Pour que “chaque citoyen aie l’opportunité de développer ses ressources personnelles”

Le 20 octobre, les électeurs suisses éliront un nouveau parlement. Dans le canton de Vaud, les citoyennes et citoyens seront invités à désigner leurs 19 représentants au Conseil national ainsi que leurs 2 conseillers aux Etats. Découvrez quelques candidats en lice au profil varié.

Alice de Benoit, candidate au  Conseil national, Vert’libéral, VD.

Qui est Alice de Benoit ?

J’ai 29 ans et je suis conseillère communale à Morges depuis 2016. J’ai fait des études de droit et un stage d’avocat de deux ans, durant lequel j’ai notamment assisté des victimes de violences conjugales, des personnes vulnérables ou dans des situations précaires. J’ai obtenu le titre d’avocat en 2017. Je travaille actuellement au Tribunal cantonal, dans le domaine du droit pénal. J’aime profiter de la nature dans la magnifique région du lac Léman, en forêt ou en montagne. Je suis candidate au Conseil national sur la liste des Jeunes vert’libéraux et je m’engage pour une Suisse ouverte, progressiste et durable.

Pourquoi êtes-vous engagé en politique ?

Depuis mon enfance, j’ai le goût de la justice et il m’importe de défendre ce qui me paraît être juste. J’aime aussi notre système démocratique, qui est une grande chance en Suisse car nous pouvons décider de notre avenir et de la société dans laquelle on vit. Je m’engage par conviction et je partage mes valeurs avec les vert’libéraux : nous voulons investir dans les énergies propres, protéger le climat et la biodiversité, tout ça en vue d’un développement durable, grâce à une économie responsable. Je m’engage aussi pour une Suisse ouverte et égalitaire, dans le respect de chaque individu, sans aucune discrimination liée au genre, à l’origine ou à la religion. Je souhaite donc défendre les libertés et le respect de chacun, mais aussi les droits de la famille, un des socles de la société.

Comment comptez-vous améliorer la qualité de vie des citoyens ?

Il me paraît important de se consacrer aux trois piliers du développement durable, soit l’écologie, l’économie et la société. En effet, ces domaines sont liés entre eux et ont besoin l’un de l’autre pour œuvrer au bien commun. Pour que nous gardions une bonne qualité de vie, nous avons besoin d’une économie dynamique et responsable. Chaque individu doit pouvoir se développer librement et dans le respect de ses convictions personnelles. Il m’importe donc de laisser le choix aux individus, sans imposer un mode de vie. Pour moi, il faut inciter et récompenser les bons comportements, pour créer un avenir et une société durable. Nous devrions aussi développer des alternatives crédibles pour la mobilité de chacun, en conciliant les différents moyens de transports, tant collectifs qu’individuels, qui doivent se compléter. J’estime que l’Etat devrait poser des conditions cadres pour que nous soyons tous, dans les faits, libres et égaux en droit. Pour développer l’égalité des genres, je suis favorable à un congé parental : les hommes comme les femmes pourraient se consacrer à part égale à leur(s) enfant(s), ce qui amènerait une libre répartition des tâches, tant familiales que professionnelles. De plus, permettre une meilleure répartition du taux d’emploi engendrera une meilleure retraite, puisque l’on aura pu économiser davantage dans sa vie active, ce qui évite de se retrouver en situation de précarité. Je m’engage aussi pour le développement des différentes formations (tels que les apprentissages et les écoles spécialisées) et pour l’éducation, afin que chaque citoyen aie l’opportunité de développer ses ressources personnelles, ce qui bénéficie à la communauté dans son ensemble.

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