental : qu’attend la Suisse ?

La Commission fédérale pour les questions familiales COFF entend faire avancer le débat sur l’introduction d’un congé parental étendu au niveau national en proposant un modèle prévoyant une répartition égalitaire. Un tel congé renforcerait la participation des mères au marché du travail et aurait un impact positif sur les familles et sur la société. Dans son modèle, la COFF met l’accent sur le partage de la prise en charge entre les deux parents. Comme en 2010 déjà, elle plaide pour un congé de 22 semaines s’ajoutant aux 16 semaines actuelles de congé de maternité et de paternité.

Depuis 2010, l’introduction d’un congé parental à l’échelle nationale est l’une des préoccupations centrales de la commission. Ses différentes publications sur les modèles possibles, l’utilité et le financement d’un congé parental fournissent des informations utiles à un débat public sur le sujet. Celui-ci a connu un regain d’intérêt l’an dernier, suite à l’introduction du congé de paternité et au lancement de diverses initiatives cantonales pour un congé parental. Ces dernières échouent cependant la plupart du temps. Outre la question des coûts, l’un des arguments avancés est la nécessité de parvenir à une solution nationale plutôt qu’à 26 réglementations différentes. Dans ce contexte, la COFF a actualisé le modèle de 38 semaines qu’elle propose depuis 2010 en l’adaptant aux nouveaux besoins des parents, de l’économie et de la société.

Par rapport aux anciennes propositions de la commission, ce modèle adapté limite encore davantage la libre répartition des semaines entre les parents. Dans les pays où le congé parental existe, il a en effet été démontré que le libre choix a un effet négatif sur le recours au congé parental par les pères. La participation des mères au marché du travail ne s’accroît ainsi pas, avec toutes les conséquences négatives que cela implique : perspectives de carrière insatisfaisantes, salaires plus bas et prévoyance vieillesse insuffisante. Dans ce nouveau modèle, les parents peuvent prendre chacun la moitié du congé, soit 19 semaines, ou opter pour une répartition flexible. Ainsi, les mères peuvent bénéficier de 16 à 23 semaines de congé et les pères, de 15 à 22 semaines. Les congés déjà existants, à savoir 14 semaines pour la mère et 2 semaines pour le père, sont conservés.

Dans le document de position « Congé parental : qu’attend la Suisse ? », la commission formule en outre des propositions pour améliorer les congés actuels de maternité et de paternité. Celles-ci concernent la protection contre le licenciement pour les pères, le droit à l’allocation en cas de reprise anticipée réduite de l’activité, la flexibilisation de la prise du congé, l’adaptation des conditions d’octroi en raison de la diversification des configurations familiales et la prolongation du congé simultané en cas de besoin accru de soutien.

Questions de société et politique familiale

La COFF est une commission extraparlementaire consultative qui s’engage pour des conditions favorables aux familles. En tant que commission spécialisée, elle veille à fournir aux autorités politiques et administratives des connaissances spécifiques sur la politique familiale.

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Une personne sur trois en Suisse a vécu une expérience de discrimination ou de violence

Un tiers de la population résidante permanente en Suisse déclare avoir été victime de discrimination ou de violence, le plus souvent pour des motifs racistes. Par ailleurs, la majorité de la population considère le racisme comme un problème important. C’est ce qui ressort de la dernière enquête sur le vivre ensemble en Suisse, réalisée tous les deux ans par l’Office fédéral de la statistique sur mandat du Service de lutte contre le racisme et du Secrétariat d’État aux migrations.

Près d’une personne sur trois en Suisse déclare avoir été victime de discrimination ou de violence. Par rapport aux années précédentes, ce chiffre s’est stabilisé à un niveau élevé. Dans la majorité des cas de discrimination, les victimes invoquent des motifs ethno-raciaux, principalement la nationalité (50 %), mais aussi la couleur de peau, signes corporels (19 %), la religion (17 %) ou l’origine ethnique (15 %). Les personnes issues de la migration sont plus touchées que la moyenne, puisque le taux monte à 40 % dans cette partie de la population. Les valeurs chez les 15 à 24 ans sont frappantes : plus de 50 % des jeunes de cette classe d’âge déclarent avoir été victimes de discrimination ou de violence. Par rapport à 2020, ce taux a augmenté de six points de pourcentage (de 48 % en 2020 à 54 % en 2022).

Les résultats 2022 de l’enquête sur le vivre ensemble en Suisse confirment les tendances observées par le passé : les chiffres relatifs au racisme et à la xénophobie sont stables et les attitudes négatives envers les groupes et les minorités continuent de diminuer légèrement. Quant aux stéréotypes négatifs, notamment à l’égard des personnes musulmanes et juives, ils restent très répandus.

La majorité de la population résidente en Suisse (60 %) s’accorde à dire que le racisme est un problème important dans notre pays. La part de la population qui estime que les mesures de lutte contre le racisme sont insuffisantes tend à augmenter légèrement depuis 2018 (2018 : 31 %, 2020 : 32 %, 2022 : 34 %). Elle atteint même 47 % chez les 15 à 24 ans en 2022.

