Thématique
Étude « Sécurité 2021 » : une Suisse sûre, confiante, autonome et neutre
En 2021, 95 % des personnes interrogées disent éprouver un sentiment général de sécurité, ce qui demeure un taux élevé (± 0 point de pourcentage)
Les citoyennes et citoyens suisses se sentent en sécurité et ont une grande confiance dans les institutions du pays. En matière de politique étrangère, ils privilégient une Suisse neutre, politiquement autonome, coopérant avec les autres États uniquement dans les domaines économique et humanitaire. C’est ce que révèlent les résultats de l’étude « Securité » de cette année menée par l’Académie militaire (MILAK) et le Center for Security Studies (CSS) tous deux rattachés à l’EPF de Zurich.
La confiance envers les institutions suisses est restée supérieure à la moyenne pendant la pandémie de COVID-19, et a même augmenté en janvier 2021 par rapport à janvier 2020. La confiance dans la police, la science et les tribunaux reste au plus haut. Celle dans le Conseil fédéral est également supérieure à la moyenne. Par rapport à janvier 2020, la confiance des Suisses envers les tribunaux, le Conseil fédéral, le Parlement fédéral et les partis politiques a augmenté.
Fort sentiment de sécurité et faible perception de la menace
En 2021, 95 % des personnes interrogées disent éprouver un sentiment général de sécurité, ce qui demeure un taux élevé (± 0 point de pourcentage). Si la perception d’un développement positif de la situation politique mondiale a gagné 8 points par rapport à l’année précédente et au sondage complémentaire (réalisé en juillet 2020, sur la base de l’étude « Sécurité 2020 », pour mesurer les éventuels changements d’opinion des citoyennes et citoyens suisses en raison de la pandémie de COVID-19), elle n’est toujours partagée que par un tiers des personnes interrogées. En revanche, l’optimisme quant à l’avenir de la Suisse (83 %) est plus faible en janvier 2021 qu’en janvier 2020, et il reste inchangé par rapport aux résultats du sondage complémentaire. Dans l’ensemble, les Suissesses et les Suisses ne se sentent guère menacés. La crainte d’une pandémie, de cyberattaques, de la diffusion de fake news ou d’une crise économique est toutefois comparativement plus élevée.
Neutralité et disposition à l’ouverture sous conditions pour la politique étrangère
Les citoyennes et citoyens suisses demeurent fortement attachés au principe de la neutralité (96 % des personnes interrogées en 2021, ± 0 point). En matière de politique étrangère, ils sont davantage disposés à l’ouverture, mais sous conditions. S’ils adhèrent globalement à la coopération économique avec l’UE, ils rejettent par contre à une large majorité toute idée de rapprochement avec l’UE ou d’adhésion à celle-ci. Par rapport à 2020, les personnes interrogées sont en revanche plus nombreuses à estimer que la Suisse devrait coopérer plus étroitement avec l’ONU.
Attitude positive à l’égard de l’Armée suisse
La nécessité de l’armée est soutenue par 73 % des personnes interrogées. Une majorité des Suissesses et des Suisses privilégie l’armée de milice (58 %, + 4 points) à une armée professionnelle (38 %, 2 points). Après les sommets historiques enregistrés lors du sondage complémentaire de juillet 2020, à la sortie du premier déploiement CORONA de l’Armée suisse, les résultats portant sur la satisfaction à l’égard des prestations de l’Armée suisse et sur sa nécessité sont redescendus en janvier 2021 au niveau de l’année précédente.
Modèles de services alternatifs
En janvier 2021, 67 % des personnes interrogées soutiennent l’idée d’un service obligatoire pour les hommes et les femmes, avec un libre choix entre le service militaire, civil ou social, soit une augmentation de 14 points par rapport à l’enquête de 2015. Dans le même temps, le soutien au service obligatoire exclusivement masculin avec libre choix a diminué de 8 points par rapport à 2015, pour atteindre 52 %.
Restrictions liées à la pandémie de COVID-19
Les jeunes adultes (18-29 ans) sont significativement plus enclins que leurs aînés à penser que leur vie professionnelle, leur comportement pendant les loisirs et leur santé mentale sont affectés par les restrictions liées à la pandémie de COVID-19.
Réalisation de l’étude
Concernant l’étude « Sécurité 2021 », les données ont été collectées par téléphone par l’institut de recherche LINK entre le 5 et le 26 janvier 2021 auprès de 1228 citoyennes et citoyens vivant en Suisse alémanique, en Suisse romande et au Tessin. Avec un niveau de fiabilité de 95 %, l’erreur d’échantillonnage est évaluée à ± 2,9 %.
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