L’enquête sur le vivre ensemble en Suisse
Depuis plus de 10 ans, l’enquête sur le vivre ensemble en Suisse (VeS) fournit des données sur les changements sociétaux dans les domaines du racisme, de la xénophobie et de la discrimination. Elle est réalisée par l’Office fédéral de la statistique sur mandat du Service de lutte contre le racisme et du Secrétariat d’États aux migrations.

La situation sur le marché du travail en janvier 2023

Les chômeurs inscrits en janvier 2023 – Selon les relevés du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO), à fin janvier 2023, 100’776 personnes étaient inscrites au chômage auprès des offices régionaux de placement (ORP), soit 3’835 de plus que le mois précédent. Le taux de chômage a augmenté, passant de 2,1% en décembre 2022 à 2,2% pendant le mois sous revue. Le chômage a diminué de 21’492 personnes (-17,6%) par rapport au mois correspondant de l’année précédente.

Le chômage des jeunes en janvier 2023
Le chômage des jeunes (de 15 à 24 ans) a augmenté de 266 personnes (+3,0%), passant à 9’039. Par rapport au même mois de l’année précédente, il a diminué de 1’361 personnes (-13,1%).

Chômeurs de 50-64 ans en janvier 2023
Le nombre des chômeurs de 50-64 ans a augmenté de 815 personnes (+2,8%) pour s’établir à 30’038 personnes. Par rapport au même mois de l’année précédente, cela correspond à une diminution de 7’830 personnes (-20,7%).

Demandeurs d’emploi en janvier 2023
L’ensemble des demandeurs d’emploi inscrits se chiffre à 169’516 personnes, soit 1’612 de plus que le mois précédent et 37’351 (-18,1%) de moins qu’au même mois de l’année précédente.

Places vacantes annoncées en janvier 2023
Le 1er juillet 2018, l’obligation d’annoncer les postes vacants pour les genres de professions dont le taux de chômage national atteint au moins 8% a été introduite dans toute la Suisse; depuis le 1er janvier 2020, cette valeur seuil est passée à 5%. Il a augmenté de 3’337 en janvier, passant à 51’810. Parmi ces 51’810 places, 33’442 étaient soumises à l’obligation d’annonce.

Réductions de l’horaire de travail décomptées en novembre 2022
En novembre 2022, les réductions de l’horaire de travail (chômage partiel) ont touché 1’536 personnes, soit 358 de moins (-18,9%) que le mois précédent. Le nombre d’entreprises ayant eu recours à de telles mesures a diminué de 8 unités (-4,6%), passant à 167, celui des heures de travail perdues de 13’247 unités (-13,8%), pour s’établir à 83’081 heures. L’année précédente à la même époque (novembre 2021), le chômage partiel avait sévi dans 7’384 entreprises, touchant 44’753 personnes et entraînant la perte de 2’290’283 heures de travail.

Personnes arrivées en fin de droits en novembre 2022
Selon les données provisoires fournies par les caisses de chômage, 6’602 personnes ont épuisé leurs droits aux prestations de l’assurance-chômage dans le courant du mois de novembre 2022.

 

Introduction de la nouvelle carte d’identité

La nouvelle carte d’identité (CI) suisse sera émise à partir du 3 mars 2023. Comme pour le nouveau passeport suisse, cette carte conjugue des éléments de sécurité de pointe et un nouveau design. Les émoluments de cette carte restent inchangés. Toutes les cartes d’identité délivrées à ce jour conservent leur validité.

Comme pour le nouveau passeport, introduit il y a quatre mois, la CI suisse a été mise à jour avec les techniques de sécurité les plus modernes. Certains éléments de sécurité sont insérés dans les matériaux, d’autres sont créés lors de la fabrication de la carte et d’autres encore au moment de la personnalisation de la carte. Pour la première fois, la nouvelle CI suisse forme, avec le nouveau passeport, une famille de documents d’identité au design uniforme.

Comme pour le passeport, la nouvelle carte d’identité sera délivrée par l’Office fédéral des constructions et de la logistique (OFCL). La personnalisation de la CI sera également réalisée par l’OFCL avec l’ajout d’informations personnelles comme le nom du titulaire, la date de validité ou la photographie.

Obtention de la nouvelle CI

Toutes les cartes d’identité délivrées à ce jour restent valables jusqu’à la date d’expiration qui y est inscrite. Les personnes souhaitant obtenir la nouvelle carte d’identité peuvent obtenir un rendez-vous à partir du 3 mars 2023 auprès d’un bureau des passeports ou d’une représentation compétente de la Suisse à l’étranger. Suivant le canton de résidence, les communes de domicile délivrent également des CI. Les offres combinées comprenant un passeport et une carte d’identité pourront toujours être commandées auprès des bureaux cantonaux des passeports.

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Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste

Cette année, commémorer l’Holocauste prend une importance et une dimension particulière. Alors que nous nous inclinons devant la mémoire des 6 millions de Juifs assassinés pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que devant celle des Sinti, des Roms et de toutes les autres victimes ayant souffert du nazisme et de sa politique inhumaine, les circonstances nous invitent à placer cette commémoration sous le double signe de la vérité historique et de la résistance.

Plus de trois quarts de siècle après la libération des camps de concentration, la vérité historique des crimes de l’Allemagne nazie ne devrait souffrir d’aucune contestation. On observe pourtant régulièrement une réécriture de l’histoire à des fins destructives. Ainsi, pour justifier son agression militaire de l’Ukraine, la Russie a recours à un parallèle frauduleux postulant que le gouvernement démocratiquement élu à Kiev est composé de nazis. Cette prétendue « dénazification » n’est pas seulement un prétexte grossier pour démoniser et envahir un pays voisin. C’est aussi une distorsion de l’histoire et un manque de respect absolu envers les victimes de l’Allemagne nazie.

La falsification de l’histoire rend le travail de mémoire plus nécessaire que jamais. Quand les repères se perdent, quand les responsabilités deviennent floues, quand les théories de la conspiration remplacent les faits établis, il y a véritablement danger. C’est pour cela qu’il faut sans relâche éduquer, réfléchir et débattre.

Défendre la vérité et commémorer les victimes de l’Holocauste aujourd’hui, c’est aussi rendre hommage à l’esprit de résistance et de bravoure. Il y a 80 ans débutait le soulèvement du ghetto juif de Varsovie. En janvier 1943, alors que près de 300’000 personnes avaient déjà été déportées vers les camps de la mort, un petit groupe de combattants juifs, armés de pistolets, attaqua des gardes nazis. Ils périrent tous, mais cet acte de bravoure encouragea les habitants du ghetto à résister en défiant les ordres, se cachant et construisant des bunkers souterrains.

Après avoir interrompu les déportations, les Nazis décidèrent de les reprendre en avril, déclenchant alors un soulèvement général. Malgré leur armement nettement supérieur, ils subirent de nombreuses pertes et ne vinrent à bout de la résistance qu’après 27 jours de combats acharnés. Le ghetto fut finalement rasé et plus de 40’000 survivants furent déportés et tués.

Cette décision collective de s’opposer à la brutalité nazie est un acte de courage qui résonne aujourd’hui encore. L’exemple des résistants de Varsovie souligne la valeur de la dignité humaine et nous rappelle à nos propres responsabilités: celles de lutter, avec nos moyens démocratiques, de manière ferme et sans équivoque, contre l’antisémitisme, le racisme et la barbarie.

Bien que nous fassions face à une situation très différente, la période d’instabilité actuelle est propice aux tentations d’exclusion et de repli sur soi. Nous devons donc redoubler d’efforts pour lutter contre la discrimination, la haine et la violence, et promouvoir le respect mutuel, la diversité et le dialogue. Cela demande de la détermination et de la persistance.

Le Conseil fédéral s’engage clairement dans ce sens, tant sur le plan intérieur que dans les instances internationales, où la Suisse défend le respect des droits humains, la protection des civils et la paix durable. C’est pour promouvoir ces valeurs, inscrites dans la Charte des Nations Unies, que la Suisse est devenue, le 1er janvier 2023, pour la première fois dans son histoire, membre du Conseil de sécurité de l’ONU. Retenir les leçons historiques de l’Holocauste est un devoir permanent. Nous devons toutes et tous nous engager, constamment et partout, contre la propagation de l’antisémitisme et du racisme.

Prévisions en matière d’asile pour 2023 : le SEM a informé les cantons

Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) a communiqué aux cantons ses prévisions en matière d’asile pour 2023. Selon les deux scénarios les plus probables, il recevra entre 24 000 et 40 000 nouvelles demandes d’asile. Le nombre enregistré à la fin de l’année dépendra notamment de l’évolution des mouvements migratoires de la Turquie via la route des Balkans ou à destination de l’Italie. Les membres de l’État-major spécial Asile (SONAS) ont pris acte aujourd’hui des prévisions en matière d’asile pour 2023.

En 2022, près de 24 500 demandes d’asile ont été déposées en Suisse, soit environ 64 % de plus qu’en 2021. À cela s’ajoutent quelque 75 000 demandes de statut de protection S présentées par des personnes ayant fui l’Ukraine. Les principaux pays de provenance des requérants d’asile ont été l’Afghanistan et la Turquie. Cette hausse du nombre de nouvelles demandes d’asile s’explique principalement par l’intensification des flux migratoires le long de la route des Balkans et la levée des restrictions de voyage liées au COVID-19. Le SEM s’attend également en 2023 à ce que ce nombre soit supérieur à la moyenne. Le scénario « moyen », le plus probable, table sur 27 000 nouvelles demandes (+/- 3000), tandis que le scénario « haut », dont la probabilité est quasiment la même, en annonce 35 000 (+/- 5000).

L’évolution des mouvements migratoires de la Turquie vers la Grèce et la Bulgarie, puis le long de la route des Balkans, de même que celle des flux de migrants au départ de la Turquie qui se rendent directement en Italie par la voie maritime seront décisives. L’ampleur de la migration depuis l’Afrique du Nord vers le sud de l’Italie ou des pays dont les ressortissants sont exemptés de l’obligation de visa (comme la Géorgie, le Venezuela ou la Colombie) en direction de l’Europe ainsi que la pratique suivie par les États voisins de la Suisse en matière d’asile et de renvoi seront également déterminantes. Quel que soit le scénario, il faut à nouveau s’attendre en 2023 à ce que le nombre de nouvelles demandes d’asile recule dans un premier temps, avant de grimper au printemps et en été, puis de fléchir à nouveau vers la fin de l’année.

Poursuite de la collaboration étroite entre la Confédération et les cantons

En ce qui concerne les personnes en quête de protection qui arrivent d’Ukraine, il est difficile de formuler des prévisions à long terme. Selon le scénario le plus probable, le SEM estime qu’entre 2500 et 5000 demandes de statut S seront déposées chaque mois d’ici à fin mars 2023. Ce nombre devrait ensuite s’amenuiser progressivement pour osciller entre 1000 et 1500 à l’automne, à supposer que la guerre en Ukraine se poursuive avec la même intensité. La Confédération (avec le soutien du SEM et par l’intermédiaire de l’armée, du service civil et de l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières OFDP), les cantons, les villes et les communes continueront à collaborer étroitement afin de pouvoir relever les défis de taille qui attendent la Suisse en 2023. Le SONAS, dirigé par la secrétaire d’État aux migrations, demeure l’organe compétent dans ce domaine.

Xhaka est élu joueur de l’année en Suisse

Xhaka a emporté le prix du joueur suisse de l’année, laissant derrière lui Yann Sommer (Bayern Munich) et Manuel Akanji (Manchester City)

Les meilleurs joueurs de 2022 ont été honorés à Berne à l’occasion de la Swiss Football Night, organisée par l’Association suisse de football et la Ligue suisse de football, rapporte albinfo.ch. Le trophée « Iconic » était divisé en six catégories.

Joueur de l’année en Suisse : Granit Xhaka

Le milieu de terrain albanais de 30 ans est le capitaine et l’un des joueurs les plus importants de l’équipe nationale suisse. Fin mars, lors du match contre le Kosovo, il n’était que le sixième Suisse à atteindre la barre des 100 matches internationaux, selon sfr.ch.

Xhaka est également l’un des joueurs incontestés d’Arsenal à Londres. Il est actuellement en tête du classement de la Premier League avec les Londoniens, rapporte albinfo.ch. Xhaka a emporté le prix du joueur suisse de l’année, laissant derrière lui Yann Sommer (Bayern Munich) et Manuel Akanji (Manchester City)

A cette occasion, il a remercié “tout le monde pour tout” qu’ils ont fait pour lui, pour tous ceux “qui ont cru en moi”. Ses remerciements vont à l’entraîneur de Nati, ses coéquipiers et à sa famille. Il s’est également montré reconnaissant envers ceux qui “n’ont pas cru en lui” du fait de l’avoir motivé à devenir encore meilleur, écrit albinfo.ch.

Joueuse suisse de l’année : Ramona Bachmann

L’attaquante de 32 ans a joué pour Rosenborg, Wolfsburg et Chelsea et a rencontré un grand succès avec tous ces clubs. La joueuse originaire de Lucerne est sous contrat avec le Paris St-Germain depuis 2020, rapporte albinfo.ch. Avec les Françaises, elle est devenue championne en 2021 et un an plus tard vainqueur de la coupe. Bachmann fait partie intégrante de l’équipe nationale depuis 2007.

Jusqu’à présent, elle a disputé 129 matches internationaux, marquant 57 buts.

BOX

Autres gagnants de la soirée :

Joueur de Super League de l’année : Fabian Rieder (YB)

Jeune de l’année : Fabian Rieder (YB)

Joueur de l’année en Challenge League : Brighton Labeau (Lausanne-Sport)

Joueuse de l’année en Super League féminine : Fabienne Humm (FCZ)

 

Forum économique mondial : l’armée tire un bilan positif de son engagement

L’Armée suisse a rempli tous ses mandats dans le cadre de l’engagement subsidiaire de sûreté en faveur du canton des Grisons et des mesures de sécurité destinées à la rencontre annuelle 2023 du Forum économique mondial. Quelque 4200 militaires étaient engagés quotidiennement. Aucune violation notable des restrictions de l’espace aérien n’est à signaler.

Ce vendredi 20 janvier 2023, à 16 heures, l’Armée suisse a été libérée de son mandat d’appui en faveur des mesures de sécurité destinées à la rencontre annuelle 2023 du Forum économique mondial, et les restrictions de l’espace aérien ont été levées. La libération du mandat se déroule par étapes, et la troupe continuera d’effectuer des tâches jusqu’à la fin du service d’appui.

Aucun incident grave

Quelque 4200 militaires ont été engagés quotidiennement depuis le 10 janvier pour accomplir la mission. Ils ont protégé l’espace aérien, des ouvrages et des personnes, et soutenu les autorités civiles sur le plan logistique ainsi que dans le cadre du transport aérien de personnes protégées par le droit international public, du Service sanitaire coordonné, de l’aide au commandement et de la défense contre les menaces nucléaires, biologiques ou chimiques. Aucune violation notable de l’espace aérien restreint n’a eu lieu durant la rencontre. Le service d’appui de l’armée s’est déroulé sans incident notable, à l’exception d’un accident de la circulation : le 15 janvier, un véhicule de transport de troupe a fait une sortie de route sur une chaussée enneigée dans la région de Davos et s’est renversé. Neuf militaires ont subi des blessures légères à moyennement graves. Depuis, tous ont toutefois pu quitter l’hôpital. La Justice militaire a ouvert une enquête.

Remerciements du président du Conseil d’État grison

Peter Peyer, président du Conseil d’État grison et chef du Département de la justice, de la sécurité et de la santé, a évoqué l’excellente collaboration au sein du réseau de sécurité et remercié les militaires du travail qu’ils ont effectué 24 heures sur 24 au profit de la sécurité. Le colonel Walter Schlegel, commandant de la police cantonale des Grisons, a assumé la conduite globale de l’engagement. Il s’est réjoui de constater que l’armée a, comme à son habitude, mené sa mission à bien avec une fiabilité exemplaire. De plus, il a remercié l’ensemble des militaires de l’engagement qu’ils ont accompli.

Le commandant de l’engagement subsidiaire de sûreté, le commandant de corps Laurent Michaud, chef du commandement des Opérations, a lui aussi exprimé sa gratitude et sa satisfaction. En effet, l’organisation professionnelle et la milice ont parfaitement accompli leur mission et, dans ce cadre, collaboré de manière professionnelle avec l’ensemble des partenaires, tant au sein du Réseau national de sécurité qu’à l’étranger.

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Autrefois élève de l’école réelle, aujourd’hui étudiant de médecine : Dardan Avdijaj

Être assoiffé de connaissances, ouvert à l’autocritique et discipliné pour ne pas perdre de vue son objectif de carrière. C’est ainsi que Dardan Avdijaj explique le secret de sa réussite, qui lui a permis d’étudier son métier de rêve pour devenir médecin.

“Et ici, je vois une différence fondamentale, car je préfère regarder avec une autocritique mes réalisations et mon rôle d’étudiant à cette époque, plus que dans le système éducatif”, déclare Avdijaj.

albinfo.ch : Monsieur Avdijaj, quelles sont les trois étapes qui ont été déterminantes pour vous durant votre parcours scolaire ?

Dardan Avdijaj : Les trois étapes les plus importantes de ma scolarité ont commencé après avoir passé quelques années en tant qu’élève de deuxième niveau en primaire. J’ai fait mes premiers pas dans le monde professionnel de la santé en tant que professionnel (FaGe). Je suis entré en contact avec la médecine pour la première fois dans une école professionnelle et depuis, ma soif de connaissances et ma curiosité pour l’éducation ont augmenté de jour en jour, en particulier pour les sujets médicaux. Après avoir réussi le stage, j’ai poursuivi mon parcours scolaire pour obtenir un diplôme professionnel puis j’ai également terminé l’école supérieur – la passerelle avant de passer à l’Université. Ces trois étapes ont été des moments importants et nécessaires pour mes études de médecine actuelles à l’Université de Zurich.

albinfo.ch: Hier, vous étiez élève à l’école réelle (dans le système suisse, cela représente un niveau plus bas de l’école secondaire) tandis que vous êtes aujhourd’hui un étudiant de médecine. Ce fait ne vous rend-t-il pas critique du système scolaire ou de la séparation entre l’enseignement primaire et supérieur ?

Dardan Avdijaj : Aujourd’hui, je peux regarder le système scolaire avec beaucoup de plaisir et de gratitude : au moins, toutes les portes m’étaient encore ouvertes grâce à l’option de l’école supérieure. Et là, je vois une différence fondamentale, car je préfère porter un regard autocritique sur mes acquis et mon rôle d’étudiant à cette époque, plus que dans le système scolaire. C’est beaucoup plus constructif et pertinent. Par exemple, si je suis conscient de l’importance de la relation entre le professeur et l’élève, alors j’investis mon temps dans ce domaine, où je peux vraiment changer ou optimiser quelque chose.

albinfo.ch : Quelle est votre recette du succès pour des objectifs professionnels aussi exigeants ?

Dardan Avdijaj: La volonté de continuer à travailler sur votre rôle d’étudiant, d’avoir de l’autodiscipline et de la diligence et, bien sûr, d’avoir une soif curieuse, presque inextinguible de connaissances, pour plus d’éducation.

albinfo.ch : Votre origine albanaise joue-t-elle un rôle dans vos études ou pendant votre travail à l’hôpital ?

Dardan Avdijaj : (rit). Non, pas vraiment, cela arrive surtout avec des patients curieux qui veulent savoir exactement d’où vient ce nom de famille (Avdijaj). Avec mes collègues de travail ça se passe comme ceci : ils utilisent le fait que je parle albanais de façon assez pragmatique et au service du travail, donc il arrive souvent qu’ils m’amènent dans la chambre d’un patient en tant qu’interprète de langue albanaise.

Et je n’ai jamais eu d’expériences critiques ou négatives, donc je ne peux pas m’en plaindre non plus.

Driter Gjukaj

 

La langue albanaise à la troisième place parmi les langues étrangères en Suisse

Les albanophones occupent la deuxième place (après les anglophones) dans la suisse alémanique, la troisième dans la zone romande/francophone et la cinquième dans la région tessinoise.

L’Office fédéral de la statistique (OFS) a publié les dernières données sur la répartition des langues parlées en Suisse en 2020 et les évolutions par rapport à 2010.

Albinfo.ch a tiré de la brochure publiée par l’OFS les données les plus pertinentes portant sur la diffusion de la langue albanaise dans les régions linguistiques suisses, comme dans les régions allemandes, française et italienne.

“Depuis le milieu du 20e siècle, la part des langues non nationales est en rapport direct avec l’augmentation de la population étrangère et avec l’évolution de sa composition”, indique l’introduction de la publication.

En 2000, les langues non nationales les plus parlées étaient les langues balkaniques c’est-à-dire le croate et l’albanais. Tandis qu’en 2020, l’anglais était en tête (6,7%), suivi du portugais (3,5%), de l’albanais (2,8%) et de l’espagnol (2,4%), écrit albinfo.ch.

Alors que les langues ex-yougoslaves, résumées par l’abréviation BKMS (le bosniaque, le croate, le monténégrin et le serbe) représentent ensemble 2,4%.

Toutes les langues non nationales à l’exception des BKMS, du néerlandais, de l’allemand et du turc ont été citées plus souvent par la population sur 15 ans comme langues principales par rapport à 2010. L’anglais en particulier a connu à partir de la première décennie du siècle une forte hausse : ses locuteurs ont augmenté de 2,2 points de pourcentage en 2020.

Le portugais a également monté au classement (+0,5 point de pourcentage) tandis que l’albanais et l’espagnol ont tous les deux augmenté de +0,3 point de pourcentage.

L’usage des langues non maternelles selon les différentes régions linguistiques en Suisse reste tout du moins intéressant.

Ainsi, en zone germanophone, 6,5% de la population déclarent que pour eux l’anglais est la langue principale (pour les 15 ans et plus). Dans cette zone, la langue albanaise est deuxième, elle est parlée par 3,2% des habitants, tandis que les quatre langues des Slaves du Sud, ensemble (BKMS), sont parlées par 2,8%.

Dans l’espace francophone, comme le montrent les graphiques, l’albanais (avec 2,2%) occupe la quatrième place, après l’anglais, le portugais et l’espagnol, écrit albinfo.ch. Alors que dans la zone italophone, la langue albanaise n’est qu’à la cinquième place, après l’anglais, le portugais, l’espagnol et le BKMS.

 

VIDEO: Allocution de Nouvel An du Président de la Confédération Alain Berset

Mesdames et Messieurs,

C’est une nouvelle année qui débute.

Et nous la commençons avec une certaine impatience, de la joie, mais aussi un peu d’appréhension. Parce que les derniers temps ont été difficiles.

Il y a d’abord eu la pandémie, avec beaucoup de souffrances et un quotidien difficile à la maison, à l’école, au travail et durant nos loisirs.

Et maintenant, il y a une guerre en Europe. Qui a aussi de fortes répercussions sur notre quotidien, que ce soit en matière d’énergie ou d’inflation.

Mesdames et Messieurs,

Ces années de crises nous ont beaucoup appris :

  • Appris que nous savons comment être solidaires lorsque c’est nécessaire.
  • Appris que nos institutions, nos assurances sociales, notre système de santé et nos finances publiques sont solides
  • Que nous sommes capables de nous adapter.

Aujourd’hui, je me trouve au Musée national suisse, à Zurich.

Au fil de l’exposition – ici, comme à Prangins et à Schwyz, les deux autres sites du Musée national  –, on prend conscience des défis auxquels notre pays a été confronté, et qu’il a toujours su les relever.

Pourquoi? Parce que nous avons toujours privilégié ce qui nous unit plutôt que ce qui nous divise, et renforcé ainsi notre cohésion.

En 1848, par exemple, après la guerre du Sonderbund, les cantons vainqueurs n’ont pas imposé une nouvelle constitution aux cantons catholiques.

Ils l’ont rédigée avec eux, créant un Etat souverain, respecté des puissances voisines. Cette Constitution de 1848 – dont nous fêtons cette année le 175e anniversaire – a constitué une étape essentielle pour l’avenir de la Suisse.

C’est à elle que nous devons notre sécurité et notre prospérité, notre culture du dialogue. Notre pays a ensuite connu d’autres avancées majeures – je pense en particulier au droit d’initiative ou de référendum – bases de notre démocratie directe.

Des principes et des institutions pour lesquels nous continuons, aujourd’hui encore, à nous engager.

 

L’engagement…

Le voilà, Mesdames et Messieurs, le pilier de notre pays. L’engagement pour nos familles et nos amis;  pour une association, notre quartier, notre ville ou village. C’est-à-dire là où nous vivons. Là où nous rencontrons et partageons avec les autres. Là où nous découvrons à quel point il est important de prendre des responsabilités.

Oui, je sais: nous n’allons pas pouvoir régler tous les problèmes. Mais nous pouvons contribuer à les résoudre. S’engager, c’est s’ouvrir. S’engager, c’est le contraire du repli sur soi.

C’est se rendre compte que les problèmes des autres deviendront tôt ou tard NOS problèmes.

Mesdames et Messieurs,

Nous savons que, dans les moments difficiles, il faut parfois s’arrêter et prendre le temps de réfléchir. Faire preuve de curiosité et savoir se remettre en question.

Oui, les problèmes ne manquent pas. Mais nous sommes nombreux, en Suisse et dans le monde, à vouloir les affronter. De quoi rester optimiste et regarder l’avenir avec confiance.

Je vous souhaite, à vous et à vos proches, une bonne et heureuse année 2023.

Pleine de joie, de curiosité et de partage.

 

L’émission complète sur la visite des femmes suisses à Krushë e Madhe

Les deux femmes suisses se sont entre autres essayées dans le rôle que des femmes de Krusha dans leur coopérative de transformation des légumes, fondée par Fahrije Hoti.

Hier soir, la radio publique de Suisse alémanique SRF, dans le cadre de la série documentaire “SRF bi de Lüt”, a diffusé une émission intéressante sur le Kosovo, rapporte albinfo.ch. En effet, l’émission retrace une aventure passionnante de deux villageoises suisses qui se sont rendues au Kosovo, à l’initiative de la télévision en question, dans le village de Krushë e Madhe, sans savoir où elles allaient.

Dans ce village bien connu du Kosovo, les visiteuses y ont passé plusieurs jours en compagnie des veuves de Krushë e Madhe, un village qui a connu l’un des plus grands massacres commis par les Serbes pendant la guerre au Kosovo.

Les deux agricultrices suisses ont également fait l’expérience du travail que font les femmes de Krushë dans leur coopérative de transformation de légumes, fondée et dirigée par Fahrije Hoti, l’une des nombreuses femmes de ce village dont les maris ont été massacrés puis disparu durant la dernière guerre.

Les deux femmes ont également vécu une fête de famille à Krushë e Madhe, découvrant l’atmosphère joyeuse qui y régnait.

Rendez vous ici pouvez regarder l’intégralité de l’émission télévisée de la SRF sur la visite des femmes suisses à Krushë te Madhe.

La situation se tend entre la Serbie et le Kosovo

Depuis lundi soir, l’armée serbe était en état d’alerte renforcée après les récentes tensions au Kosovo voisin, où ont eu lieu des tirs et des explosions et où des barrages routiers ont été érigés par la population serbe locale.  Le ministre serbe de la Défense, Milos Vucevic, dans un communiqué, a déclaré avoir reçu l’ordre du Président Vucic « pour l’armée serbe d’être au plus haut niveau de préparation au combat ».

Le chef des armées de Belgrade a annoncé avoir été dépêché par le président, Aleksandar Vucic, à la frontière avec le Kosovo. Le ministre de la Défense a indiqué que le chef de l’État a ordonné de renforcer la présence militaire serbe de 1500 soldats à 5000.

La Serbie ne reconnaît pas l’indépendance déclarée en 2008 de son ancienne province méridionale, peuplée à 95% d’Albanais. La Serbie et son président Vucic encouragent les 120.000 Serbes au Kosovo à défier les autorités locales, au moment où Pristina veut faire valoir sa souveraineté sur l’ensemble du territoire du Kosovo.

Ainsi, depuis le 10 décembre, au Nord du pays, plusieurs centaines de Serbes du Kosovo ont érigé des barrages composés de camions et d’autobus dans le but de protester contre l’arrestation d’un ancien policier serbe. En conséquence, la circulation vers deux postes frontaliers avec Belgrade est totalement paralysée.

Peu avant le départ du général Mojsilovic vers la frontière avec le Kosovo, plusieurs médias serbes ont diffusé une vidéo dans laquelle on entendrait des coups de feu, faisant croire qu’il s’agissait de combats  survenus en début de soirée lorsque les forces kosovares auraient essayé de démanteler une barricade. Cette information a immédiatement été démentie par la police kosovare, qui a assuré sur sa page officielle Facebook que ses membres n’avaient participé à aucun échange de tirs ni quelconque démantèlement de barricade.

La presse de Pristina a par ailleurs fait savoir qu’une patrouille des forces lettones de l’OTAN se trouvait dans la zone de tirs.

Le ministre kosovar de l’Intérieur, Xhelal Svecla, a confirmé que la patrouille de la Kfor avait été attaquée. De son côté, la force de l’Alliance a annoncé mener une enquête sur des tirs ayant survenus le 25 décembre, à proximité d’une patrouille de la mission de l’OTAN au Kosovo. Aucun blessé ou dégâts matériels ne sont à reporter.

Depuis hier soir, le poste frontière de Merdar est fermé à la circulation. Cela a été confirmé par le Centre national de gestion des frontières, au sein du ministère de l’Intérieur. Ce point est fermé en raison des barricades que les Serbes ont placées dans la partie serbie.

“La circulation au point frontière Merdar est fermée en entrée et sortie, en raison des barricades sur le territoire de la Serbie, aux alentours de 2 kilomètres, jusqu’à nouvel ordre”, indique l’annonce du Centre National de la gestion des frontières. La fermeture de ce point de frontière coïncide avec la rentrée au pays en masse de la diaspora Kosovare pour les fêtes de fin d’année.

Par ailleurs, des ressortissants de la Diaspora qui ont été contraints de revenir du poste frontière de Merdare auraient été attaqués à la grenade assourdissante par des personnes à proximité des barricades.

“Il y a eu des provocations, où l’un des Serbes qui bloquait la route a tiré une bombe assourdissante dans notre direction”, a déclaré l’un d’entre eux.

Début novembre, des centaines de policiers serbes travaillant pour la police du Kosovo mais également des juges, procureurs et autres fonctionnaires ont démissionné en masse pour protester contre une décision d’interdire aux Serbes qui vivent au Kosovo d’utiliser des plaques d’immatriculation délivrées par la Serbie – décision qui est désormais suspendue.

Selon la Première Ministre serbe Ana Brnabic, la situation avec le Kosovo est en ce moment « au bord du conflit armé ».

/albinfo.ch/

 

 

Après Bâle et Lausanne, rendez-vous à Prishtina ! 

Les dernières statistiques officielles du Kosovo indiquent une tendance à la hausse des exportations de marchandises du Kosovo vers la Suisse. Depuis 2014, les exportations sont vers une hausse systématique, dépassant à chaque fois les chiffres de l’année précédente. 

Au cours du mois d’octobre 2022, le Kosovo a exporté des marchandises d’une valeur de 7.3 millions Euros vers la Suisse. De nombreux facteurs peuvent être attribués à l’augmentation des échanges entre le Kosovo et la Suisse. Toutefois, il faut souligner les indicateurs économiques positifs et ce sont sans aucun doute les entrepreneurs albano-suisses qui ont ouvert les portes aux producteurs du Kosovo sur le marché suisse de la construction. 

En plus de donner l’exemple d’un dévouement économique en contribuant à l’économie du pays d’origine, les entrepreneurs albanais-suisse permettent ainsi aux producteurs et entreprises kosovars de se développer professionnellement tout en augmentant l’emploi et en améliorant la qualité de la production et des services selon les normes suisses !  

Tous les produits fabriqués au Kosovo sont dorénavant dotés des dernières technologies qui garantissent une grande qualité et des designs uniques qui correspondent aux tendances et aux goûts contemporains. Ainsi, la marque “Made in Kosovo” a besoin de plus de promotion dans les organes économiques en Suisse ! Un rôle important dans cette direction a joué la plate-forme médiatique albinfo.ch online et print. Au-delà de sa mission de média, elle a réuni cette année, à deux reprises, des producteurs kosovars et des entrepreneurs suisses. La tenue du Forum, le plus grand salon de la construction “Swiss Bau 2022”, et du Forum économique de la construction à Lausanne, en partenariat avec USAID KosovaCompeteActivity et le Groupe Orllati SA, démontre le grand intérêt des deux pays à intensifier les relations entre les entreprises de la construction, notamment dans les secteurs de la transformation du bois et du métal constructions. Par ailleurs, la plateforme albinfo.ch online et print a une nouvelle fois édité un numéro spécial de son magazine, dressant des portraits d’entreprises performantes kosovares et suisses, qui sont des modèles de coopération dans différents secteurs. Les statistiques des exportations kosovares vers la Suisse y sont entre autres reflétées en détail. 

Cependant, tous ces forums économiques, au-delà des rencontres B2B et des rapprochements de leurs contrats et collaborations, peuvent aussi réunir des capitaux d’entrepreneurs kosovars et suisses, afin de créer de grandes entreprises et d’être concurrentes non seulement sur le marché suisse mais au-delà. 

Nous n’avons pas fixé la date du 12.12.2022 pour le Forum de la construction Suisse-Kosovo. On espère qu’elle rappelera longtemps à tous les acteurs économiques qu’une coopération bilatérale entre les deux pays est nécessaire et opportune. La plateforme médiatique albinfo.ch poursuivra sa mission au-delà de l’information en réunissant des entreprises suisses et kosovares de la construction et de l’exportation de bois, par le biais de réseaux, de création de contacts directs, de recherches par besoins, d’événements B2B, respectivement de forums économiques en Suisse dans la promotion des produits kosovars et le marché suisse. La prochaine rencontre aura lieu au Kosovo. Rendez-vous donc à Prishtina !